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Dernière mise à jour : 2021.11.19
Les parasites sont des organismes qui vivent au dépend de leur hôte. On retrouve ces parasites surtout dans les pays tropicaux où leur présence est liée aux conditions climatiques ou à une hygiène déficiente. Dans nos régions, les parasites les plus fréquents sont : protozoaires, vers, mites, tiques, poux et puces.
En théorie, une espèce est donc considérée comme "parasite" uniquement lorsque le bénéfice de la relation est manifestement unilatéral (parasitisme destructeur, voire rapidement mortel) pour l'hôte parasité.
En réalité, il existe aussi des parasites bénéfiques pour l'homme : des virus, bactéries et mycoses qui nous rendent des services. Leurs infections nous sont utiles : des infections modérées ne nous nuisent pas, au contraire, elles sont indispensables pour stimuler notre système immunitaire.
Mais parfois ces parasites commencent à proliférer.
Mais attention, sans des analyses spécifiques, 9 parasitoses sur 10 passent inapparçues! Voir p. ex. "Nutribilan, Immunité". Mesurer, c'est savoir...
Sommaire :
La classification des parasites alimentaires destructeurs
Les parasites utiles pour l'homme
Contenu :
D'abord, éviter de se faire remarquer : lorsqu'un corps étranger gagne notre organisme, notre système immunitaire le reconnaît et produit des anticorps spécifiques pour l'éliminer. Pour échapper à ce mécanisme de défense, les parasites modifient régulièrement le manteau de protéines qui les couvrent. Ainsi, les anticorps produits en réponse à la présence de parasites avec un premier type de manteau ne reconnaissent plus les parasites possédant le second type de manteau. L'organisme doit donc produire d'autres anticorps spécifiques à ce nouveau manteau et à tous les autres qui apparaîtront. De cette manière, il reste toujours des parasites qui échappent au système immunitaire et qui survivent.
Ensuite, garder son hôte en vie : ne pas se faire tuer par l'organisme infecté, c'est bien, mais garder celui en vie, c'est mieux. Pour augmenter ses chances de transmission, un parasite a plutôt intérêt à ce que son hôte vive suffisamment longtemps. En effet, quand notre système immunitaire réagit trop fort à une infection, les mécanismes de protection se retournent contre ses propres cellules, ce qui a des effets délétères sur la santé et peut entraîner la mort de l'hôte. Pour que cette issue fatale survienne le plus tard possible, certains parasites arrivent à moduler notre système immunitaire afin qu'il ne réagisse pas excessivement.
Normalement, des cellules T régulatrices (Treg) assurent l'équilibre entre les 2 systèmes immunitaires TH1 et TH2, et calment aussi bien l'activité de TH1 que celle de TH2 (voir : "Réponse immunitaire, réponse à l'antigène"). Toutefois, la domination de TH1 entraînera une réaction auto-immune et celle de TH2 une réaction allergique. Et un système TH1 suractivé déprimera le système TH2, et inversement. Les parasites seraient capables d'activer les Treg afin de déprimer le système immunitaire de l'hôte et d'assurer leur survie.
Dans notre région, la plupart des problèmes reliés aux parasites se situent au niveau de l’intestin sous forme de vers intestinaux à moins qu’il ne s’agisse d’une infection transmise sexuellement. Il s'agit donc en général d'infections parasitaires d'origine alimentaire.
Plusieurs aliments peuvent être à l'origine d'infections parasitaires. Ce sont notamment les produits carnés et les produits de la pêche, de même que certains aliments dits exotiques (cuisses de grenouilles, escargots, limaces, ...). Il en est de même de certains légumes tels que la laitue, le céleri ou le persil contaminés par des larves suite à l'irrigation des eaux contaminées.
Les parasites capables d'infections alimentaires peuvent être classés en 4 groupes :
les nématodes : p. ex. Trichinella spiralis (trichinose) ; infection via la viande de cochon et de porc,
les cestodes : p. ex. le ténia ; infection via la viande contaminée, bovine, porcine ou de poisson, crue ou insuffisamment cuite,
les trématodes : p. ex. Clonorchis sinensis et Opithorchis sp. qui sont des vers commun du foie ; infection via la consommation de produits crus ou insuffisamment cuits,
les protozoaires : p. ex. Giardia lamblia et Entamoeba histolytica ; via la consommation d'eau contaminée ou d'aliments irrigués par des eaux résiduaires. Le toxoplasma gondii y fait partie également, via les fèces de chat ou de viandes contaminées (porc, mouton, chèvre).
Tous les parasites ne sont pas toujours destructeurs, certains sont utiles, même indispensables pour l'homme. Comme les bactéries qui colonisent nos intestins. Toutefois, lorsqu'ils commencent à proliférer sans cesse, ils peuvent provoquer des maladies. Même scénario avec des virus et des mycoses. Le maintien de l'équilibre entre le hôte (notre corps) et le parasite est donc d'une importance capitale.
Dans un organisme sain, les virus, bactéries et mycoses vivent en symbiose avec leur hôte. Ils se nourrissent avec des déchets qui s'accumulent dans nos intestins, le sang et les tissus. Ainsi dans nos intestins, les mycoses aident à éliminer les sucres en excès et les bactéries aident à dégrader les protéines en putréfaction.
Se pose la question de savoir si la prolifération n'est pas plutôt la conséquence d'une accumulation de déchets que la cause de maladies? La prolifération est en effet la conséquence d'un corps malade. Dans un organisme avec peu ou sans déchets, les parasites ont aucune raison de proliférer. Si prolifération il y a, elle provoquera à son tour des symptômes et maladies.
P. ex. : un excès de sucres dans l'intestin entraînera la fermentation. Dans ce cas, les mycoses pourront se proliférer et migrer vers d'autres régions corporelles, entraînant des diverses plaintes et symptômes. En général, c'est le mycose qui est considéré comme coupable, bien que ce n'est pas lui. Ce sont les sucres raffinés qui sont à la source des problèmes.
En éradiquant les parasites avec des médicaments, et donc aussi leur effet inhibant sur le système immunitaire, l'organisme peut réagir d'une façon excessive contre des agents neutres (allergie) et même contre ses propres tissus (auto-immunité). En effet, en éradiquant les parasites, les Treg seront moins actives, et les Th1 en Th2 suractivées (voir plus haut). Dans notre monde industrialisé, désinfecté et stérilisé, où on essaie d'éradiquer les parasites à tout prix, des allergies et des maladies auto-immunes (MAI) s'observent de plus en plus. La colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, des allergies, le diabète... : ces maladies sont quasi inconnues dans les pays pauvres. Toutefois, dans les pays riches, où on éradique les parasites avec des antibiotiques, antiviraux et antihelminthiques, ces maladies sont en pleine expansion.
Qui plus est, nos écosystèmes en équilibre sont riches en parasites : des études ont montré que des infections de certains types de vers (helminth) activent le système TH2 et inhibent ainsi le système TH1. Leur application dans le traitement de l'arthrite rhumatoïde (une MAI caractérisée par un système TH1 suractivé) entraînait une dépression de la réponse immunitaire inflammatoire (et une diminution des plaintes) . Des résultats similaires ont été observés avec des vers dans la maladie de Crohn (avec Trichuris trichiura)
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, en cas d'allergie au acariens domestiques (avec Ankylostoma duodenale), et même dans le traitement de la sclérose en plaque (SEP, une MAI avec Trichuris suis), en retardant le processus de la maladie, en améliorant la fonctionnalité des patients, en diminuant le nombre de rechute et en élargissant les périodes de rémission
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. Le médicament efficace, ce sont les parasites!
La prévention d'infections parasitaires passent par l'utilisation d'eau potable que ça soit pour la consommation, l'irrigation ou le nettoyage des aliments.
Une cuisson appropriée des aliments avant leur consommation réduit considérablement le risque d'infection parasitaire. Les fruits et les légumes qui sont mangés crus, doivent être soigneusement lavés avant leur consommation.
Une hygiène excessive, des antibiothérapies inutiles et l'administration d'anthelminthiques doivent être évitée, si possible. L'éradication parasitaire totale (virus, bactéries, mycoses, vers...) présente plus d'inconvénients pour notre santé et entraîne des mutations et de la résistance médicamenteuse.
Prévenez un excès de substances et micro-organismes pathogènes avec des produits naturels, empêchant ainsi leur éradication totale et préservant leurs effets bénéfiques sur notre santé. Nous avons besoin de parasites pour rester en bonne santé.
Les plantes suivantes sont capables de tuer plus de 100 types de parasites, sans les éradiquer, sans effets indésirables :
Noyer noir (Juglans nigra) :
c'est surtout la partie charnue (le brou) qui présente des propriétés antiparasitaires : antivirale, antibactérienne, antimycosique et anthelminthique.
3 x 20 gouttes de la teinture par jour
Clou de girofle (Eugenia caryophyllata) :
tue des vers, des bactéries et certaines pathogènes présents dans l'alimentation (Campylobacter, Salmonella E, E. coli, Listeria et Staphylocoques). Action antivirale sur le virus de Herpes type 1 et sur le CMV (Cytomégalovirus). Les clous de girofle stimulent la détoxication hépatique.
extrait de clous de girofle 3 x 250mg/jour
Absinthe (Artemisia absinthium) :
anthelminthique, antiparasitaire (bactéries, mycoses) ; favorise la production de bile et soutient la fonction hépatique.
3 à 5g de l'extrait aqueux par jour
3 x 10 gouttes de teinture par jour
D'autres plantes utiles contre des parasites :
Psyllium (Plantago ovato)
Ail (Allium sativum)
Citrouille, graines (grillées)
Papaye, graines (séchées)
Poireau, oignons, radis, fenouil, gingembre, aloë vera...
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