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Le profil d'acides gras

 

Dernière mise à jour : 2021.11.19

 

 

Pour l'organisme, les graisses ne sont pas uniquement un dépôt de réserves énergétiques. Elles jouent également un rôle important dans le maintien de la santé. Les acides gras poly-insaturés veillent sur les états inflammatoires, l'immunité et la coagulation. Les acides gras essentiels de type oméga 3 et 6 sont indispensables pour le fonctionnement optimal de l'organisme. Un excès d'acides gras ω6  peut provoquer des réactions inflammatoires, les acides gras oméga3 peuvent inhiber leur développement. Idem en cas de carence en acides gras ω3.

 

En effet, le tissu adipeux est un vrai organe : il produit des hormones, cytokines et enzymes qui jouent un rôle dans le métabolisme. On sait que la masse adipeuse au niveau de l'abdomen est plus néfaste pour la santé, parce qu'elle est impliquée plus activement dans le métabolisme que la masse adipeuse située au niveau des hanches.

 

A contrôler en cas de : baisse immunitaire, troubles ORL, allergie, asthme, troubles cutanés (sécheresse, vieillissement), désagréments féminins, troubles rhumatismales et inflammatoires chroniques...

 

Un résumé pour expliquer les différentes propriétés des principaux acides gras présents dans l'organisme :

 

Sommaire :

 

Les acides gras saturés

 

Les acides gras mono-insaturés

 

Les acides gras poly-insaturés du type ω6

 

Les acides gras poly-insaturés du type ω3

 

Les acides gras "trans"

 

Côté pratique

 

Contenu :

Les acides gras saturés :           

 

 

    • est un acide gras saturé à longue chaîne (C14:0) : il ne possède aucune double liaison C-C (:0)

    • est présent principalement dans les graisses d'origine animale :

      • la viande grasse (haché, entrecôte, langue de boeuf, langue de porc, lard, carbonnade de porc, saucisses...)

      • la charcuterie grasse (boudin noir, andouille, bacon, salami, saucissons...)

      • les fromages gras, la crème, le beurre, l'huile de coco, l'huile de palme...

    • son absorption et donc également son taux sérique sont augmentés par la présence de :

      • sucres rapides (sucre blanc, confiture, boissons rafraîchissantes, pâtes blanches bien cuites, pain blanc...)

      • alcool.

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.25 - 0.4% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges

    • cet acide gras présente un effet athérogène : il favorise la formation de plaques athéromateuses et le rétrécissement interne des vaisseaux, il élève le taux sérique du cholestérol et abaisse le taux de HDL-cholestérol.

 

 

 

    • est un acide gras saturé à longue chaîne (C16:0).

 

    • se trouve principalement dans des graisses d'origine animale (graisse de brebis, beurre, oeufs) et dans des préparations industrielles (pâtes à tartiner, biscuits...)

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 21.16 - 22.44% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges

      • cet acide gras présente un effet athérogène : il favorise la formation de plaques athéromateuses et le rétrécissement interne des vaisseaux, il élève le taux sérique du cholestérol.

 

 

 

    • est un acide gras saturé à longue chaîne (C18:0).

 

    • se trouve principalement dans des graisses d'origine animale (viandes grasses, oeufs) et dans le chocolat. Aussi dans des produits alimentaires industriels.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 13.43 - 15.59% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges ; cet acide gras :

      • ne présente pas d'effet athérogène et n'élève pas le taux sérique du cholestérol : il n'est donc pas mis en relation avec le développement d'affections cardiovasculaires

      • est converti par le foie en acide oléique, un acide gras mono-insaturé

      • toutefois, l'excès peut nuire à la santé.

 

 

 

    • est un acide gras saturé à longue chaîne (C15:0).

 

    • se trouve principalement dans des produits laitiers entiers (lait, yaourt, fromage blanc, beurre, crème...).

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.15 - 0.45% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • cet acide gras présente un effet athérogène : il favorise la formation de plaques athéromateuses et le rétrécissement interne des vaisseaux, il élève le taux sérique du cholestérol.

 

Les acides gras mono-insaturés (AGMI) :           

 

 

    • est un acide gras mono-insaturé à longue chaîne (C16:1) possédant une double liaison (:1) située entre le 7ème et 8ème atome de carbone, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga7. L'acide palmitique représente sa forme saturée (voir plus haut).

 

    • contrairement aux acides gras "trans" fabriqués industriellement lors de l’hydrogénation d’huiles végétales ayant été clairement associés à un risque accru de maladies cardiaques, l'acide trans-palmitoléique se trouve naturellement et exclusivement sous forme estérifiée dans les produits laitiers, dans le gras de la viande/foie et du poisson, mais également dans les huiles végétales (noix de macadania, argousier)

      • son apport alimentaire n'est pas indispensable puisque cet acide gras peut être fabriqué par l'organisme par oxydation à partir de l'acide palmitique (C16:0) par l'intermédiaire de l'enzyme D9D (delta-9-désaturase).

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.1 - 0.22% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges

      • la substitution isocalorique dans l'alimentation d'hydrates de carbone par des AGMI a un effet positif sur le rapport "cholestérol total / HDL-cholestérol".

      • cet acide gras pourrait agir positivement sur la sensibilité à l'insuline Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 : des niveaux circulants plus élevés d'acide trans-palmitoléique sont associés à des niveaux optimaux de cholestérol sanguin, de marqueurs inflammatoires et d’insuline. Entraînant un effet positif sur le développement de maladies  cardiovasculaires et inflammatoires et du diabète Mozaffarian D, Cao H, King I, et al. Trans-Palmitoleic Acid, Metabolic Risk Factors, and New-Onset Diabetes in U.S. Adults. Annals of Internal Medicine, December 21, 2010. .

 

 

 

    • est un acide gras mono-insaturé à longue chaîne (C18:1) possédant une double liaison (:1) située entre le 7ème et 8ème atome de carbone, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga7.

 

    • se trouve dans la graisse du lait, accompagné de l'acide trans-vaccénique naturel chez les ruminants (voir plus loin) ; des valeurs élevées de l'acide cis-vaccénique indiquent une alimentation du type méditerranéen.

      • son apport alimentaire n'est pas indispensable puisque cet acide gras peut être fabriqué par l'organisme par oxydation à partir de l'acide palmitoléique (C16:1) par l'intermédiaire de l'enzyme élongase.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.67 - 0.96% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • la substitution isocalorique dans l'alimentation d'hydrates de carbone par des AGMI a un effet positif sur le rapport "cholestérol total / HDL-cholesterol".

      • une relation positive entre le développement d'un cancer mammaire et cet acide gras a été observée, pouvant supposer une activité anticarcinogène Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

 

 

 

    • est un acide gras mono-insaturé à longue chaîne (C18:1) possédant une double liaison (:1) située entre le 9ème et 10ème atome de carbone, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga9.

 

    • se trouve principalement dans l'huile d'olive (55 à 80%), l'huile de pépins de raisin (15 à 20%), le beurre de karité (40 à 60%), les avocats et dans les graisses de volaille (foie d'oie).

      • son apport alimentaire n'est pas indispensable puisque cet acide gras peut être fabriqué par l'organisme par oxydation à partir de l'acide palmitoléique (C16:1) par l'intermédiaire de l'enzyme élongase

      • dans l'organisme, l'acide oléique peut également être formé à partir de l'acide stéarique via l'enzyme D9D.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 8.28 - 10.95% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • la substitution isocalorique dans l'alimentation d'hydrates de carbone par des AGMI a un effet positif sur le rapport "cholestérol total / HDL-cholesterol".

      • bien que l'acide oléique soit très important pour la santé, une consommation excessive peut perturber la fonction de certaines enzymes.

 

Les acides gras poly-insaturés (AGPI) du type ω6 :           

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C18:2) possédant 2 doubles liaisons (:2) dont la première est située sur la 6ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga6.

 

    • se trouve principalement dans la plupart des huiles végétales (de tournesol, de carthame, de pépins de raisin, de maïs, d'arachide)

      • son apport par l'alimentation est essentiel car l'organisme n'est pas capable de le produire.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 6.5 - 8.9% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • dans l'organisme, le LA n'est pas actif tel quel mais doit d'abord être transformé vers le GLA (C18:3), en présence des cofacteurs Fe et Mg. Le GLA peut être converti ensuite en DGLA (C20:3) et finalement, mais d'une façon limitée, en AA (C20:4).

      • le LA intervient dans la construction de la membrane cellulaire et diminue les taux de cholestérol : une huile avec un rapport "acide linoléique (LA) / acide alpha linolénique (ALA)" plus élevé abaisse mieux les taux de cholestérol vis-à-vis d'une huile présentant un rapport plus bas Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

      • le LA ainsi que l'ALA (voir plus loin) montreraient la même efficacité pour diminuer le risque d'affections cardiovasculaires ischémiques Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

      • un apport trop important d'acides gras oméga6 déprime l'immunité et joue un rôle pro-inflammatoire dans le développement d'artériosclérose, de rhumatisme et d'arthrite : pour cette raison, une surconsommation d'acides gras oméga6 doit être éviter ; la consommation d'huile d'olive pauvre en acides gras oméga6 est donc recommandée.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C18:3) possédant 3 doubles liaisons (:3) dont la première est située sur la 6ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga6....

 

    • se trouve dans plusieurs huiles (d'onagre, de bourrache, de tournesol, de carthame, de pépins de raisin, de maïs, de mûres (Black current), d'arachide).

      • dans l'organisme, le GLA peut être formé à partir de l'acide linoléique non actif.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.04 - 0.09% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • dans l'organisme, le GLA peut être transformé rapidement en DGLA et absorbé avec l'aide de la vitamine B6.

      • un apport trop important d'acides gras oméga6 déprime l'immunité et joue un rôle pro-inflammatoire dans le développement d'artériosclérose, de rhumatisme et d'arthrite : pour cette raison, une surconsommation d'acides gras oméga6 doit être évitée ; la consommation d'huile d'olive pauvre en acides gras oméga6 est donc recommandée.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C20:3) possédant 3 doubles liaisons (:3) dont la première est située sur la 6ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga6.

 

    • aucun aliment n'est riche en DGLA (sauf le lait maternel).

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 1.64 - 2.49% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges

      • dans l'organisme, le GLA peut être transformé rapidement en DGLA et absorbé avec l'aide de la vitamine B6.

      • ensuite, le DGLA est incorporé dans les membranes où il peut être converti en eicosanoïdes tels que prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes, des substances comparables aux hormones et importantes dans les processus immunitaires et inflammatoires, ainsi que dans la coagulation et le régulation de la tension artérielle.

      • toutefois, les eicosanoïdes formés à partir du DGLA sont nettement moins actifs que ceux formés à partir d'AA : un apport plus élevé d'AA (viande...) est donc responsable de taux accrus de médiateurs pro-inflammatoires. Dès que le rapport des différents précurseurs des eicosanoïdes change, la production des différents eicosanoïdes change.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C20:4) possédant 4 doubles liaisons (:4) dont la première est située sur la 6ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga6.

 

    • l'AA se trouve abondamment dans l'huile d'arachide, les noisettes, le jaune d'oeuf, les diverses sortes de viande et les abats.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 11.00 - 12.94% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • l'AA peut être converti en eicosanoïdes tels que prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes, des substances comparables aux hormones et importantes dans les processus immunitaires et inflammatoires, ainsi que dans la coagulation et le régulation de la tension artérielle.

      • toutefois, les eicosanoïdes formés à partir du DGLA sont nettement moins actifs que ceux formés à partir d'AA : un apport plus élevé d'AA (viande...) est donc responsable de taux accrus de médiateurs pro-inflammatoires. Dès que le rapport des différents précurseurs des eicosanoïdes change, la production des différents eicosanoïdes change.

      • un apport trop important d'acides gras oméga6 déprime l'immunité et joue un rôle pro-inflammatoire dans le développement d'artériosclérose, de rhumatisme et d'arthrite : pour cette raison, une surconsommation d'acides gras oméga6 doit être éviter ; la consommation d'huile d'olive pauvre en acides gras oméga6 est donc recommandée.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C22:5) possédant 5 doubles liaisons (:5) dont la première est située sur la 6ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga6.

 

    • seulement des traces de DPA se trouvent dans l'alimentation.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.15 - 0.45% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • le taux de cet acide gras n'est pas un indicateur d'une consommation d'un aliment donné, mais confirme une éventuelle déficience fonctionnelle en acides gras oméga3 (EPA et DHA), puisque dans ce cas, son taux s'élève sensiblement.

 

Les acides gras poly-insaturés (AGPI) du type ω3 :           

 

Voir aussi : "Les acides gras essentiels".

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C18:3) possédant 3 doubles liaisons (:3) dont la première est située sur la 3ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga3.

 

    • se trouve en quantités importantes dans les graines/huiles de lin, les noix et le colza. AJR : 2g d'ALA/j.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.1 - 0.26% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • l'ALA est le précurseur d'une famille d'acides gras oméga3 (EPA, DHA), à condition d'une présence suffisante d'enzymes impliquées dans les diverses conversions (D5D, D6D, COX3, LOX2 : voir aussi : "Le profil PG-TX-LT").

      • l'ALA semble avoir d'impact direct et notable sur la progression de la maladie artérielle athéromateuse.

      • l'ALA ainsi que le LA (voir plus haut) seraient capables de diminuer le risque d'affections cardiovasculaires ischémiques bien que l'ALA n'aurait pas d'effet sur la concentration et la densité des différentes lipoprotéines sériques (LDL, HDL) Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

      • étant donné que l'ALA n'est pas stocké comme graisse mais est brûlé instantanément, les aliments riches en ALA (p. ex. les noix) ne contribuent pas à une prise du poids.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C20:5) possédant 5 doubles liaisons (:5) dont la première est située sur la 3ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga3.

 

    • se trouve en quantités importantes dans les poisson gras tels que saumon, sardine, hareng, maatje, anguille de mer... mais également dans les algues marines. La consommation de poissons d'élevage est moins recommandée car nourris avec des céréales (et antibiotiques?) à la place des algues marines.

      • la production endogène d'EPA (et de DHA) à partir d'ALA est insuffisante pour couvrir les besoins. D'où l'importance d'un apport suffisant d'EPA et de DHA par l'alimentation Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

      • le Conseil Supérieur de Santé en Belgique recommande un apport de DHA et d'EPA supérieur à 0,3 d'énergie%. Pour une personne qui utilise 2400 kcal par jour, cet apport doit être au moins de 800 mg par jour. Il n'existe pas de recommandations individuelles pour chacun de ces acides gras. Une alimentation moyenne belge apporte par jour environ 100 mg d'EPA et 300 mg de DHA Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.75 - 2.34% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • chez la personne présentant une hyperlipidémie modérée, des suppléments d'EPA et de DHA sous forme d'huile de poisson purifié exercent un effet variable sur les taux sériques des lipides, des lipoprotéines, du glucose et d'insuline, et sur la densité des particules LDL.

      • les acides gras EPA et DHA exercent tous les deux un effet cardioprotecteur et anti-inflammatoire.

      • cependant, par rapport au DHA, l'EPA déprimerait plus l'immunité et jouerait un rôle plus important dans les maladies mentales (dépression, TADH, états d'anxiété, syndrome bipolaire...) Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 . En effet, l'EPA est impliqué dans la fonction cérébrale.

 

 

 

    • est un acide gras poly-insaturé à longue chaîne (C22:6) possédant 6 doubles liaisons (:6) dont la première est située sur la 3ème liaison C-C, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique, et fait donc partie des acides gras oméga3.

 

    • se trouve en quantités importantes dans les poisson gras tels que saumon, sardine, hareng, maatje, anguille de mer... mais également dans les algues marines. La consommation de poissons d'élevage est moins recommandée car nourris avec des céréales (et antibiotiques?) à la place des algues marines.

      • la production endogène d'EPA (et de DHA) à partir d'ALA est insuffisante pour couvrir les besoins. D'où l'importance d'un apport suffisant d'EPA et de DHA par l'alimentation Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

      • le Conseil Supérieur de Santé en Belgique recommande un apport de DHA et d'EPA supérieur à 0,3 d'énergie%. Pour une personne qui utilise 2400 kcal par jour, cet apport doit être au moins de 800 mg par jour. Il n'existe pas de recommandations individuelles pour chacun de ces acides gras. Une alimentation moyenne belge apporte par jour environ 100 mg d'EPA et 300 mg de DHA Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 5.27 - 8.87% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • chez la personne présentant une hyperlipidémie modérée, des suppléments d'EPA et de DHA sous forme d'huile de poisson purifié exercent un effet variable sur les taux sériques des lipides, des lipoprotéines, du glucose et d'insuline, et sur la densité des particules LDL.

      • les acides gras EPA et DHA exercent tous les deux un effet cardioprotecteur et anti-inflammatoire.

      • le DHA est important pour la fonction cardiaque et joue essentiellement un rôle dans l'expression génétique, la fertilité (qualité du sperme) et dans le développement foetal et du nourrisson (multiplication cellulaire, durée de la grossesse et poids à la naissance, développement cérébral, nerveux et visuel) (pour cette raison, le lait maternel est riche en DHA). En effet, le DHA est impliqué dans le développement cérébral.

      • le DHA pourrait augmenter la densité des particules LDL et diminuer la tension artérielle.

 

L'indice oméga3 indique le pourcentage d'EPA + DHA parmi le total des acides gras de la membrane érythrocytaire. Le pourcentage idéal s'élève à 7.5 - 10%. Il peut être obtenu par un apport journalier de 500 - 1000mg d'acides gras ω3, selon le régime, le contexte génétique de l'individu, l' IMC, d'un état diabétique ... . Les sujets montrant un indice ω3 élevé (> 8%) auront 90% moins de risque d'affections cardiovasculaires par rapport à ceux avec un indiceω3 faible (inférieur à 4%). Comparable à la valeur HbA1c dans l'état glucosique chez la personne diabétique, l'indice ω3 est un indicateur fiable d'apport suffisant ou non d'acides gras ω3 (voir aussi : "Le nutribilan"). En Europe, Omegametrix GmbH est considéré comme le laboratoire de référence pour le dosage de l'index oméga3 original, utilisé dans les études cliniques.

 

L’utilisation des profils d’acides gras du sang chez des patients montrent qu’un taux élevé d’omega 3 est corrélé avec une réduction de la fréquence de certaines maladies mentales comme la dépression, ou neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Des observations confirmées par des études cliniques qui mettent en évidence le rôle central des acides gras polyinsaturés dans le fonctionnement de notre cerveau.

 

Les acides gras "trans" (AGT) :           

 

 

    • est un acide gras TRANS mono-insaturé à longue chaîne (C18:1) possédant 1 double liaison (:1) situé entre le 7ème et 8èmeatome de carbone, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique.

 

    • est naturellement présent en petites quantités dans les graisses de lait et dans la viande par hydrogénation bactérienne naturelle de l'acide cis-vaccénique dans le rumen chez les ruminants (voir plus haut).

      • cet acide gras trans est également formé lors des procédés industriels d'hydrogénation d'huiles végétales (fluide ---> solide) et est donc présent dans margarines, gâteaux, biscuits, céréales croustillantes, pâtisserie...

      • dans l'organisme, l'acide trans-vaccénique naturel "peut" être transformée à l'aide de l'enzyme D9D en CLA (des acides gras conjugués naturels, qui présentent un effet anticarcinogène chez l'animal, et qui diminuent les taux de triglycérides) ; toutefois, les acides gras trans obtenus par hydrogénation industrielle sont clairement associés à une augmentation du risque cardiovasculaire... Selon une étude, la majorité des acide gras trans des ruminants pourraient être aussi mauvais que les trans industriels ; mais ces derniers peuvent être facilement retirés des aliments !

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.1 - 0.16% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • les acides gras trans issus de techniques d'hydrogénation montrent des effets délétères prouvés sur la santé.

      • des études suggèrent un effet bénéfique d'un apport limité d'acides gras trans naturels Prof. Dr. A Christophe, UG, Nutrinews, 2007, nr. 1, pg 3 - 8 .

 

 

 

    • est un acide gras TRANS mono-insaturé à longue chaîne (C18:1) possédant 1 double liaison (:1) situé entre le 7ème et 8èmeatome de carbone, en comptant depuis l'extrémité opposée au groupe carboxylique.

 

    • cet acide gras trans est formé lors des procédés industriels d'hydrogénation d'huiles végétales (fluide ---> solide) et est donc présent dans margarines, gâteaux, biscuits, céréales croustillantes, pâtisserie... Une cuisson excessive par l'huile d'olive (qui devient alors toxique) peut également être la cause.

 

    • valeurs recommandées pour la santé : 0.08 - 0.11% de la fraction d'acides gras dans les globules rouges.

      • les acides gras trans issus de techniques d'hydrogénation montrent des effets délétères prouvés sur la santé.

 

Lire aussi : "Le nutribilan".

 

 

Côté pratique :           

 

Les suppléments suivants peuvent aider à corriger d'éventuels anomalies biologiques :

 

    • GLA :

      • selon les besoins, entre 120 et 500mg par jour (max. 2g/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, DGLA

    • DHA :

      • selon les besoins, entre 300 et 750mg par jour (max. 2g/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides, rapport oméga6/oméga3

    • EPA :

      • selon les besoins, entre 500 et 1500mg par jour (max. 3g/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides, rapport oméga6/oméga3, EPA, DHA

    • Vitamine C :

      • selon les besoins, entre 60 et 2000mg par jour (max. 3g/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides

    • Vitamine E :

      • selon les besoins, entre 20mg (30UI) et 200mg (300UI) par jour (max. 300mg (448UI)/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides

    • Flavonoïdes :

      • selon les besoins, entre 10 et 50mg par jour (max. 120mg/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides

    • Bêta-carotène :

      • selon les besoins, entre 0.8 (444UI) et 5mg (2777UI) par jour (max. 10mg (5555UI)/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, triglycérides

    • Zinc :

      • selon les besoins, entre 15 et 100mg par jour (max. 200mg/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : acide palmitique, acide stéarique, acide myristique, LA, GLA, EPA, DHA

    • ALA :

      • selon les besoins, entre 100 et 500mg par jour (max. 2g/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : rapport oméga6/oméga3

    • Vitamine B6 :

      • selon les besoins, entre 1 et 200mg par jour (max. 300mg/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : LA, GLA, EPA, DHA

    • Magnésium :

      • selon les besoins, entre 250 et 750mg par jour (max. 750mg/j)

      • ce composant exerce un effet favorable sur la ou les analyses suivantes : LA, GLA, EPA, DHA

 

 

 

 

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