Zoëlho, vers un mode de vie conscient.

  Introduction

 

 

 

 

Il revient à chacun de prendre en main sa santé. Par nos actes, nos paroles et nos pensées, nous sommes responsables de la maladie ou de la santé. Bien que dans notre société médicalisée, nous projetons la maladie sur chacun, et même si nous sommes en bonne santé, nous nous sentons en sursis. Plus on cherche, plus on trouve, parce qu'on présente tous des anomalies. Toutefois nous sommes capable de refuser cette image de l'omniprésence de la maladie et nous pouvons cultiver l'idée contraire, à savoir que la maladie reste un accident exceptionnel et rare. En pratiquant de la sorte, nous éloignons la maladie et nous générons la bonne santé au lieu de créer la maladie.

 

 

La prévention "officielle" se situe dans le diagnostic précoce, elle cherche la maladie. La "véritable" prévention se déploie sur de nombreux plans et aide à rester en bonne santé, à ne pas tomber malade. Accuser l'agent extérieur est la plupart du temps absurde. Les microbes sont là tout le temps, mais pourquoi, à certains moments, les laissons-nous nous perturber? Prendre en charge sa propre santé signifie donc une démarche active, avec en premier lieu prendre en charge le besoin de s'informer. Sauf que la prévention, bien que plus efficace, est souvent négligée. Les appareils sont le booming business dans notre état-providence, tandis que des messages tels que fumer moins, manger moins et bouger plus, ne sont pas appréciés par tout le monde. Ces messages ne sont pas forcement bien considérés par les patients...

 

Passer de la médecine de soins à la médecine de santé, cela impose d’adopter des modes de vie favorables à la santé à long terme. La médecine du mode de vie et le "mode de vie en tant que médecine" tentent encore souvent d'être rejetés comme "alternatifs". Pourtant, des centaines d'études ont été publiées dans des revues scientifiques réputées. Le problème est qu'elles ne reçoivent souvent pas l'attention qu'elles méritent. 

 

Vers un mode de vie conscient...

 

We are what we eat, but also what we breathe, see, touch, hear, smell, and spend our energy doing.

 

Un organisme sain et fort offre la meilleure protection. Un mode de vie plus conscient, en évitant tout ce qui n'est pas nécessaire (additifs, rayonnement électromagnétique, toxines environnementales...) et en prenant des décisions fermes (gérer son stress, bouger, arrêter le tabac et l'alcool...) nous rend plus fort. En effet, c'est une question d'accumulation : plus on laisse entrer des émotions négatives, toxines..., plus ces dernières nous feront du mal. Pas à pas changer, corriger, améliorer nos habitudes pour trouver le bonheur et la santé. La solution bien souvent, passe par des thérapeutiques… non-médicamenteuses.

 

P. ex. du stress dans la tête influence les intestins, et du stress dans les intestins, provoqué e.a. par toxines, gluten, antibiotiques etc, agit directement sur le cerveau. Les intestins sont donc exposés au stress de 2 façons, par l'état conflictuel ou par l'alimentation qu'on ingère. Les deux peuvent être résolues par une plus grande conscience : lorsqu'on se réalise que ce qu'on pense/mange détermine directement comment on se sent, le moment est propice à la recherche de solutions et à la prise en main de sa propre santé.

 

Le thérapeute de santé (médecin, pharmacien, kinésithérapeute, ostéopathe, nutritionniste, psychothérapeute, infirmier...) doit aujourd'hui développer un aspect critique pour pouvoir faire la part des choses entre individus, styles de vie, médicaments, aliments et nutriments. Il doit agir comme un coach de vie : apprendre les gens à évoluer vers une vie vivante, vers un mode de vie conscient : Mindful living.

 

Prendre conscience des besoins de son corps, du goût des aliments et de la sensation de satiété. L'abondance d'aliments rapides et malsains a quelque peu détruit notre système d'autorégulation. Le réparer demande beaucoup d'efforts. La pratique de la pleine conscience (Mindfulness) donne de bons résultats et des applications permettant aux gens de modifier les réactions de leur cerveau face à des aliments sains ou malsains sont actuellement à l'étude.

 

Une meilleure condition physique est principalement le résultat d'un mode de vie plus sain. Vivre consciemment stimule les gens à faire attention à p. ex. leur consommation de sel et de sucre. Ils résistent mieux aux envies de sucreries, d'un snack ou d'une cigarette. Qui plus est, le Mindful living présente également une aide précieuse pour ceux qui souffrent d'une affection chronique : le mindfulness aide les gens à se faire moins de soucis, à retrouver un nouvel équilibre et à accepter la maladie et ses limites (bv. coeur faible, marche limitée, restrictions diététiques...).

 

Une alimentation saine reste le meilleur médicament pour être et rester en bonne santé. Quoi qu'on en dise, c'est une alimentation saine qui représente la meilleure prévention contre des maladies telles que : cancer, affections cardiovasculaires, démence, fatigue, dépression, rhumatisme, ... Qui plus est, chacune de ces affections est liée à l'autre. Il existe entre elles une relation causale ou une interaction. Il est quasi impossible, même insensé, d'étudier toutes ces maladies séparément.

 

L'alimentation est composée de millions de substances qui présentent aussi un lien biologique entre eux. Il est impossible d'étudier tous leurs effets sur la santé, dans différentes doses, et toutes les interactions possibles et imaginables en utilisant l'actuel paradigme de randomized controlled trials (RCTs ou études randomisées contrôlées). C'est cependant procédé courant dans le milieu des sciences alimentaires. Chez la plupart des magazines de niveau, une étude RCT est considérée comme critère important dans la décision de publication.

 

Toutefois, on n'ingère pas des composants simples tels que le magnésium ou des systèmes complexes telles que l'huile de poisson, mais des systèmes biologiques tels qu'une banane, des haricots ou un morceau de poisson. Dans ces systèmes, il existe une relation fonctionnelle entre tous nutriments présents. On parle d'équilibres et d'interactions, inhérents à un organisme vivant: notre alimentation vit!

 

Et les gènes alors? Les gènes ne décident rien eux-mêmes, ils sont dirigés par des facteurs environnementaux. Un mode de vie sain n'est donc pas uniquement influencé par ce qu'on mange, mais également par ce qu'on fait ou pense. Les aliments qu'on ingère, le partenaire avec qui on vit, le climat dans lequel on vit : ces facteurs sont importants. En effet, les gènes sont modulables, et en particulier par les aliments. L'alimentation n'influence pas que la santé, mais aussi l'humeur et le comportement. L'alimentation détermine la différence absolue entre santé et maladie. La maladie trouve son origine dans le déséquilibre des processus physiologiques déterminé par la façon dont les gènes s'expriment (l'épigénétique). En cas de maladie, les questions pertinentes à poser sont donc : Qu'est ce qui précédait la maladie? Quels sont les facteurs déclencheurs? En effet, tous les processus biochimiques dans l'organisme interagissent non seulement entre eux, mais également avec le monde extérieur.

 

"L'activation des gènes" est en fait une cascade de facteurs : protéines, tissus, cellules, organismes et milieux qui s'influencent mutuellement et entremêlent leurs effets selon des logiques qu'à vrai dire l'on ne comprend pas très bien. Cela donne lieu à des chaînes de causalités jamais fermées, des cercles vicieux mortifères, des phases de croissance et des destructions de masse, de la vie qui pullule et de la mort omniprésente. De cet ensemble composite, une image nouvel de la nature vivante apparaît alors : formidablement inventive, souple et enchanteresse, que les développements techniques et spécialisés de la biologie moléculaire, de la génétique ou de la physiologie ont du mal à maîtriser. Ensemble ces bactéries, protéines, molécules et organismes de toutes sortes mènent une danse étrange : la danse de la vie Gottfried Schatz dans son livre "Au-delà des gènes", 01/2013 (Collection Focus, ISBN : 978-2-88074-985-9)..

 

 

Se comporter = se motiver :

 

Selon un modèle de participation  (Participatory Health Care), chacun d'entre eux a un rôle crucial à jouer et doit se donner les moyens de pouvoir répondre à la demande des patients en se formant e.a. en biochimie et en diétothérapie. Mais la diétothérapie est une thérapie lente : il est bien souvent difficile de changer les habitudes et cela suppose de nombreux efforts, même si on est convaincu de la nécessité du changement. Mais si nous voulons convaincre, il faut être persuasif. Il faut de l'autorité, de la connaissance, de la compétence, de l'empathie, de l'initiative (pour diriger ou renvoyer le patient). Il faut pouvoir décrypter le langage corporel, la gestuelle que l'on adopte de façon inconsciente chargée de sens. Un thérapeute empathique, de préférence formé en thérapies cognitives et/ou comportementales, pouvant écouter d'une façon réflective son patient, est capable de laisser sentir ce dernier que la solution de ses problèmes est en lui et qu'il peut lui montrer les bons chemins pour s'ensortir. Il faut pouvoir expliquer cette "valeur ajoutée" et motiver le patient. Parce que se comporter = se motiver : pour créer chez lui une ouverture, pour qu'il puisse utiliser de manière constructive les conseils donnés. Il passe ainsi d'un patient-objet à un acteur-sujet se réappropriant son soin, décidant ce qui est bon pour lui.

 

Par contre, pour améliorer la performance des thérapeutes, il faut développer une culture d'évaluation constante, avec l'évolution d'un paiement basé sur la quantité vers un système récompensant la qualité et les résultats (P4P - Pay for Performace / Pay for Quality). Pas selon la façon mais suivant les résultats obtenus. Cela implique une approche globale et holistique de la santé qui prend en compte les différentes dimensions de l'être humain... Ce système permettra au prestataire d'évaluer son profil par rapport à différents indicateurs de qualité. C'est aussi accepter qu'on n'est pas infaillible. Lever cet obstacle de culpabilité va aider à faire avancer les choses. L'analyse des erreurs doit dépasser celles des seules défaillances personnelles. Elle seule permettra le développement d'une culture de qualité et de sécurité. Signaler une erreur devient alors une démarche consciente d'amélioration des pratiques professionnelles (Patient Safety Alerts), qui se situe ni dans le jugement ni dans la banalisation ou l'absolution...

 

Entre-temps, un nouvel article dans l'AR 78 (proposition de loi DOC 53 3243/004 du 30 janvier 2014 modifiant l'AR 78 du 10 novembre 1967), stipule que "tout praticien d'une profession de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence". Cette modification de la loi instaure donc l'obligation légale de travail pluridisciplinaire, pour toutes les professions de santé.

 

Le programme Zoëlho n'a pas pour vocation d'exprimer de façon scientifique tous les principes de l'approche globale de la santé ni de devenir un référentiel en matière de diétothérapie. Les notions présentées ici ne sont pas nouvelles (mais récoltées et structurées), sont bien connues du monde médical et à la portée de tous. L'objectif est de mettre en évidence le lien fondamental existant entre l'alimentation, le fonctionnement cellulaire et la santé.

 

Paul Van Herzele, PharmD

 

 

Avertissement :

 

Le lecteur gardera en permanence à l'esprit que les propriétés curatives décrites ne remplacent en aucun cas l'avis médical toujours indispensable dans l'établissement d'un diagnostic et dans l'appréciation de la gravité de la pathologie. Par contre, nous stimulons l'utilisateur à prendre lui-même des décisions relatives à sa santé, basées sur sa propre recherche, toujours en dialogue avec un professionnel de santé.

 

En tout état de cause, l'utilisation de ce programme s'effectue sous les seuls contrôles, directions, risques et responsabilités de l'utilisateur.

 

(l'utilisation d'un dictionnaire de la médecine peut être indiquée)

 

 

Idée, inspiration et information (3i-concept) :

 

Paul Van Herzele

 

Aucun conflit d'intérêt à déclarer.

 

 

Contact :

 

info@inforcare.be

 

 

 

Titre original : "Zoëlho, naar een bewuste levensstijl"

 

 

Version française :

 

Traduction : Paul Van Herzele

 

Correction des textes : Brigitte Hostaux, PharmD

 

 

Création et développement :

 

 

(c) 2006 - 2025, Paul Van Herzele, créateur des logiciels PHARMAtopics °, Sophie°, Cybèle° et Zoelho°.

 

 

 

Quotes :

 

La maladie n'apparaît pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein mais résulte d'une somme d'allégations contre la nature humaine (Hippocrate vers 400 av. J.-C).

 

Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit, pas plus qu'une vérité ne peut devenir erreur lorsque personne n'y adhère (Gandhi).

 

Absence of evidence is not evidence of absence (l'absence de preuve n'est pas preuve d'absence ; manque de preuves ne veut pas dire inutile pour le patient).

 

Dans les temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est révolutionnaire (George Orwell).

 

Pour atteindre la vérité, il faut, une fois dans sa vie, se défaire de toutes les opinions que l'on a reçues et reconstruire à nouveau et dès le fondement tout le système de ses connaissances (R. Descartes).

 

Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence (A. Schopenhauer).

 

When the winds of change blow, some people build walls, others build windmills ().

 

Don't hate the media, be the media ().

 

Le mot "croire" vient du latin "credere". Comme le mot "crédit". L'essence du crédit n'est pas de prêter de l'argent mais de croire dans les projets des autres, de les admirer (Gabriel Zaid).

 

Le grand chêne, lui aussi, a été un gland ().

 

Il est difficile de faire comprendre quelque chose à un homme quand son salaire dépend du fait qu'il ne doit pas le comprendre (Peter Gotzshe, directeur de la prestigieuse Collaboration Cochrane).

 

Votre savoir a une double valeur, si vous admettez ne pas savoir ce que vous ne savez pas ().

 

La paix n'est pas l'absence de conflit, mais la capacité à gérer les conflits de manière pacifique (Ronald Reagan).

 

Le monde est un endroit dangereux, non seulement à cause de ceux qui font le mal, mais aussi à cause de ceux qui regardent ailleurs et ne font rien (A. Einstein).

 

 

 

 

 

 

   ZOELHO (c) 2006 - 2025, Paul Van Herzele PharmD                        Dernière version : 26-avr.-25                

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Le lecteur gardera en permanence à l'esprit que les propriétés curatives décrites ne remplacent en aucun cas l'avis médical toujours indispensable dans l'établissement d'un diagnostic et dans l'appréciation de la gravité de la pathologie. Par contre, nous stimulons l'utilisateur à prendre lui-même des décisions relatives à sa santé, basées sur sa propre recherche, toujours en dialogue avec un professionnel de santé.

 

En tout état de cause, l'utilisation de ce programme s'effectue sous les seuls contrôles, directions, risques et responsabilités de l'utilisateur.