Zoëlho, vers un mode de vie conscient.
Dernière mise à jour : 2022.1.8
La matière, substance de l’Univers, est entièrement minérale. Les atomes qui sont la plus petite division de la matière, sont tous de nature minérale. Un atome n’est pas être un végétal ou un animal, mais tout animal ou tout végétal est composé d’atomes, donc minéral à 100%.
Le mode de lecture de la matière est donc l’identification minérale élémentaire, et cette connaissance ne s’obtient que par la chimie qui définit tous les éléments (atomes).
Tout est chimique. Le fonctionnement du corps humain, c’est-à-dire la santé, n’est qu’une suite de réactions chimiques, incontournables pour la vie. Les plantes ne sont que chimie : si le chou et le radis ont des effets sur le foie, c’est qu’ils contiennent du soufre... Les massages, les manipulations du corps et des articulations … ont un effet chimique. Même les pensées ont un effet chimique concret en permanence sur la vie.
Physique et Chimie montrent que les éléments chimiques s’associent pour composer les minéraux, les plantes et tous les êtres vivants.
Dans chaque système ainsi constitué, la Chimie et la Physique règlent ensemble les transformations de la matière.
Pour les organismes vivants, ces transformations s’appellent des métabolismes. La biochimie élémentaire nous montre que toutes ces fonctions de la vie sont assurées par les ions simples, donc par les éléments chimiques (minéraux) : sodium, calcium, potassium, soufre... On pense qu’une hormone rétablit un métabolisme, alors que ce n’est qu’un messager chimique annexe, amplificateur de l’action d’un élément chimique. Pourvu qu’il est présent...
Toutes ces réactions chimiques génèrent des effets physiques qui se traduisent par des courants, dont les plus remarquables sont les influx nerveux. Dans la nature, les ensembles d’éléments chimiques différents (acide/base, métal/non métal) entrent en réaction quand leur contact est accompagné d’énergie (chaleur ou électricité). Le corps humain qui est parcouru en permanence par des courants électriques (influx nerveux), et grâce à la chaleur qu’il dégage (37°), assez significative pour agir, génère une incalculable quantité de réactions annexes traduites en mini-courants (transferts d’ions). Dans une cellule vivante, ces petits échanges électriques se dénombrent par milliers... La chimie de la vie.
Mais ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que ces petits courant sont en fait des ions de sodium, calcium, potassium..., des particules qui migrent d’un point à un autre, d’un support à un autre, d’un corps à un autre. Une sorte de mini-transport de la matière.
Sommaire :
Les éléments chimiques de la vie
Les plus importants éléments chimiques de la vie
L'interaction entre les minéraux de la vie
Contenu :
Acides et bases n’apparaissent pas souvent dans les mots de santé, alors que les principes du vivant ne reposent que sur les modifications acides, bases, métaux...
Les éléments chimiques (environ 130) se distinguent entre métaux et 10 non-métaux (B, C, N, O, F, P, S, Cl, Br, I). Une vingtaine d’éléments chimiques sont indispensables à notre corps. Ces éléments mélangés forment les corps composés.
La classification minérale est le schéma de toutes les combinaisons possibles qu’on peut rencontrer dans la nature, entre métal et non-métal. Un acide est un récepteur d’ions métalliques, une base est un agent qui neutralise les acides : voilà toute la chimie!
(la classification minérale (9 classes) établit les 9 combinaisons possibles entre les 10 non-métaux et les métaux).
Les métaux constituent l’essentiel de la matière ‘inerte’ roches ou pierres (cailloux). Lorsqu’ils sont ‘acceptés’ par un acide, ces métaux forment des « sels minéraux ». Certains de ces métaux sont dits alcalins : unis à l’eau, ils forment des bases qui sont des solutions neutralisants des acides. Parmi les métaux, un ensemble se distingue : il s’agit du Sodium, du Potassium, du Calcium, du Lithium et du Strontium. Le Magnésium est apparenté, mais sa réactivité chimique est bien moindre que celle du calcium.
L’action de ces métaux alcalins équilibre tous les échanges naturels. Dans l’organisme, ces métaux vont réagir avec les principes acides, et ces réactions vont entraîner des modifications utiles, indispensables même aux fonctions vitales des cellules et des tissus.
Chaque cellule est le siège d’une multitude de réactions chimiques (sur le principe acide/base). Les métaux alcalins se trouvent donc impliqués dans tous le mécanismes de la vie, pour tout organisme vivant.
Les principes alcalins (p.ex. le calcium) forment donc une sorte de ‘contrepoids’ aux acides. Autant d’acides pour si peu de contrepoids (en nombre), incite à penser que les éléments alcalins doivent, comme les acides, se combiner ensemble pour créer des effets chimiques nuancés et précis.
Les métaux alcalins sont le contre-pouvoir des acides dans le corps. Ils doivent “faire équipe” pour cette confrontation de tous les instants. Leurs réglages doivent être simultanés et harmonieux.
Cette nécessité fonctionnelle implique que le rôle du Sodium est lié aux emplois du Calcium, du Potassium, du Lithium, du Strontium et enfin du Magnésium : Sodium/Potassium (dans les nerfs), Calcium/Strontium (dans les os), Calcium/Sodium (dans la plupart des cellules du corps), …
Les métaux présentent une conductivité électrique élevée, c'est-à-dire qu'ils peuvent conduire le courant (électronique).
Les non-métaux sont principalement acides et constituent l’essentiel de la matière vivante. La destinée chimique des acides (comme les non-métaux) est de « capter » des ions métalliques.
Un ‘ion’ est un atome modifié, constitué soit d’un ou plusieurs électrons libres (anion), soit du reste de l’atome, privé d’un ou plusieurs électrons (cation).
Par conséquent, le corps humain, acide dans presque sa totalité, fonctionne en captant des ions métalliques qui interviennent dans ses métabolismes. Tout organisme vivant est majoritairement acide.
Donc un acide, même s’il est corrosif dans le laboratoire de chimie, peut se révéler indispensable dans les mécanismes du vivant. Ce paradoxe de la fonction acide, est à l’origine de la plus grande des confusions populaires : ‘L’acide fait mal à l’estomac.’ C’est faux, ça le stimule...
On compte dans le corps humain environ 2500 acides aminés et quelques 6000 acides divers. Cela montre l’importance des principes acides dans le fonctionnement de la vie. La plupart du temps, un acide génère un autre. Dans le cycle de Krebs p. ex., la phosphore (un non-métal légèrement acide) est l’acteur d’une longue série de transformations d’acides en acides, particulier au vivant.
On privilégie les vitamines, sans savoir que ce sont des acides dont le but est l’assimilation d’un métal utile (Fe, Mn, Cu...).
Un non-métal est un élément dont les atomes, contrairement à ceux d'un métal, ne donnent pas facilement un électron. Les non-métaux ont une électronégativité relativement élevée, exprimée sur l'échelle de Pauling, et sont donc des oxydants assez forts à forts.
L’eau corporel
L’eau pure (déminéralisé) est un légèrement basique (pH 7.2). Le pH du sang est environ de 7.4. Si le sang était neutre ou acide, il mettrait en péril tous les échanges physiologiques : le sang est donc aussi basique !
La bouche : détection des minéraux métaux
La chimie de la santé commence sur la langue. Cet organe détecte les éléments utiles à la vie en sélectionnant les réactions appropriées.
La langue est tapissée avec un grand nombre de papilles qui nous rendent capables de distinguer les différents goûts (acide, alcalin (amère), salé, sucré, umami). Ces papilles sont les détecteurs chimiques de :
Ces perceptions chimiques vont se traduire par la production immédiate de petits courants (transferts d’ions). Le passage du sang, dans et sous la langue (sang qui contient du fer et du calcium), peut intégrer ces effets électriques pour transmettre au reste du corps certaines informations. Il faut se représenter la nourriture avalée, comme une émulsion parcourue par une multitude de petits courants électriques.
Dans le mélange des aliments par la mastication, des actions électrochimiques commencent à transformer chimiquement la matière avalée. Certes, enzymes et acides vont s’employer dans cette transformation, mais la véritable modification chimique ne peut s’accomplir qu’avec l’émergence de ces mini-courants... N’oublions pas que la plupart des courants sont le fait de contacts acides/métaux alcalins. Le calcium, primordial pour le réglage des métaux alcalins, impose son influence dans tout le corps. pour l’électricité.
La thyroïde prend immédiatement le relais de la détection des métaux alcalins pour ajuster l’hydrométrie du corps (sensation de soif) au taux de sodium (NaCl) et aux impératifs compensatoires de calcium circulant.
Comme la thyroïde règle en permanence le taux de calcium, en lien avec le corps et le cerveau, elle doit être informée de toute nouvel arrivage de métaux alcalins.
Durant le développement de l’embryon, la surface de la langue est en contact avec la thyroïde, par le canal thyroglossal. Ce canal se referme plus au moins totalement à la naissance. Ce point se nomme “foramen caecum”. Il est très proche de la zone de la langue où sont détectés les métaux alcalins.
Les métaux alcalins sur la langue produisent des mini-courants électriques qui vont passer dans le foramen acecum et suivre le canal thyroglossal, même si celui-ci est fermé. Les ions n’ont pas besoin de place, mais d’un fil conducteur...
L’estomac : le captage des minéraux présents dans la nourriture
La détection des métaux alcalins est une clef primordiale de la digestion, qui doit absolument s’adapter à l’arrivée de calcium et des autres métaux alcalins. La nourriture qu’on avale, recèle peu de sels minéraux prêts à être assimilés par l’organisme. Elle contient des éléments chimiques (des métaux) qui, par les réactions acide/base dans le duodénum, vont devenir dans cette organe, des sels minéraux assimilables.
Les éléments chimiques simples ou composés qui arrivent dans l’estomac sont soumis à un bain d’acide tellement fort (pH 0.9 à 2) que tous les métaux vont être ‘captés’ par les acides chlorhydrique et sulfurique pour former des ‘sels minéraux’. Dans le duodénum, ils sont neutralisés à un pH assimilable, et ils peuvent atteindre le sang à travers la paroi, d’abord celle du duodénum, puis celle de l’intestin.
→ tous les aliments avalés sont soumis à un bain d’acide, produit par l’estomac : c’est uniquement à partir de cette réaction que se fabriquent les sels minéraux que l’organisme va assimiler dans le duodénum.
→ c’est là que se situe l’équilibre entre la fabrication d’acides dans l’estomac, produits pour capter les métaux utiles, et en même temps la régulation de tous les métaux alcalins qui doivent ‘maîtriser’ les acides au plus juste.
Mais d’où vient l’acide chlorhydrique et l’acide sulfurique?
L’estomac produit une grande quantité de mucus, en majeure partie constitué d’eau (produite par les cellules pariétales) et d’albumine (une molécule organique qui peut fixer jusqu’à 36x son volume d’eau).
La molécule d’albumine contient : Carbone + Hydrogène + Soufre + Azote + Eau.
Comme dans le métabolisme osseux, le soufre (acide) présent partout dans le corps, peut générer du SO² pour réguler les réactions alcalines (calcium, sodium, potassium).
La décomposition de l’albumine dans l’estomac libère ce SO² et peut constituer du H2SO4 avec le reste de la molécule.
Production des acides :
SO2 + H2O + NaCl (alimentaire) → H2SO4 + HCl + Na+
Le sel (NaCl) avalé est la seule source de Na+ pour produire des acides dans l’estomac.
Les acides H2SO4 et HCl vont permettre la production dans le duodénum de chlorates et de sulfates pour assimiler à cet endroit les minéraux utiles aux métabolismes.
Le Sodium passe dans la circulation sanguine.
Les aliments ‘acidifiés’ par l’estomac stimulent la paroi du duodénum à produire de la sécrétine, l’hormone qui déclenche la production des sucs pancréatiques et de la bile (foie). Bile et sucs pancréatiques sont déversés dans le duodénum où ils constituent des bases assez fortes pour neutraliser tous les acides venant de l’estomac.
Le pancréas produit des sucs alcalins grâce aux calcium et potassium. La bile est une émulsion alcaline forte composée à partir du Sodium. Le Na+ libéré va sortir de l’estomac par la pompe à proton des cellules pariétales pour produire du bicarbonate sodique :
Production de bases (bile) :
CO2 + H2O → H+ + HCO3- → + Na+ → NaHCO3
Manquant du sel (NaCl), le système du foie va réduire l’envoi du Sodium dans la vésicule biliaire, car l’apport en sodium est assuré par le sel avalé. L’insuline (qui intervient dans la régulation alcaline dans le foie) va modifier son débit. Le caractère alcalin de la bile va s’alléger, obligeant le pancréas à fournir des sucs plus alcalins que de coutume afin de bien neutraliser les acides dans le duodénum.
En effet, sans sel (NaCl), l’estomac produit des acides aux effets différents. En diminuant le chlore à l’arrivée, plus que nécessaire, on réduit la production de HCl. Le soufre (albumine) produit bien de l’acide sulfureux (SO2), mais l’azote (aussi dans l’albumine) augmente la production d’acide nitrique qui remplace l’acide chlorhydrique. Les métaux nécessaires aux métabolismes vont être captés par ces acides. Les sels résultants alors (sulfates, sulfites, sulfures, nitrates, nitrites) remplacent les chlorates et chlorures assimilables, perturbant la fonction des canaux chlore qui assurent normalement dans toutes les cellules des fonctions importantes pour l’homéostasie... Qui plus est, l’excès d’acides sulfurique et nitrique, ne pourra pas être neutralisé. Lorsque le pancréas ne peut plus assurer la régulation acido-basique dans le duodénum, ces carences fonctionnelles vont se répercuter dans sa fonction de régulation du calcium.
Neutralisation des acides gastrique (duodénum) :
NaHCO3 + HCl → Na+ + Cl- + H2O + CO2
Le circuit lymphatique avec la rate : réglage du potassium
Le circuit lymphatique ne se résume pas à une fonction de vidange et de filtrage des toxines, il assure l’équilibre chimique de tous les métaux alcalins. Il est même acteur principal du réglage du potassium qui s’établit dans la rate en fonction du sodium de contact, puis il va récupérer ce réglage potassium auprès du cœur par le thymus, auprès du cerveau par l’amygdale palatine...
La rate vient en tête du circuit lymphatique. Elle règle le potassium dans le sang selon le taux de sodium présent. Ce dosage de potassium va influencer le circuit jusqu’au cœur (grâce au thymus) d’où le lien cœur/rate/reins. Si les reins sont le lieu ou la contre-pression des liquides se règle, par évacuation des urines, on perçoit mieux les liens qui existent entre le milieu interstitiel et le sang.
La rate, qui ajuste le potassium (K+) au sodium et au calcium pour chaque modification, joue un rôle fondamental dans tous les réglages nerveux et cellulaires. Si la rate gonfle ou se comprime lors d’un effort (le fameux point de côté), c’est que le taux de calcium sollicité par les muscles et celui de sodium évacué par la sueur, changent. Il faut donc réajuster d’urgence, le taux de potassium dans le sang. La rate réagit donc comme un “vase d’expansion” du potassium... indispensable au système.
Le pancréas et la vésicule biliaire : réglage du calcium
Quand les cellules pariétales (estomac) procèdent à l’extraction du sodium de l’estomac, celui-ci se transforme en bicarbonate NaHCO3, mais une faible partie de ce sodium génère un petit courant qui va influencer tout l’environnement de l’estomac. Ce flux de Na+ va transmettre à la rate, l’ajustement idéal que le potassium doit suivre, seconde après seconde.
Après la rate, le courant de Na+ progresse encore dans les feuillets épiplooniques (enveloppes embryonnaires pendant la formation du pancréas, de la rate et de l’estomac).
Le passage du courant Na+ dans les épiploons sert de mise au point pour que le taux de potassium dans le sang, comme dans tout le corps, reste conforme aux variations du sodium qui change en fonction de ce qui se passe à chaque instant dans l’estomac qui s’active au début de la digestion.
Par contact à l’enveloppe du pancréas, le courant va créer une adaptation du calcium (réglé en partie par cet organe) à la variation de sodium qui s’opère initialement dans l’estomac. Cette action va stimuler la production d’insuline, dont un des rôles est de régler le taux de calcium dans le foie, pour éviter que celui-ci n’accompagne le sodium dans la vésicule biliaire (risque de calculs!).
L’absence d’un apport en sodium (régime sans sel) dans l’estomac supprime le flux de Na+, et l’action de l’insuline de synthèse se fait sans coordination avec les réglages alcalins (ce qui pourrait expliquer ces petits inconvénients dont souffre tout diabétique au niveau des pieds).
Le rôle du pancréas se définit mieux alors en lien avec la thyroïde pour assurer la gestion du calcium, car il est en prise directe avec ce qui se passe dans le duodénum (digestion et assimilation). C’est lui qui va donner l’ordre de puiser dans les aliments ingérés le calcium qui aura été détecté (au niveau de la thyroïde), pour suppléer aux commandes de calcium dans les os, ordonnées par les hormones de la thyroïde.
Ce courant de Na+ engendre des mises au point, indispensables au fonctionnement de la thyroïde, à l’état du sang pour le foie, la rate et les reins... selon les plus petits écarts de dosage de tous les métaux alcalins.
La vésicule biliaire que certaines pensent inutile, joue aussi un rôle décisif dans tous ces réglages. Elle stocke les composés de sodium élaborés par le foie en permanence, pour les injecter au moment propice quand le pylore, par pression de proximité, lui signale que les aliments arrivent dans le duodénum. L’injection de sodium se combine avec le réglage du pancréas (calcium, alcalin) et la production des minéralocorticoïdes des surrénales pour produire et capter tous les sels minéraux.
La vésicule biliaire n’est pour certaines pas indispensables et on l’enlève souvent à tort, même si le patient doit ensuite ingurgiter à vie, des cascades chimiques pour digérer. En effet, dans la digestion naturelle, la vésicule envoie la bile vers le duodénum, uniquement quand cela est nécessaire...
La thyroïde : réglage du calcium
La thyroïde, sollicitée par des informations qui lui parviennent de la langue, de l’arrière-gorge, du pancréas, du foie, de la rate.. n’est pas uniquement dirigée par l’hypophyse, même si cette commande est prioritaire pour bien assurer tous les impératifs du calcium, afin d’oxygéner le cerveau.
Des connections hormonales règlent, instant après instant, l’absorption utile du calcium. La thyroïde et les parathyroïdes sont des détecteurs d’éléments chimiques. Leurs réactions biologiques vont avertir les autres parties du corps, des réglages à programmer pour ne pas manquer le calcium qui est nécessaire, ou pour évacuer le trop plein de calcium, s’il y en a, le taux devant rester stable. En effet, l’importance du rôle du calcium dans tout le corps nécessite un ajustement permanent de son dosage.
La nature étant bien faite, elle a associé le réglage du calcium aux éléments justifiant sa fonction vitale : sodium et potassium. Ce qui fait que lorsqu’on mange du sodium, dans le sel (NaCl), le thyroïde va le détecter pour prendre en compte l’apport de sodium, afin de régler le calcium selon le sel qui arrive. Minimiser le sel dans l’alimentation, aggrave donc certaines situations, car le réglage de la thyroïde est désorganisé.
Les cellules thyroïdiennes sont les seules dans le corps qui peuvent absorber l’iode. Le rôle de la glande thyroïde est
Les surrénales : réglage général
1. Au niveau de la digestion : lorsque le courant Na+ atteint les surrénales (et les reins), une boucle s’établit. Les surrénales sont stimulées pour produire des minéralocorticostéroïdes. Ces hormones messagers vont informer le duodénum qu’il doit s’activer pour récupérer les éléments chimiques qui ont été conditionnés par la bouche et l’estomac. Ce message arrive quand l’estomac commence à laisser passer par le pyrole, le chyme de la digestion. Cette production va stimuler la pression sanguine qui va se répercuter sur le foie et la rate, pour un état d’activité plus intense. La vésicule biliaire, grâce aux spasmes du pylore, va injecter son contenu (émulsion avec composition alcaline de sodium). Ce suc biliaire va devenir une base forte dans le duodénum, pour neutraliser les acides forts produits par l’estomac. C’est le résultat de cette réaction chimique qui produit les sels minéraux utiles et assimilables.
Le premier rôle du cholestérol est de former une émulsion protectrice du canal cholédoque quand la bile (de nature basique forte) va du foie au duodénum.
2. Les surrénales conditionnent aussi la chimie émotionnelle (stress). Les surrénales vont aussi créer un appel de manganèse, en bousculant le métabolisme osseux au niveau des lombaires, en relançant par ailleurs la mise au point du calcium. L’appel du manganèse se juxtapose alors au réglage du calcium.
Comme une série de dominos qui se transmettent un choc initial, les éléments chimiques vont s’activer les uns à la suites des autres :
Choc émotionnel → Activation des glandes surrénales → libération d’hormones
→ Appel de manganèse (stocké dans les os)
→ Vidange des os → libération du manganèse (et du calcium en même temps)
→ Activation des métabolismes de la régulation du calcium (hémostasie)
→ Dérèglement des éléments chimiques impliqués dans ces organes
→ Réaction des glandes surrénales
Cette chaîne de réactions dues à l’émotionnel, en parallèle de la chaîne de réglage du calcium, démontre une évidence chimique : manganèse et calcium sont en dualité constructive dans la nature.
Toute modification du calcium va donc secouer non seulement la digestion, mais également la pensée et la gestion hormonale.
La succession de modifications chimiques (très rapides) va se traduire par des symptômes multiples qui traduisent ensemble l’état de choc. Une perturbation émotionnelle touche la gorge (thyroïde), les os dans les lombaires, les reins, le pancréas et le cerveau :
Note :
A long terme, les corticostéroïdes de synthèse diminuent les fonctions hormonales, en perturbant e.a. le réglage du calcium, associé au manganèse, ce qui entraîne des désordres dans les os, la thyroïde et dans le cerveau (organe oxygéné par le calcium)...
Les reins : centrale électro-physique
Pour bien fonctionner, l'organisme a besoin de garder un pH sanguin légèrement basique, aux alentours de 7,4. Pour cela il doit maintenir l'acidité dans des limites étroites, c'est ce qu'on appelle l'équilibre acide-base. Or chaque jour, ce que l’on ingère perturbe cet équilibre et particulièrement l'alimentation occidentale actuelle, plutôt acidifiante (avec un indice Pral globalement positif). Pour maintenir l'équilibre acide-base, le corps utilise divers systèmes de régulation, dont celui des reins.
Généralement réduits à un simple rôle de purge et d’évacuation, les deux reins sont avant tout des régulateurs chimiques.
Sodium et potassium exécutent ensemble une manoeuvre vitale de mise à niveau réciproque. Le potassium, étant plus rare dans l’alimentation, il est économisé et recyclé autant que nécessaire. Sodium et eau sont le support électrolytique du corps grâce au sel (NaCl).
Le sodium Na+ induit de la périphérie des reins une impulsion électrique. La pression sanguine conditionne la filtrations des liquides. Les réactions chimiques internes ajoutent d’autres micro-effets qui vont, lorsque certains ions (métalliques) agissent, bloquer les fonctions rénales ou perturber tel ou tel réglage (calcium...).
Les reins permettent de prévenir la perte de bases (issues des sels de potassium mais aussi de magnésium et calcium) en réabsorbant le bicarbonate filtré tous les jours par les glomérules et de générer de nouvelles bases en excrétant les acides (acides organiques, acide phosphorique ou encore acide chlorhydrique) dans l'urine.
Mais quand les reins ne font plus correctement leur travail, ce qui est le cas dans l'insuffisance rénale, la réabsorption du bicarbonate ne se fait plus aussi bien et le taux d'ammoniac dans les urines diminue (tandis que celui d'albumine augmente).
Quand les reins réabsorbent moins le bicarbonate et produisent moins de bases, cela entraîne une acidose métabolique de bas grade dans l'organisme. En cas d'acidose métabolique, le pH sanguin reste "normal" mais légèrement et durablement abaissé (autour de 7,35), les taux de bicarbonates sériques sont normaux aussi mais également un peu abaissés.
L'intensité de cette acidose dépend à la fois du degré de dysfonctionnement des reins et de la charge acide de l’alimentation.
Par ailleurs, certains calculs rénaux sont aussi liés à un déséquilibre acide-base.
Les os : 2 volets d’activité
Dans les os, les ostéoclastes vident activement et démolissent donc très rapidement la matière pour libérer les éléments chimiques stockés. Par la suite et simultanément, les ostéoblastes reconstruisent les os en stockant autant que possible les éléments chimiques absorbés avec la digestion et disponibles après assimilation (Ca, P, Mn).
Ce deuxième volet de l’activité osseuse est très méconnu, voire ignoré de nombreux thérapeutes. C’est pourtant là que se situe l’origine de la plupart des pathologies dont souffrent jeunes et moins jeunes.
Si le squelette est une réserve qui s’ouvre pour se vider et qui se restaure grâce aux éléments apportés par la digestion, on comprend que manger c’est assurer directement le bon contenu chimique du squelette.
Un désordre du deuxième volet des métabolismes osseux peut provoquer partout où le calcium prend le relais du fer pour transporter à l’intérieur de certains organes l’oxygène indispensable au fonctionnement : cerveau, thyroïde, pancréas, glandes surrénales, ovaires, testicules, blanc de l’oeil, prostate, placenta, cordes vocales... On peut dès lors comprendre pourquoi un désordre du deuxième volet des métabolismes osseux peut provoquer des problèmes de vision, une rupture placentaire partielle ou totale, impliquant le risque de naissance prématurée ou pire...
Soufre (S)
Dans le corps humain, le soufre occupe 0.3%.
Sulfates : S + O + métal , Sulfures : S + métal ou non
Le soufre ne se dissout pas dans l’eau, sauf lorsqu’il est associé à des métaux sous forme de sulfates, au calcium p. ex., avec le gypse. Leur combinaison sous forme de sulfates ou de sulfures, peut favoriser leur assimilation (utile ou polluante…). L’alimentation moderne ne comprend plus assez de soufre.
Le soufre est un ‘non-métal acide’ qui produit naturellement des acides pour s’adapter naturellement aux éléments qui l’entourent. Avec l’eau, les métaux alcalins (Na, K, Ca...) sont des bases. Le soufre a la propriété de favoriser l’expression des bases issues de métaux alcalins. En présence de soufre, ces solutions alcalines réagissent sans pour autant s’associer au soufre. Ainsi le rôle fondamental du soufre, c’est équilibré le pH (taux acido-basique) en milieu acide (sang, liquide lymphatique, liquide amniotique, liquide céphalorachidien...). Mais aussi au niveau des organes.
Dans l’eau, le soufre est le régulateur du pH. Par contre, le pH de l’eau dépend de la quantité de sodium, fournie par le sel (voir plus loin). L’équilibre naturel de notre corps passe obligatoirement et systématiquement par une équation harmonieuse de 3 éléments : sel, soufre et eau. Dans le foie, le soufre maintient le calcium dans le sang, en sélectionnant la sortie de sodium vers la bile.
L’eau pure (déminéralisé) est un acide léger (pH 7.2). Le pH du sang est environ de 7.4. Si le sang était neutre ou basique, il mettrait en péril tous les échanges physiologiques : le sang est donc aussi acide !
Le soufre est le régulateur du pH, c’est donc lui qui règle les conditions chimiques d’échanges eau/sang.
Note :
Le soufre joue un rôle important dans
Le soufre est le contre-pouvoir chimique du fer, c’est donc lui qui règle la présence du fer dans les globules rouges.
Le soufre indique la quantité de fer à stocker dans le foie, et en même temps, il ajuste la quantité de sodium à extraire du sang. En jouant sur la quantité de sodium du sang, il déclenche une modification du réglage de la quantité de sodium passant par les reins et ainsi, il règle la quantité d’eau à évacuer.
Car si le taux de sodium varie dans le sang, il doit varier aussi dans le liquide interstitiel, et il faut ajuster le dosage en évacuant du liquide. Ainsi règle le sodium (avec le potassium) l’évacuation des urines, tandis que c’est le soufre qui commande l’évacuation.
Dans le foie et le sang, le fer, le sodium et le soufre vont réaliser certaines transformations utiles à notre santé : filtrer le sang afin de doser certains composants, puis diriger ces éléments triés vers leur utilité, en stockant, avec la participation active du soufre, au passage ceux qui sont gérés sur place.
En fait le foie n’élimine pas des déchets, il exploite le milieu sanguin pour assurer son contenu, le bon fonctionnement de la digestion. Ce sont les reins qui éliminent les déchets du sang.
L’ignorance du fait que les soufre est le déclencheur déterminant de l’accouchement, tandis que l’ocytocine n’est qu”une hormone agissant comme cofacteur (qui intervient qu’après l’émission de soufre par l’enfant qui va naître), entraîne à ne pas voir dans la médecine post-natale, que tous les problèmes de la peau (eczéma, allergies), de foie (ictère), les problèmes digestifs... peuvent trouver une explication dans un dérèglement accidentel du couple soufre/calcium, à la naissance. Ce sont les hormones qui ont occulté le rôle du soufre, comme élément déclencheur de la naissance d’un enfant.
Au niveau de la peau, le soufre (dans la kératine) est un agent capable d’augmenter l’acidité intérieure, de réguler le pH de surface et de générer des attaques acides, pour neutraliser les éléments extérieurs non acides.
Le soufre est le garant du bon état de la peau, ses qualités en ce domaine sont aussi employées pour maintenir cornée et cristallin (yeux). Soufre et oxygène étant associés à la peau, on peut comprendre que les sulfates vont privilégier une action cutanée. Eczéma, allergies, problèmes de peau... : un massage local au soufre peut les solutionner en quelques heures.
Sodium (Na)
Le sodium (Na+) est un métal alcalin qui, pour ne pas être en situation d’agression basique dans l’organisme, doit toujours être combiné (avec p. ex. soufre et chlore pour former sulfate ou chlorure) ou équilibré par un acide (vitamine ou acide divers dont l’eau). La présence de métaux alcalins (Na, K, Ca...) nécessite l’omniprésence de l’eau (qui est un acide) dans le corps. Cette eau doit être sans cesse contrôlée partout (rôle des ganglions lymphatiques), et une modification locale acide/base va générer un échange chimique pour équilibrer tous les points.
Le sel NaCl est le plus fabuleux électrolyte de la nature, même aggloméré en solide cristallisé, ses composants restent sous formes d’ions Cl- et Na+. Les électrolytes sont utiles pour le pH en général et pour assurer les échanges métaboliques. Les reins et la peau (par la sueur) jouent un rôle très important dans l’absorption et l’excrétion de l’eau et des électrolytes, car ils maintiennent l’équilibre corporel en permanence.
Les électrolytes sont des composés chimiques qui s’ionisent dans l’eau pour produire des solutions aqueuses conduisant les influx électriques partout dans notre corps. Les ions les plus communs sont le chlore (Cl-), le magnésium (Mg2+), le sodium (Na+) et le potassium (K+). L’équilibre des électrolytes dans notre corps (plasma/sang, liquide interstitiel/lymphatique (qui entoure les cellules), et le liquide intracellulaire) est très important pour le fonctionnement normal de cellules et organes. Ces 3 liquides représentent au moins 60% de notre corps.
Le sodium (Na+), puissant métal alcalin, joue dans l’organisme un rôle essentiel :
Ces mécanismes se règlent seuls, avec l’ajout quotidien du sel nécessaire…
Le sel (NaCl) ne maintient pas l’eau dans le corps, c’est le rôle du soufre, grâce à l’albumine. Sodium et potassium associés assurent le mécanisme du maintien quantitatif de l’eau du corps, mais si c’est eux qui tournent la vanne d’évacuation (les reins), ce ne sont pas eux qui commandent le réglage, c’est le soufre qui assume ce rôle.
Le réglage du calcium dans le sang commence par la quantité de sel avalé (NaCl) qui passe au niveau de la thyroïde (1ère action), arrive dans l’estomac pour la fabrication de l’acide chlorhydrique (2ème action), ce qui entraîne un courant de sodium (Na+) entre l’estomac, la rate, le pancréas et les glandes surrénales. Ce courant va aussi produire un réglage du calcium par la production de l’insuline naturelle et d’hormones qui vont régler le taux du calcium dans le sang, à la sortie du foie (3ème action).
Le sel joue donc un rôle incontournable dans la digestion. Lorsque le sel, NaCl, arrive dans l’estomac, le chlore (Cl-) va utiliser l’hydrogène (H+) pour former de l’acide chlorhydrique (HCl), tandis que le sodium va passer à l’extérieur de l’estomac pour se diffuser dans le liquide lymphatique. Ce Na+ va, à travers le liquide interstitiel, toucher la rate, le foie, le pancréas et les glandes surrénales pour annoncer à ces organes que le taux de sodium est modifié. La rate va alors réagir à la présence de ce sodium, ce qui va influencer le réglage du potassium (K+) dans la rate.
Les effets du courant du Sodium expulsé de l’estomac lors de la digestion, déclenchent le réglage des métaux alcalins avec la rate, le pancréas, les glandes surrénales, les reins, le foie, le duodénum :
Sodium estomac → rate (réglage sodium/potassium)
Sodium rate → pancréas (réglage sodium/calcium)
Sodium pancréas → surrénales (réglage sodium/manganèse/hormones)
Sodium surrénales → reins (réglage des liquides sodium/potassium)
L’estomac réagit sur le taux de sodium, le foie agit sur le sodium, les reins agissent sur le sodium. De ces faits, le rôle de la rate est bien d’intervenir sur le taux de K, en lien avec ce qui se passe dans le pancréas (réglage du calcium), ce qui se passe dans l’estomac (réglage du sodium), et en lien avec ce qui va ensuite se passer dans les reins où sodium et potassium vont intervenir ensemble sur le réglage des liquides dans l’organisme.
Quand les cellules pariétales (estomac) procèdent à l’extraction du sodium de l’estomac, celui-ci se transforme en bicarbonate NaHCO3, mais une faible partie de ce sodium génère un petit courant qui va influencer tout l’environnement de l’estomac.
Ce flux de Na+ va transmettre à la rate, l’ajustement idéal que le potassium doit suivre, seconde après seconde. Un désordre à ce niveau entraînerait tout de suite un désordre au niveau du foie pour le réglage du sodium et la production de sels biliaires, ce qui perturberait la deuxième phase de la digestion, lorsque les aliments ingérés arrivent dans la duodénum.
Le sodium passe d’abord dans le sang, les nerfs et les cellules ; la rate va aussi participer en équilibrant le potassium dans le sang.
La phase essentielle de la digestion se déroule, grâce au sel, dans le duodénum. C’est là que tous les minéraux passent dans l’organisme, c’est là aussi que se reconstitue le sel (NaCl) indispensable à tous les liquides du corps. Le duodénum joue donc un rôle clef : neutraliser les acides au moyen d’une base très bien dosée, et puis intégrer au corps les minéraux Na, K, Ca, S, Fe, Cu, Mn...
Le sel (Na+ et Cl-) est donc indispensable à la digestion. La méconnaissance du duodénum entraîne l’incompréhension des problèmes de digestion. Par exemple :
Dans le corps humain, les reins, le foie, l’estomac et le duodénum se touchent et communiquent en permanence par des échanges chimiques assurés par des épiploons (des passages remplis de liquide interstitiel (essentiellement de l’eau et du sel (NaCl)). Ce courant électrolytique correspond à une vraie impulsion électrique, que les ganglions surrénales vont interpréter pour produire des hormones qui vont commander l’action de tous ces organes qu’ils doivent jouer un rôle dans la digestion en cours, selon le sel qui vient d’être absorbé avec la nourriture, par l’estomac
Le duodénum est le lieu de la transformation totale des acides venant de l’estomac, grâce à la bile qui, avec les sucs pancréatiques, va former une base forte pour les neutraliser. Sans cette opération, les sels minéraux ne seraient ni produits, ni assimilés. En effet, le duodénum, c’est aussi l’endroit où passe dans le sang les minéraux utiles (Fe, Ca, Cu, Mg, Mn...), que les minéralocorticoïdes envoyées par les surrénales ont rendu désirables parce que nécessaires.
Les glandes surrénales dirigent donc tout...
Le sodium intervient dans le réglage du taux de calcium, dans les surrénales. Quand le sodium (Na+) atteint les glandes surrénales par le liquide interstitiel, il réagit avec l’activateur de la fonction hormonale, le manganèse (Mn 2+). Celui-ci intervient directement pour régler le taux de calcium (Ca2+) dans le corps. Le sodium est ainsi impliqué dans l’équilibre dans la boîte crânienne, où le sodium doit régler le pH, pour que le calcium oxygène bien le cerveau et pour qu’il le ‘refroidisse’ au passage...
Le sodium est l’électrolyte du corps, grâce à lui, les vitamines (acides), les influx nerveux, les réactions, toute vie peut exister, sans lui ces fonctions se trouvent ralenties ou perturbées...
Dans le duodénum, à défaut d’assimiler des minéraux utiles, le surplus éventuel de sodium (issu du foie qui règle son taux dans le sang), doit neutraliser les acides que la quantité avalée aura engendrés. Cela veut bien dire qu’il ne peut y avoir trop de sel dans le corps humain. Par contre, son déficit cause à coup sûr des dangers certains. Pour la quantité, la nature fait bien les choses, le sens du goût permet à chacun d’avaler sa juste dose personnalisée...
Chlore (Cl)
Le chlore (0.2% du corps) est un halogène acide. Impliqué dans les os (calcium), dans la fonction électrolyte de toute l’organisme, le chlore est au premier plan avec l’acide HCl (acide chlorhydrique).
Le chlore est l’acteur n° 1 de la digestion, pour la fabrication de l’acide chlorhydrique. Sans lui pas de fabrication de sels minéraux. Sans sel (NaCl), pas de régulation des métaux alcalins dans l’enceinte épiploonique (omentum) avec la rate et le pancréas.
Le chlore (Cl-) fait équipe avec le soufre dans tous les liquides corporels. Il dose dans tous les métabolismes, les effets des composés du soufre. Il dose aussi dans chaque cellule le différentiel entre sodium et potassium, car le taux de potassium à l’intérieur des cellules demeure plus élevé que dans le liquide interstitiel.
Le chlore est essentiellement présent dans les liquides extra-cellulaires où il assure l’équilibre ionique avec le sodium. Si le chlore peut rentrer ou sortir (pour assurer l’électroneutralité et l’osmolarité), le potassium et le sodium sont interdépendants pour ouvrir ou fermer l’accès à l’intérieur grâce à la pompe ionique Na/K ATPase. Selon des impératifs vitaux, ils s’arrangent pour maintenir un taux élevé de potassium à l’intérieur de la cellule et un taux de sodium élevé à l’extérieur. Oxygène et alimentation entrent grâce à ce mécanisme, tandis que CO2 et déchets sortent par le même moyen.
Qui plus est, le chlore joue un rôle utile dans la production naturelle d’antiseptique par l’organisme, pour le protéger de certaines bactéries.
Calcium (Ca)
Comme lors du développement du poussin, la coquille d’oeuf fournit calcium, cuivre, manganèse... , le squelette fournit en permanence ces mêmes éléments utiles aux métabolismes et à la vie des cellules. Le squelette est une réserve où le corps stocke ces éléments après les avoir assimilés en les digérant.
Les étapes de la digestion montrent que le dosage, réglage et absorption sont très complexes. Ce n’est donc pas la présence d’éléments dans l’alimentation, qui garantit la santé, mais la mise en oeuvre de tous les facteurs utiles à leur absorption (dont le sel, sodium et soufre). L’ignorance de certains processus simples du début de la digestion (rôle du sel, NaCl) conduit la plupart des gens à croire qu’il suffit de “manger” des aliments qui contenant du calcium, pour assurer son approvisionnement dans le squelette. Si c’était si simple, il suffirait de manger de la craie, carbonate de calcium, pour garantir un apport vital.
Un ensemble d’opérations biologiques variées, s’effectue pour capter le calcium. Son absorption s’organise de façon systématique depuis la gorge (thyroïde et parathyroïde) jusqu’aux intestins, en utilisant reins, foie et pancréas. L’assimilation du calcium par l’hydrolase est un échange complexe : le foie et les reins vont utiliser la vitamine D3 (rayons solaires) pour stimuler l’assimilation du calcium, en collaboration avec la thyroïde régulatrice de la calcémie (hyper/hypo) dans les réserves du squelette.
La vitamine D2 de synthèse (ergostérol irradié) est un poison qui calcifie nos artères. Elle est à éviter.
Ce cycle du calcium montre le soufre au début de l’action (dans la peau) et à la fin entre les ostéoblastes (construction de l’os) et les ostéoclastes (démontage de l’os).
Le calcium est un métal alcalin, ses oxydes sont des bases. Le calcium est le premier métal constituant de notre corps (avec le carbone, un non-métal). Le calcium est un élément vital qui intervient dans tous les phénomènes physiologiques du corps humain.
Dans le tableau des éléments chimiques, il est sous le Mg, à côté du K et Na, et au-dessus du Sr. Ses relations avec ces 4 éléments sont habituelles. Il va surtout être actif partout où le sodium et potassium s’activent (pompe Na/K dans les nerfs/muscles). Il joue donc un rôle primordial au niveau du cerveau, centre du système nerveux. Celui qui a des problèmes de nerfs a des problèmes de calcium, et réciproquement, quelqu’un qui a des problèmes de calcium, a de fait des problèmes de nerfs... Le calcium est un métal primordial pour la
tonicité des muscles, pour la coagulation du sang, pour l’équilibre des métaux alcalins (sodium, potassium).
Tout souci de calcium va entraîner des soucis qui vont toucher soit le squelette (calcium des os), soit la digestion (calcium du pancréas et du foie), soit le cerveau (calcium de la tête). Entre ces 3 centres, différentes situations apparaissent :
Cette fonction triangulaire où les glandes surrénales jouent également un rôle prépondérant, conditionne en permanence l’équilibre de tout le métabolisme osseux.
La régulation du calcium se situe dans le pancréas, entre la rate et le foie où se régule respectivement Potassium et Sodium. Le pancréas est relié à la rate parce que le réglage du calcium doit se faire en fonction du taux général de Potassium et de Sodium dans le corps.
Duodénum : réglage acides/bases
Pancréas : réglage Calcium (Ca)
Rate : réglage Potassium (K)
Foie: réglage du Sodium (Na)
Le pancréas joue donc un rôle énorme et multiple tant pour régler le calcium au profit de tout le corps, que pour organiser son captage et son assimilation dans le duodénum, en harmonisant les réglages des métaux alcalins utiles...
Du pancréas, des hormones (dont l’insuline) partent vers le foie et vers la thyroïde, pour régler le calcium en harmonie avec le taux de Sodium absorbé (gorge) ou régulé (foie), pour assurer, à l’instant près, une mise à niveau du calcium dans tout le corps.
L’insuline régule le calcium dans le foie. Si trop de calcium passait dans la vésicule biliaire, cela nuirait au dosage des bases dans le duodénum. La bile fournit une base à partir du sodium, et le pancréas une base composée de calcium. Le soufre va réguler la production de bile, en s’adaptant à l’insuline fournie, pour que le calcium ne perturbe pas le liquide biliaire, évitant ainsi les calculs (sels de calcium). Sans insuline, le réglage des bases fabriquées ensemble par le foie et le pancréas pour neutraliser dans le duodénum les acides produits dans l’estomac, ce réglage serait très improbable : en effet, les sels minéraux ne pourraient pas se former et devenir assimilables, et on manquerait entre autres, de calcium.
Lorsque le pancréas ne peut plus assurer la régulation acido-basique dans le duodénum, ces carences fonctionnelles vont se répercuter dans sa fonction de régulation du calcium.
La thyroïde qui contrôle le taux de calcium dans le sang, va se trouver à son tour perturbée, engendrant le dysfonctionnement du métabolisme osseux, des commandes endocrines de l’hypophyse, du foie, des intestins et des reins qui vont à leur tour recevoir des messages de crise. Les glandes surrénales vont renvoyer un choc dans les métabolismes du calcium, dans les os, dans la thyroïde, dans le sang et dans le pancréas. Chacun de ces engrenages physiologiques finit par revenir au pancréas. Martelé par des vagues successives, il s’affaiblit de plus en plus. Tout ça causé par un manque initial de sel...
Les facultés d’adaptation des métabolismes sont telles que le manque de sel (NaCl) ne provoque pas d’effet soudain. Le corps va essayer de palier au manque d’apport en puisant dans ses réserves, en économisant ses réserves, enfin en adaptant sa stratégie de survie, aux nouvelles conditions.
Manganèse (Mn)
Le manganèse est un métal acide qui s’oxyde facilement (oxydes noirs). Il est stocké dans les os.
Le manganèse est indispensable pour la réalisation de la photosynthèse des végétaux, donc pour l’absorption du carbone par les plantes. Sans manganèse, pas de racines! Les parties contenant de la chlorophylle (parties vertes) vont d’office contenir du manganèse. Sont riches en manganèse : légumineuses, céréales, grains ou graines, noix, noisettes, avocats, radis… ainsi que poissons, mollusques, crustacés… (dans la viande, c’est le fer qui domine).
Le manganèse chez l’être humain se trouve impliqué dans les fonctions hormonales, osseuses, nerveuses, lymphatiques...
Le rôle du manganèse se trouve identifié par les modifications hormonales qu’il conditionne, donc dans les surrénales, régulatrices des émotions, en lien avec le calcium...
Lors d’un changement de situation mental ou physique, dans chaque organe, le bouleversement va engendrer une cascade de réactions destinées à restaurer l’équilibre fonctionnel de l’organe.
C’est donc le manganèse qui est l’élément déclencheur de cette cascade. Toutefois, après une situation de stress, le corps a dû puiser dans ses réserves d’éléments indispensables (Ca, S, Mn).
Pour autant qu’il existe un équilibre matière permanent entre ce qui est prélevé par les ostéoclastes et ce qui est intégré dans l’os par les ostéoblastes.
Toutefois, lorsque le manganèse est insuffisant en réserve, l’activité prolongée des ostéoclastes ne va pas être compensée par l’activité des ostéoblastes (qui ont besoin de manganèse pour constituer les ostéocytes). La régulation du calcium dans le corps (pancréas, foie, thyroïde…) va ralentir par manque d’oxygène, en répercutant la désorganisation du métabolisme osseux. Les organes oxygénés par le calcium vont alors subir un ralentissement forcé qui altère leur réactivité.
Comme tous ces organes sont tous des acteurs de la régulation du calcium, les vagues d’activité chimiques successives, ralentissent soit lorsque le besoin initial en manganèse est comblé, le corps est alors apaisé, soit par une sorte d’épuisement qui se traduit par une dépression générale du corps.
Calcium, Sodium, Potassium
Le calcium du corps se règle en fonction du Sodium et du Potassium, entre le foie et la rate. En mangeant du sel, seule source naturelle d’apport en sodium, on assure la fonction du calcium.
Dans la cellule, sodium, potassium, phosphore sont des partenaires du calcium. La pompe sodium/potassium (Na-K-ATPase), généralement admise comme principe d’ouverture et de fermeture de la membrane cellulaire, utilise aussi du calcium comme clef d’ouverture des échanges cellulaires. La repolarisation commence avec l’expulsion du Na en échange de K par la Na-K-ATPase. Le gradient de Na créé (3 Na intracellulaires pour 2 K extracellulaires) permet l’expulsion de calcium par l’échangeur Na/Ca et également son retour dans le réticulum par une Ca-ATPase. On voit que le phosphore est également actif (ATP, ADP).
Calcium/Soufre (Ca, S)
Le calcium est le premier métal alcalin indispensable à la vie.
Le soufre est le premier élément acide utile à la vie.
Chimiquement, le calcium et le soufre ont des comportements très particuliers. Le soufre est acide (ou un acide) et pourtant il augmente le pH d’une solution alcaline, de fait qu’il stimule les effets du calcium.
Le soufre est acide, le calcium est alcalin (acide/base) : entre ces 2 éléments, une réactivité potentielle est installée partout. Sachant que le calcium est un acteur important des cellules nerveuses, on voit au passage que la présence importante de soufre dans le liquide céphalo-rachidien n’est pas un hasard. Cette réactivité électrique conduit à l’influx nerveux où sodium et potassium sont les 2 acteurs principaux, avec à l’autre bout des nerfs, la contraction musculaire causée par soufre et calcium.
Le calcium dans le schéma de l’influx nerveux occupe la place d’un générateur qui fournit l’électricité aux divers accessoires du circuit électrique humain. Le squelette représente alors par sa présence dans toutes les parties du corps, un réseau répartition des charges, contribuant ainsi à l’équilibre général.
Le soufre se trouve dans l’albumine du plasma, et dans les globules rouges. Il accompagne donc de près le calcium. Le calcium est stimulé par la vitamine D3 qui se développe grâce aux UV solaires sur la peau. La peau est activée par le soufre sous le derme, dans le derme et à l’extérieur.
Le soufre, qui n’apparaît pas souvent dans les composants des os, est un associé du calcium. Partout où se distingue une action du soufre, on devrait distinguer aussi une action utile du calcium. On retrouve le soufre dans le métabolisme osseux, régulant l’ostéolyse, équilibre entre les ostéoblastes (construction de l’os) et les ostéoclastes (démontage de l’os).
Si le squelette est une structure, sa fonction ne se résume pas qu’à cela. C’est surtout une mise à disposition permanente, partout dans le corps, du calcium. Tous les problèmes osseux autres qu’accidentels, trouvent leur origine dans un désordre métabolique. Le fonctionnement osseux est compromis par une mauvaise compréhension de l’importance du soufre. Des lacunes de soufre, calcium et sodium dans le corps sont souvent liées à un manque de sel (Na Cl).
Le sang, recyclé dans le foie et les reins, transporte du calcium et des globules rouges, qui commencent leur vie dans la moelle osseuse, pour finir dans le foie. Durant toute leur activité, les globules rouges restent associés au calcium.
L’étude des pathologies osseuses dans l’enfance met souvent aussi en évidence un souci calcium/soufre à la naissance. Chez les mammifères et chez les humains, le duo vital calcium/soufre est impliqué dans la vie dès le départ de celle-ci.
L’ignorance du fait que les soufre est le déclencheur déterminant de l’accouchement, tandis que l’oxytocine n’est qu’une hormone agissant comme cofacteur (qui intervient qu’après l’émission de soufre par l’enfant qui va naître), entraîne à ne pas voir dans la médecine post-natale, que tous les problèmes de la peau (eczéma, allergies), de foie (ictère), les problèmes digestifs... peuvent trouver une explication dans un dérèglement accidentel du couple soufre/calcium, à la naissance. Ce sont les hormones qui ont occulté le rôle du soufre, comme élément déclencheur de la naissance d’un enfant.
Le couple calcium/soufre est impliqué dans tous les métabolismes du corps humain. En effet, ces deux éléments combinés sont nécessaires à la vie de toutes le cellules et en priorité à celles des organes tels que cerveau, sang, foie (et digestion), thyroïde, pancréas, glandes surrénales, os, peau... où les cellules gliales s’activent avec la calcium (les cellules gliales entourent tous les neurones assurant l’interface entre les neurones et les vaisseaux sanguins : elles constituent p. ex. la myéline de nombreux nerfs ou l’essentiel de la matière des tissus blancs qui caractérisent certains organes vitaux (cerveau, thyroïde, pancréas, glandes surrénales, ovaires, testicules, blanc de l’oeil, prostate, placenta, cordes vocales...)).
On comprend que, lorsque le métabolisme osseux est perturbé, il va fournir moins de calcium et toutes les cellules du corps en subissent le contrecoup immédiat, plus durablement si le désordre persiste. Le cerveau est le premier touché par ce dysfonctionnement. Le premier élément limité c’est l’oxygène. Si le cerveau et les nerfs sont moins oxygénés, ils vont fatiguer d’avantage et certains symptômes de cette fatigue vont apparaître.
Calcium/Magnésium (Ca, Mg)
En augmentant l’apport de Magnésium, on empêche calcium, phosphore et silicium de jouer à terme leurs vrais rôles.
En cas de résistance à l’insuline, on constate une faible concentration intracellulaire de magnésium, mais par contre une concentration plus élevée de calcium intracellulaire libre. D'après une étude, un déficit en magnésium influence la résistance à l'insuline.
Bien des propriétés physiologiques attribuées au magnésium appartiennent en fait au calcium, qui est un métal alcalin très actif, alors de le magnésium est très peu actif chimiquement (que dans environ 300 réactions chimiques).
Calcium/Phosphore (Ca, P)
L’importance du couple phosphore/calcium est ignorée. Le phosphore ne se restreint pas qu’aux os. C’est le moteur de l’énergie vitale, avec ADP et ATP, pivots multiples du cycles de krebs, opérationnel dans les transformations métaboliques de tous les tissus et de toutes les cellules.
La présence de phosphore (phosphaturie) dans le corps est conditionnée par une calcémie bien régulée, autant que par le bon état des os (squelette = lieu de stockage).
La régulation du pH et la fonction collagène se reposant sur l’action du calcium, fonctionnent aussi avec le phosphore de l’ADP et de l’ATP.
Calcium/Fer (Ca, Fe)
Le fer joue, avec le calcium et le soufre, un rôle important dans
Le fer se remarque en colorant certains tissus et organes en rouge. Son rôle de porteur d’oxygène depuis des poumons jusqu’aux diverses parties du corps, est connu de tous, mais tout le corps n’est pas rouge...
Des parties vitales sont spécifiquement blanches : le cerveau, la thyroïde, le pancréas, les glandes surrénales, les ovaires, les testicules... Dans ces tissus, le calcium prend le relais du fer pour transporter à l’intérieur des organes, l’oxygène indispensable au fonctionnement.
Dans le cerveau, les échanges électriques intenses dans les deux hémisphères pourraient être compromis si c’était le fer qui apportait l’oxygène dans les cellules cérébrales. La nature, en sélectionnant le calcium pour cette fonction locale, a établi une sécurité qui met notre pensée à l’abri d’un risque de court-circuit, qu’une fragilité chimique pourrait provoquer. La présence du calcium va se révéler importante autour des artères et artérioles, qui amènent le sang dans le cerveau.
La couleur des glandes surrénales et du pancréas (rosé ou blanchâtre) montre que dans ces organes aussi, le calcium l’importe sur le fer pour oxygéner ces parties vitales. Ce qui confirme le rôle du pancréas dans la régulation du calcium. C’est grâce au calcium que l’oxygénation de toutes les cellules des tissus blancs est optimale : cerveau, toutes les glandes endocrines et exocrines, le blanc de l’oeil, les cordes vocales, les cellules gliales...
Ce détail permet d’envisager certaines similitudes entre les cellules des glandes surrénales et celles du cerveau. Il ne s’agit pas de dire que les surrénales sont un deuxième cerveau, mais il convient de comprendre pourquoi tant d’hormones sont produites à cet endroit, pour réagir impulsivement à tous les stress.
Calcium/Manganèse (Ca, Mn)
Le rôle du manganèse est encore sous-évalué parce que l’on croit que le magnésium peut le remplacer. Les cures de magnésium n’aboutissent qu’à perturber l’organisme qui se porte bien mieux et plus vite, avec un apport en calcium et manganèse, par des aliments qui permettent de les assimiler.
Manganèse et Calcium définissent une action qui va des glandes surrénales aux os (lombaires puis le squelette). A partir du manganèse, toute modification hormonale engendre une remise en cause totale du cycle du calcium avec modification de l’oxygénation du cerveau et des glandes endocrines, de la vie cellulaire et de la structure osseuse.
Les glandes surrénales (siège de l’émotionnel avec les diverses hormones régulant le stress) sont stimulées par du manganèse (qui est par ailleurs stocké en réserve dans les os). Lorsqu’une émotion survient, ce manganèse va être appelé des os vers les surrénales. Les ostéoclastes vont se mettre en oeuvre, libérant simultanément du calcium. Le taux de calcium augmentant, la thyroïde va être stimulée.
Calcium/Soufre/Manganèse (Ca, S, Mn)
Lorsqu’un changement mental ou physique intervient, il provoque la stimulation des glandes surrénales, qui doivent produire immédiatement une cinquantaine d’hormones pour que tout le corps réagisse d’une façon cohérente. Pour cette production urgente, les surrénales ont besoin d’un apport de Mn, qu’elles vont puiser dans les os. Une réaction en chaîne se déclenche impliquant Ca/S/Na/K...
Depuis la découverte des hormones de synthèse et de leurs effets, personne ne s’est jamais intéressée au processus Mn/Ca/S… Pourtant, les hormones ne sont que des messagers chimiques avec comme rôle de stimuler une fonction chimique qui ne s’articule que sur des éléments chimiques. A la poste, le facteur livre les lettres mais ce n’est pas lui qui les écrit, ni lui qui les lit. Le rôle du facteur est uniquement d’acheminer un message...
Le processus Mn/Ca/S obéit à une logique qui fait intervenir de nombreuses hormones à chaque étape. Si l’on ignore l’élément acteur dans le métabolisme, l’emploie des hormones ou de molécules aussi appropriées soient-elles, devient dangereux. Agissant sur leur fonction, la plupart des prescriptions chimiques provoque des désordres dans les cycles Ca et S. Ce qui donne des effets “secondaires” mais indésirables dans les métabolismes osseux, dans le fonctionnement du sang et du foie. Et comme on se préoccupe plus de la santé de tout le corps, chaque spécialiste s’efforce d’améliorer l’état du métabolisme dont il a le charge, renvoyant à d’autres spécialistes le soin de remettre en ordre les métabolismes perturbés par la cascade chimique.
Les 3 éléments (Mn, Ca, S) existent en quantité significative dans : fromage de Comté, oeufs, noisettes, noix, amandes, café, pain, chocolat, oignons, choux...
En tout cas, lorsqu’une personne est handicapée par des soucis qui signalent des désordres dans le cycle du calcium, une application naturelle qui apporte en soutien Calcium/Soufre combinés en application en externe (absorption par la peau (bain et masques d’eaux sulfo-calciques, massages avec un galet de soufre...) et alimentation naturelle orientée calcium/soufre ... ) pourrait très bien répondre à l’ensemble des problématiques de santé. L’argile associée aux eaux sulfo-calciques va augmenter le bien-être rendu par ces soins. Les éléments supplémentaires vont stimuler en plus les métabolismes où ils jouent un rôle (fer → sang, sodium/potassium → nerfs...). La présence de manganèse est un atout et est généralement identifiée par une légère coloration noire qui teinte l’eau comme il teinte le café où il est très présent.
Préparer une eau sulfo-calcique à la maison?
Il suffit de se procurer un peu de plâtre (plâtre de Paris, plâtre de modelage). C’est du sulfate de calcium à 100%. Ce plâtre dilué dans de l’eau (2 à 3 c.à.soupe de plâtre pour 6 L d’eau (3g par L) suffit pour soit un bain de pieds ou de mains, soit une application sur des zones douloureuses). En pratiquant ce bain un quart d’heure par jour pendant 4 ou 5 jours, ceux qui en souffrent, sentiront s’atténuer leurs douleurs dorsales ou les soucis de jambes lourdes... On peut aussi badigeonner des parties douloureuses du corps avec le même mélange.
Afin d’amplifier les effets de cette pratique à domicile, sachant que le manganèse est un atout complémentaire, il est recommandé de choisir des produits alimentaires qui apportent du manganèse (légumineuses, céréales, grains ou graines, noix, noisettes, avocats, radis... ainsi que poissons, mollusques, crustacés...).
Voir aussi : https://www.chimienaturelle.fr/platre-de-paris
Voir aussi : https://www.chimienaturelle.fr/
ZOELHO (c) 2006 - 2025, Paul Van Herzele PharmD Dernière version : 06-juil.-25
Avertissement :
Le lecteur gardera en permanence à l'esprit que les propriétés curatives décrites ne remplacent en aucun cas l'avis médical toujours indispensable dans l'établissement d'un diagnostic et dans l'appréciation de la gravité de la pathologie. Par contre, nous stimulons l'utilisateur à prendre lui-même des décisions relatives à sa santé, basées sur sa propre recherche, toujours en dialogue avec un professionnel de santé.
En tout état de cause, l'utilisation de ce programme s'effectue sous les seuls contrôles, directions, risques et responsabilités de l'utilisateur.