Zoëlho, vers un mode de vie conscient.

Le profil psychique

 

Dernière mise à jour : 2021.11.19

 

 

"Il n'existe aucun médicament qui guérit ce que le bonheur ne guérit pas"  (Gabriel Garcia Marquez).

 

Nous sommes plus que la somme de nos muscles, articulations et organes. On dispose également de sentiments, d'un pouvoir intelligent et d'une conscience. L'ensemble se traduit, à côté d'un corps physique bien connu, en un corps émotionnel, mental et spirituel. La façon dont ces différents corps fonctionnent et interagissent diffère pour chacun entre nous.

 

Il est vital d'accorder de l'importance au physique comme au psychique, à l'hygiène physique comme à l'hygiène psychique ! La physique quantique avait déjà montré que particule et énergie sont les traductions de la même chose (la matière n'étant que de l'énergie condensée comme l'a démontré Einstein) ; leur interchangeabilité (irréfutable) est déjà une indication de la nécessité de prendre en compte ensemble le tandem  matière et immatière (et donc physique et psychisme).

 

Il y a des gens qui goûtent le monde avec une succession de petits plaisirs incessants, le petit plaisir du lever, du petit-déjeuner, du bavardage, le petit plaisir du temps et des bêtises de la vie.

 

Il y a des gens qui goûtent la vie avec une sorte de parfum amer. Le matin, le lever est difficile, le bavardage les ennuie. Ils n'ont pas le plaisir des petites choses.

 

Et dans notre monde moderne et agité, la plupart entre nous n'arrive plus à trouver la paix intérieur. Avec tous leurs gadgets, chaque instant, les gens cherchent à s'occuper avec une activité extérieure. Pour beaucoup d'entre nous, ne rien faire, s'asseoir et s'occuper de son seul monde intérieur, rêvasser, s'amuser mentalement... est devenu très difficile.

 

Just thinking...

 

Sommaire :

 

Une chimie de bonheur ?

 

La résilience mentale

 

Sain de corps et d'esprit

 

Les moments-clés de la vie

 

Le bonheur

 

Contenu :

Une chimie de bonheur ?        

 

L'organisme possède à peu près 300 à 400 neurotransmetteurs. On a isolé chimiquement une quarantaine, dont les deux plus importants, la sérotonine et la dopamine.

 

On sait avec certitude que certains individus sont génétiquement des gros transporteurs de sérotonine ou de dopamine. D'autres sont des petits transporteurs. Mais on en sait pas en déduire que les gros transporteurs de sérotonine vont être heureux et les petits malheureux.

 

La sécrétion de ces médiateurs est très souvent façonnée par le milieu. P. ex., la routine du quotidien rendra heureux les petits transporteurs, alors qu'elle fera mourir d'ennui les gros transporteurs. En période de guerre, les gros transporteurs sont les héros. Ils sont en stimulus constant, leur vie a un sens, on les décore. En période de paix, on les met en prison. Ils sont malheureux. En période de paix, les petits transporteurs sont "routinisés" à l'école et s'épanouissent très bien. En période de guerre, ils ont peur de tout, tout le temps, ils sont malheureux. C'est le contexte qui fait la différence.

 

Remarque l'analogie avec le TDAH (un trouble de transport de la dopamine?)...

 

Selon les conditions éducatives, le cerveau prend l'habitude d'envoyer des informations de manière préférentielle vers une "zone de souffrance" ou vers une "zone d'euphorie". Si c'est dans la partie de souffrance, les gens souffrent tout le temps. Si c'est dans la partie d'euphorie, ils sont heureux. Une autre éducation, un autre contexte circuitent le cerveau de telle manière que la même information prend l'habitude de se frayer un chemin vers telle ou telle partie.

 

Toute une partie du cerveau est sculptée, façonnée, circuitée par les pressions du milieu. Chez l'enfant p. ex., l'entourage sera déterminant sur le circuit neuronal qui se met en place et qui lui donne un goût du bonheur ou une appétence au malheur. C'est le pétrissage des gènes par le milieu. Il est très important de ne pas rater les premières années de la vie d'un enfant, parce que c'est alors qu'on lui donne le goût du bonheur ou le goût du malheur. Le milieu est un façonnement permanent. Tout au cours de la vie, on est pétri par le milieu. C'est pourquoi le bonheur est un travail constant.

 

Toutefois, on peut avoir vécu des années malheureuses dans l'enfance et savourer le bonheur à l'âge adulte. Par la résilience...

 

La résilience mentale         

 

La résilience, c'est la reprise d'un développement après un coup du sort ou de la vie qui nous a mis à l'agonie psychique.

 

Si une personne subit une agression violente (grande misère, guerre, incendie de son habitation, accident grave, ...), la personne est hébétée, morte psychiquement au point qu'il n'y a plus de différence entre sa manière de vivre et la mort. C'est la définition du traumatisme. La résilience incite la personne à voir en elle et autour d'elle ce qu'elle va faire de cette blessure qui est dans sa mémoire ou dans son corps, pour revenir à la vie.

 

"Il y a des choses qu'on ne peut voir qu'avec des yeux qui ont pleuré" ().

 

La douleur comme source de sagesse... (intelligence émotionnelle).

 

Au niveau moléculaire, lorsqu'un cerveau génétiquement et biologiquement sain n'est pas stimulé par la banalité du quotidien (dans le cas d'un bébé, le fait de jouer, de parler, d'être toiletté, grondé, nourri, ...), les neurones s'atrophient. C'est l'agonie neuronale. Le cerveau fond comme un muscle dont on ne se sert plus. Lorsqu'on réorganise autour de ces enfants au cerveau "fondu" un milieu à leur rythme et qu'une famille d'accueil se remet à leur parler, à jouer, à les nourrir, toiletter, gronder, on voit après une période que les neurones se sont remis à fonctionner. C'est la résilience neuronale.

 

Quand on est jeune, on crée des tas de circuits, qui sont "circuités" par les empreintes du milieu. Ce bouillonnement neuronal est particulièrement intense dans les quatre premières années de la vie avant de se ralentir. Cela rebouillonne au moment de l'adolescence quand on est amoureux puis cela se calme. Et cela rebouillonne ensuite à la faveur des événements de la vie. Cela veut dire qu'il y a toujours des moments de résilience possible et que rien n'est inexorable.

 

L'optimisme, un des plus importants courants énergétiques humains, offre un meilleur avenir que le pessimisme. Des optimistes vivent en moyenne 7 ans plus longtemps que les pessimistes et souffrent moins de troubles corporels à un âge avancé. Il existe d'autres courants énergétiques psychiques : enthousiasme, vigilance, zèle, relativisation, audace, persévérance, humour, ... Ce sont des formes énergétiques physiquement observables. En effet, le cerveau est un une réelle centrale d'énergie.

 

Sain de corps et d'esprit             

 

Nos premières préoccupations reposent sur des questions de "survivre" : respirer, manger, boire, dormir, sexe.... Ces préoccupations sont basées sur notre instinct physiologique de conservation. Si ces points sont satisfaits, nous pouvons rester "en vie". Mais ce n'est pas ce que l'on appelle "vivre", pour cela il nous faut passer aux stades supérieurs de la pyramide de Maslow, un classement hiérarchique de nos besoins.

 

 

Chaque individu se doit de satisfaire les besoins d'un premier niveau avant de pouvoir accéder à un niveau supérieur. On cherche d'abord à survivre avant d'assurer sa sécurité.

 

Notre comportement serait directement lié au niveau auquel nous sommes. Il ne servirait donc à rien de chercher à motiver quelqu'un sur une ambition d'accomplissement personnel, si l'on est en fait encore en situation de combat pour parvenir à subsister tout simplement.

 

L'accession à l'amour intervient dès le niveau 3, ainsi que la sensation d'appartenir à un groupe (amical, familial, professionnel, social). L'estime des autres, de soi et enfin l'accomplissement personnel se bâtissent à partir des 3 premiers niveaux qui sont en quelque sorte des fondations pour un développement personnel.

 

Il est bien clair qu'il faut nuancer ces passages d'un niveau à l'autre. On peut être en transition, ou sur plusieurs niveaux à la fois, et monter la pyramide autant que la descendre.

 

Cela n'est finalement pas si éloigné de la philosophie grecque qui partait sur 4 niveaux : les besoins physiques (qui doivent être satisfaits), les besoins plus sophistiqués (mais dont on peut se passer tels que le sexe p. ex.), les aspirations et ambitions (qui correspondent peu ou prou aux niveaux les plus élevés de la pyramide de Maslow), pour finir au niveau des aspirations non réalisables (comme l'immortalité). Etant irréalisables, elles peuvent faire effectivement rêver, mais aussi rendre malheureux, la dernière  étape n'est donc pas forcement celle du bonheur...

 

Les moments-clés de la vie       

 

Le bonheur est un travail constant. Etre malheureux, on l'est tous à des moments de la vie. Toutefois, il existe des moments-clés où tout peut se jouer à nouveau.

 

L'enfance n'est pas toujours le moment du bonheur, mais le moment des intensités émotionnelles de bonheur ou de malheur, et cela peut être parce que l'on sécrète beaucoup de neurotransmetteurs.

 

Outre la petite enfance, le premier moment sensible, c'est le premier amour. C'est le moment où l'on redevient attentif au monde et où l'on apprend un peu plus facilement. Pour des "mal partis" dans la vie, un premier amour peut leur apprendre à mieux aimer. On peut changer de style affectif. A l'inverse, des "bien partis" peuvent se casser la figure au moment du premier amour, parce que, pour eux, c'est trop dur, c'est un affolement, une angoisse. Ils vivent l'amour comme un traumatisme.

 

Il y a des gens qui tombent amoureux tardivement, à leur grande stupeur. Cela veut dire que la plasticité du cerveau, sa capacité à mettre en place des nouveaux circuits neuronaux, dure tant que dure la vie. En outre, avec l'âge, on a moins de malheurs parce que les déterminants du bonheur ou du malheur sont différents. La plasticité neuronale des personnes âgés est moins forte. Ils sont moins sensibles au contexte. Pour qu'un bébé soit bien, il suffit que sa mère soit présente. Pour les personnes âgées, quand ils veulent se donner un moment de bonheur, ils prennent la photo de leur enfance. Ils se créent eux-mêmes un moment de bonheur grâce à leur grand pouvoir d'historisation, ce que ne peut pas faire un enfant. Les âgés déclenchent leur bonheur avec la réminiscence.

 

Le bonheur         

 

Le bonheur et la richesse sont une question de perception et de positionnement.

 

La perception de la richesse est en effet étroitement liées à ses critères, ses attentes, ses ambitions, son niveau de vie et à son (souhait de) positionnement social. Ainsi, si la personne qui gagne deux fois gère moins bien ses finances, elle s’est peut-être endettée exagérément pour payer sa voiture de luxe, sa maison, ses vêtements de marque, et sera en fâcheuse posture en cas de coup dur. Alors, est-elle vraiment plus riche, au fond?

 

Plus fondamentalement, pour être heureux, on doit pour bien faire aussi être riche d’expériences, de sentiments, de contacts sociaux. Le bonheur est dans la représentation qu'on s'en fait. On est heureux quand on s'estime et quand on est estimé!

 

La confiance rend les relations plus profonde. Trop peu de confiance provoque des frictions. Dans les relations intimes, la confiance accroît à proportion que l'incertitude régresse. Les mots clés sont : sincérité et communication, honnêteté et respect. Toutefois, des beaux mots ne montrent qu'un comportement, ils donnent que de l'espoir. Ces mots doivent être traduits en actions, qui confirment, qui nourrissent la confiance. Avoir confiance en quelqu'un, c'est croire dans son intégrité et ses capacités. Une relation avec une personne en toute confiance est agréable. Fréquenter une personne avec méfiance est fatigant : dans une relation pleine de confiance, on peut mal exprimer ses pensées mais être compris, dans une relation peu confiante, des pensées bien formulées peuvent être mal interprétées.

 

Les gens heureux mettent plus l'accent sur les éléments positifs de leur vie que les autres. Ils cultivent les moments heureux.

 

La façon dont les couples se comportent face aux bonnes nouvelles est tout aussi importante, sinon plus, pour leur relation, que leur capacité à se soutenir dans les moments difficiles. Un soutien mutuel et de l'enthousiasme manifesté dans les bons moments sont essentiels à la bonne santé d'une relation de couple.

 

Les réponses passives aux annonces enthousiastes signent l'absence d'intérêt, et sont presque aussi délétères pour les relations du couple que les réponses désobligeantes.

 

Les partenaires des couples heureux ont plus d'émotions positives : la joie, la gratitude, la sérénité, l'intérêt, l'espoir, la fierté, l'amusement, l'inspiration, l'admiration et l'amour. Bien que toutes ces émotions soient importantes, la gratitude serait l'une des plus importantes dans les relations avec l'autrui.

 

Ils existent de nombreuses façons d'augmenter son score personnel d'émotions positives : essayer de rendre drôles ou plaisantes les tâches quotidiennes comme la préparation d'un repas, rechercher les occasions de remercier le partenaire, trouver chaque jour du temps pour partager quelque chose de positif qui est arrivée, exprimer régulièrement sa gratitude vis-à-vis des actes de gentillesse du partenaire (au lieu de les tenir pour définitivement acquis) : le comportement du partenaire est aussi très important lorsque tout va bien.

 

En outre, les couples où l'on pratique le plus souvent les bisous sont également ceux qui vivent les plus vieux... Mais ici on pénètre dans le domaine de l'immunité.

 

 

 

 

   ZOELHO (c) 2006 - 2024, Paul Van Herzele PharmD                        Dernière version : 09-avr.-24                

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