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La lumière solaire

Dernière mise à jour : 2023-08-08

 

 

Dans la plupart des grandes civilisations, les hommes ont vénéré le soleil (le Dieu Rê chez les Egyptiens, le soleil Kin chez les Mayas...). Même aujourd'hui les Indiens d'Amérique latine perpétuent cette tradition, en particulier au Perou, où se déroule la grande fête de l'Inti Raymi, et au Mexique où des danseurs de la tradition aztèque se réunissent à Teotihuacan pour vénérer l'astre solaire du haut de la "pyramide du soleil".

 

L'année 2015 a été proclamée par l'UNESCO (United Nations Educational, Scientific, and Cultural Organization) comme "Année Internationale de la Lumière", afin de sensibiliser les citoyens du monde entier sur l'importance de la lumière pour la santé.

 

La lumière est une onde électromagnétique. Contrairement aux ondes radio, les particules de la lumière (ou ondes de lumière, appelées photons : voir "La biocommunication, la théorie quantique"), possèdent à certaines fréquences, le pouvoir d'amener des atomes vers un niveau énergétique supérieur. Ainsi, la lumière UV est tellement énergétique qu'elle peut briser certaines liaisons de molécules telles que l'ADN...

 

La couleur de la lumière est déterminée par la fréquence (et donc la longueur d'onde) du rayonnement électromagnétique que tous les objets émettent d'eux-mêmes. Les objets ont une couleur parce que nos yeux sont capables de percevoir la lumière de différentes longueurs d'onde et de filtrer les longueurs d'onde de la partie visible du spectre lumineux.

 

Inversement, un atome ou molécule excité peut générer une particule de lumière et ce photon présenterait une couleur qui correspond aux caractéristiques de l'atome.

 

Ces 2 propriétés sont fondamentales dans toutes les applications de la lumière.

 

Le soleil comme système de communication

 

Une hypothèse : lorsqu'on mange, on ingère de la lumière transformée. En effet, la lumière du soleil, une onde électromagnétique, absorbée par les plantes est ingérée par l’organisme pendant la digestion comme photons (ondes de lumière). L’énergie de ces photons est ensuite dissipée et distribuée dans tout le spectre des fréquences électromagnétiques. L’ADN est un des plus importants lieux de stockage de lumière et une des plus importantes sources d’émissions de biophotons. Ces émissions se font à faible intensité, étant donné que la communication s’effectue à un niveau quantique (voir : "La biocommunication, la théorie quantique"). Ces émissions de lumière sont suffisantes pour orchestrer le corps. La lumière comme système de communication. Les photons mettent en activation, d’une façon cohérente (ensemble), les processus du corps, comme un chef d’orchestre fait intervenir chaque instrument séparé dans l’accord musical produit par l’ensemble des musiciens, de son orchestre. La vitamine D, l'hormone solaire, joue également un rôle important dans cette communication intercellulaire. La biophysique et la biochimie réunies!

 

Des taux élevés de biophotons seraient un des avantages de manger cru!

 

Le soleil comme source d'énergie

 

Les plantes vertes sont capables via le processus de la photosynthèse de produire du glucose (et de l'oxygène) à partir de l'eau, de l'acide carbonique et du soleil. La plante utilise le glucose comme source et l'amidon comme réserve d'énergie. Ni l'Homme, ni l'animal peut convertir l'acide carbonique en hydrates de carbone. L'amidon d'origine végétale représente donc pour eux une importante source d'énergie (voir "Les fibres alimentaires"). Les arbres et les plantes convertissent donc l'énergie solaire en matière. La matière que nous respirons et mangeons.

 

Chez l'Homme, le mécanisme de la "cytochrome c oxydase (COO)" est le principal mécanisme qui explique comment la lumière d'une certaine longueur d'onde peut agir en profondeur dans notre système.

 

Dans les poumons quand on respire, l'oxygène est délivré à l'hémoglobine des globules rouges. Ils assurent le transport d'oxygène vers chaque cellule de l'organisme. D'une façon similaire, les aliments ingérés sont digérés et dégradés en glucose, graisses et glycogène. Et ce glucose est aussi délivré à chaque cellule.

 

Dès que le glucose est entré dans une cellule, il est converti dans la glycolyse en ATP et en pyruvate. Ensuite, les mitochondries transforment le pyruvate en produisant des produits secondaires tels que ATP, FADH et NADH, qui, combiné à l'oxygène dans la chaîne de transport d'électrons, produisent des ions d'hydrogène, nécessaires à l'activation de l'ATP-synthase.

 

Au bout de la chaîne de transport d'électrons, la COO associe le NADH et l'oxygène, permettant l'incorporation de 2 électrons supplémentaires. Les ions d'hydrogène formés (H+) permettent la production d'ATP par l'ATP-synthase.

 

Tant qu'on est en bonne santé, ce processus est en parfait équilibre. Dès qu'on est malade, stressé ou âgé, les mitochondries produisent des quantités excessives de NO. Toutefois, un excès de NO fixe la COO, arrête la consommation d'oxygène et donc aussi la formation d'ions d'hydrogène indispensables à la production d'ATP. Qui plus est, un excès de NO favorise l'oxydation en formant des radicaux libres tels que superoxyde et peroxyde d'hydrogène (H2O2). Ces radicaux libres entraînent oxydation, dysfonction mitochondriale (à l'origine de la plupart des maladies), inflammation et mort cellulaires.

 

La lumière d'une certaine longueur d'onde (PIR), intensité et durée (Photobiomodulation), peut rétablir l'équilibre en cassant la fixation  NO / COO, permettant le bon fonctionnement de la chaîne de transport d'électrons et la production d'ATP. La production de radicaux libres tels que superoxyde et peroxyde d'hydrogène chutera également, provoquant moins d'inflammation et de mort cellulaires.

 

 

La lumière solaire est composée de toute la gamme des rayonnements :

 

Les rayons IR (IR) : grande longueur d'onde, peu énergétique

 

Les rayons IR lointain (LIR) : 3000 - 1000 nm

Les rayons IR moyens (MIR) : 1400 - 3000 nm

Les rayons IR proches (PIR) : 700 - 1400 nm

 

Les rayons visibles : 400 -> 700nm

 

Rouge

Orange

Jaune

Vert

Bleu

Indigo

Violet

 

Les rayons ultraviolets (UV) : longeur d'onde courte, énergétiques

 

UVA (320 - 400nm)

UVB (290 - 320nm)

UVC (100 - 290nm)

FUVC (207-222nm) of Far UVC, UVC lointain

 

Rayons X (X-rays) : très énergétiques

 

LIR

 

Les rayons LIR sont absorbés par l'eau et ne pénètrent donc pas profondément dans les tissus. Ces rayons échauffent les couches superficielles de la peau, pouvant dénaturer les protéines présentes. Exemple : Sauna infrarouge, lampe IR...

 

PIR

 

En particulier les rayons PIR à des longueurs d'onde de 810 à 830 nm pénètrent facilement dans l'organisme et y exercent des effets biologiques. Par contre, les rayons PIR à longueurs d'onde plus élevées n'arriveront pas à pénétrer profondément.

 

Ces rayons PIR (53% de l'énergie solaire) stimulent les molécules chromophores :

 

 

 

 

 

 

Les rayons PIR pourraient structurer l'eau dans nos cellules :

 

 

 

Non seulement la nourriture mais aussi la lumière solaire nous fournit donc de l'énergie!

 

UV

 

Rayonnement électromagnétique dont la longueur d'onde est légèrement inférieure à la couleur violette de la lumière visible, d'où le nom "ultraviolet".

 

Les rayons UV stimulent les molécules chromophores dans la peau :

 

95% des rayons UV qui atteignent la Terre sont des rayons UVA et 5% des UVB (les UVC sont bloqués dans l'atmosphère). Ce rapport varie en fonction du niveau du soleil sur l'horizon : plus il est bas sur l'horizon, moins il y a des UVB (l'endroit sur terre et la saison sont donc aussi importants). Même en été, il y a relativement plus d'UVA que d'UVB le matin tôt et l'après-midi (se mettre au soleil à ces moments correspond donc à plus d'UVA et peu de vit D) et presque plus d'UVB en hiver! Parce que pour la synthèse endogène de vitamine D, il nous faut des UVB... Voir l'index UV du jour pour la Belgique et la France.

 

La lumière UV est également importante pour nos yeux. Mais des lunettes solaires et de vue bloquent les rayons UV. Il est donc important de s'exposer pleinement pendant une courte période au soleil, pendant les heures de midi, sans lunettes, sans chapeau, sans crème solaire, sans chemise... Se promener simplement au soleil...

 

Ensuite la protection s'impose.

 

UVC lointain (207-222nm) pourrait tuer des microbes (bactéries, virus...) sans endommager le tissu sain . Sans doute en collaboration avec la production de vitamine D sous l'influence de rayons UV.

 

La vitamine A est activée par les rayons UV.

 

Le soleil comme source de lumière

 

Mais pour nous, la lumière solaire n'est pas que de la lumière. Le spectre de la lumière solaire varie constamment dans le courant de la journée : ses couleurs, son intensité... Et c'est cette variation qui régule notre organisme. Par les yeux et la peau, notre système détecte la couleur de la lumière solaire autour de nous. Ces couleurs renseignent notre cerveau et nos centres hormonaux afin qu'ils savent faire face aux besoins spécifiques du moment et de l'endroit...

 

* Des récepteurs photosensibles localisés dans les yeux réagissent sur toutes les lumières visibles, mais sont les plus sensibles à la lumière bleue (bien qu'une lumière "invisible", 400-500 nm). La lumière blanche qui sort d'une LED est en réalité faite de lumière bleue que l'on a modifié avec du jaune pour en faire du blanc. En outre,  la lumière stimule l'activité cérébrale même chez les sujets totalement aveugles. Ce qui présente un problème puisque la technologie LED, (pauvre en lumières jaune et rouge mais un puissant émetteur de lumière bleue), est utilisée dans tous types d'écrans (Mobile, Tablette, Télé, Portable, Ordi, éclairage LED intérieur/extérieur) ...), en particulier le soir... Plus les LEDs sont blanches, plus la toxité est grande pour les yeux.

 

Le matin par contre, le lumière bleue apporte vivacité. La lumière diffusée par des LEDs a la même longueur d'onde potentielle que celle qui nous réveille, donc notre transition vers la physiologie de nuit est retardée de plusieurs heures... D'une certaine façon, avec tous nos gadgets, nous sommes tous devenus des travailleurs nocturnes...

 

Mais attention, trop c'est trop! La lumière bleue empêche la production normale de la sérotonine et perturbe celle de la méthionine par l'épiphyse. En outre, la lumière bleu perturbe la conversion de photons (lumière solaire) en courant électrique direct, empêchant ainsi le développement normal du système nerveux et du cerveau. Les acides gras DHA sont indispensables dans cette conversion. En effet, à l'aide de DHA, les électrons (dans la chaîne de transport d'électrons, mitochondries) sont chargés de photons, permettant des signaux électriques dans tous les membranes cellulaires. Trop de lumière bleue le soir inhibe cette conversion... et nous rend sans ressort le matin.

 

Une nuit noir, au même titre que s'exposer à la lumière solaire, manger sain, bouger et avoir des bonnes habitudes de sommeil, est un ingrédient clé pour une bonne santé!

 

* Les sources de lumières rouge et infrarouge délivrent en effet de l'énergie aux mitochondries, véritables usines énergétiques des cellules du corps humain. En effet, la synthèse endogène d'ATP serait impossible si une protéine, la cytochrome C oxydase, ne lui apportait pas du courant électrique, commandant tout le processus. Or cette protéine contient du fer et du cuivre, ce qui la rend hypersensible à la lumière rouge. En effet, la bonne longueur d'ondes dans la gamme des rouges (visibles) et infrarouges (invisibles) a un effet anti-inflammatoire, stimulant et revitalisant sur les cellules de tous nos organes : pour réparer, cicatriser, soulager... Les ultraviolets (UV) sont ainsi parfois utilisés pour traiter certaines pathologies cutanées, comme le psoriasis et le vitiligo (mais ici le degré d’exposition est rigoureusement contrôlé).

 

* La lumière verte provoque dans notre organisme une réaction en chaîne, favorisant la balance des réactions autonomes. Parce que la peau est en contact direct avec le système nerveux autonome. En effet, on peut considérer notre peau comme la partie externe de notre système végétatif. La lumière solaire influence ainsi plus que la peau : elle influence tous nos organes intérieurs. En hiver, la lumière solaire stimulera le système à produire suffisamment de chaleur, et en été à produire suffisamment de rafraîchissement. Cela implique des adaptations au niveau de la circulation sanguine, de la gestion énergétique...

 

* La lumière orange pourrait soulager les douleurs provoquées par la migraine.

 

A visiter : "Spectro-chrome".

 

Le soleil comme source de santé

 

Toute vie sur terre survit grâce au soleil. Toutefois, les plantes et les animaux n'attrapent pas de coups de soleil. L'homme bien. Parce que nous vivons trop à l'intérieur. Nous ne laissons notre peau pas le temps de s'adapter, dès les premières rayons du printemps. Sous l'influence des rayons solaires, notre peau se durcit et bronze, grâce aux kératinocytes et aux cornéocytes qui assurent l'accumulations des pigments de mélanine jusqu'à saturation. Cette mélanine colorent la peau et la protègent des rayons UV. Comme un écran solaire naturel...

 

C'est absurde qu'on est mieux d'éviter le soleil afin d'éviter le cancer de la peau. C'est aussi absurde que de dire "Arr^tez de respirer!", par ce que la combustion d'oxygène produit des radicaux libres et du stress oxydant.

 

Nous avons besoin d'une exposition minimale aux rayons solaires pour vivre sainement. Donner une teinte hâlé à la peau, c'est un effet visible. Toutefois la lumière solaire fait plus que ça.

 

En particulier, c'est au niveau de notre peau/yeux que la lumière solaire joue son rôle majeur (l'héliothérapie utilisant le spectre complet de la lumière solaire):

 

    • Pour la synthèse endogène de vitamine D, il nous faut des UVB.

     

    1. Plus la peau est foncée, plus la synthèse de vitamine D est entravée, ce qui ne pose guère de problème sous les Tropiques, où l’homme était exposé en permanence à un rayonnement UV important. L'Homo Sapiens s'est épanoui en Afrique il y a 200.000 ans environ et sa peau pigmentée était bien adaptée aux conditions climatiques. Mais il y a 70.000 ans, nos ancêtres ont commencé de coloniser Asie et Europe, par petits groupes. Leur peau s'est dépigmentée sous l'effet de la sélection naturelle. En effet, la pigmentation originale est devenue un handicap car il n’était plus possible de synthétiser des quantités adéquates de vitamine D en raison d’un rayonnement UVB plus faible. L’éclaircissement de la peau était donc une réponse pour s’adapter à une nouvelle contrainte qui conditionnait la survie de l’espèce.

    2.  

    3. Note :

    4. Aujourd'hui, avec la mobilité des populations humaines, les personnes à la peau pigmentée souffrent plus souvent de carences en vitamine D dans l’hémisphère nord, les personnes à peau claire développent elles aussi des carences en vitamine D en travaillant une grande partie de l'année à l'intérieur.

    5.  

  1.  

 

Un manque d'exposition aux rayons solaires peut exacerber ou initier des maladies inflammatoires chroniques des intestins, probablement parce que la vitamine D joue un rôle important dans la diversité du microbiote .

 

L'exposition aux rayons solaires a un effet positif sur les personnes qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques telles que SCI (côlon irritable) et SEP (Sclérose en plaques). La sévérité de ces affections montre un caractère saisonnier. La forme cyclique des poussées est fortement liée à la fluctuation des taux de vitamine D pendant les saisons .

  1.  

    • Une exposition suffisante aux rayons solaires assure une production accrue de sulfate de cholestérol, ce qui permet au foie de devoir synthétiser moins de LDLipoprotéines, indispensables pour le transport du cholestérol liposoluble, et joue donc un rôle dans la prévention de l'athérosclérose (voir "Les maladies cardio-vasculaires"). Outre au niveau de la peau, les globules rouges produisent aussi du sulfate de cholestérol afin d'éviter l'hémolyse. Elles font appel au système enzymatique eNOS (Endothelial nitric oxide synthase) qui produit également le monoxyde d'azote NO (action vasodilatante) et l'anion superoxyde (nécessaire pour l'oxydation du soufre en sulfate). L'ail est une excellente source de soufre et donc bon pour le coeur et les vaisseaux!

 

    • La lumière solaire bleue (lumière "invisible", 400-500 nm) pourrait réduire la quantité de graisses stockée dans les cellules souscutanées. Cette route métabolique pourrait expliquer la prise de poids facile en hiver....

     

    • Le cholestérol sulfate, une forme hydrosoluble de cholestérol, est ensuite, par oxydation sous l'influence de ces mêmes rayons UV, converti en vitamine D3 sulfate, une forme inactive et hydrosoluble de la vit D3 (le cholestérol agit donc ici comme antioxydant!). Selon besoins, l'organisme convertira cette forme hydrosoluble et inactive vers la vitamine D3 active et liposoluble. Pour admirer l'action à large spectre de cette "hormone" dans la prévention de e.a. l'ostéoporose, le cancer... lire "La vitamine D".

 

La lumière solaire diminue donc les taux de cholestérol et augmente ceux de vit D!

 

Outre le sulfate de vit D3, notre organisme produit à l'aide des UVB 5 à 10 autres photo-produits. Ceux qui pensent remplacer le soleil par des suppléments oraux de vitamine D ont donc tort.

 

L'héparane sulfate jouerait le rôle de source de sulfate : pendant la journée, sous l'influence des rayons solaires, le soufre est oxydé en sulfate, et stocké dans la glande pinéale sous forme de molécules d'héparane sulfate. Voir aussi : "Protéoglycanes".

 

    • La lumière solaire, principal synchroniseur de notre horloge interne, règle les rythmes biologiques (e.a. celui du veille-sommeil) et l'évolution de certaines hormones (mélatonine (troubles de sommeil), sérotonine (troubles affectifs saisonniers), cortisol (fatigue hivernale), testostérone (plus de troubles érectiles en hiver), hormones thyroïdiennes...). La science démontre aujourd’hui comment celle qu’on appelle plus volontiers l’« épiphyse » s’adapte à la qualité et à la quantité de lumière reçue par l’organisme pour convertir l’acide aminé tryptophane en mélatonine et veiller sur notre horloge biologique.

 

Le rythme lumière/obscurité régule notre horloge circadienne. Toutefois, notre style de vie moderne inverse ces conditions naturelles, avec un déficit en lumière le jour et trop de lumière la nuit (surtout depuis la technologie LED). Seule une exposition suffisante à la lumière solaire (de préférence le midi) peut compenser le déficit.

 

Une exposition journalière du visage et des bras durant 10 à 15 minutes au soleil du midi est en générale en été suffisante : pas plus longtemps (ça ne sert à rien), mais souvent. (plus la surface exposée de la peau est importante, plus la synthèse de la vit D est facilitée et accélérée, plus la durée de l'exposition peut être courte ; une coloration trop rapide de la peau (brunir) doit être évitée parce qu'elle inhibera la synthèse de la vit D). Voir également : La vitamine D, les sources naturelles".

 

Dans nos régions toutefois, le temps officiel avance par rapport au temps solaire (le véritable temps local). Notre temps officiel est accordé sur le temps solaire du 15e méridien Est (15° E). Pour parcourir chaque degré éloigné de 15° E, le soleil a besoin de 4 minutes/degré.

 

Pour Bruxelles (4°21' E ou 4,2° E), le soleil se situe à 15° - 4,2° = 10,8° de 15°E et nécessite donc 10,8 x 4 minutes = 43,2 minutes supplémentaires pour arriver à son point de culmination (midi solaire). Et n'oublions pas l'heure d'été : + 60 minutes. Finalement, votre montre affiche 103,2 minutes d'avance sur le temps solaire. Le soleil est au plus fort à 12h temps solaire, tandis que votre montre affichera 13h43 à Bruxelles...

 

Pour Paris (2°20' E ou 2,2° E) : 15° - 2,2° = 12,8° de 15°E et nécessite donc 12,8 x 4 minutes = 51,2 minutes supplémentaires + 60 minutes (heure d'été) = 111.2 minutes d'avance sur le temps solaire...

 

Qui plus est, des plus petites adaptations du temps officiel (l'équation du temps) seront nécessaires parce que le temps solaire varie à cause de l'inclinaison de l'axe de la terre par rapport au plan de l'écliptique. En été, cette équation du temps  varie entre +6 et -6 minutes.

 

    • La lumière solaire influence directement plusieurs fonctions essentielles du cerveau émotionnel. Via l'hypothalamus, la lumière contrôle la plupart des instincts vitaux, comme l'appétit, la libido, les cycles (du sommeil, menstruels...), la régulation de la température, le métabolisme des graisses, la sécrétion de différentes hormones et des sucs gastriques mais aussi l'humeur et l'énergie dans l'action. En outre, tous ces rythmes sont alignés les uns par rapport aux autres. La lumière solaire influence donc directement notre humeur (sérotonine), notre état de réveil/sommeil (mélatonine), notre état énergétique (cortisol, testostérone, hormones thyroïdiennes...)... : voir "Les troubles du sommeil", "La dépression"... Qui plus est, une exposition chronique à la lumière solaire provoque la libération d'endorphines, hormones du bien-être, qui agissent par la voie des opioïdes .

 

 

    • La lumière solaire renforcerait la circulation sanguine et lymphatique.

     

    1. La lumière/énergie solaire est absorbée par l'eau et convertie en énergie (voir plus haut). En effet, la lumière solaire structure l'eau corporelle : elle transforme l'eau (H2O, potentiel électrique neutre) en eau avec un potentiel électrique négatif (H3O2) et en particules positives (protons).

    2.  

      1. Cette eau structurée avec une charge négative forme facilement une couche stable (comme les gouttes de pluie en pluie et en nuages). Voir : "The fourth phase of water". Le soufre contribue au maintien de la densité et viscosité de cette couche d'eau structurée.

      2.  

      1. Elle tapisse les parois intérieures des vaisseaux, englobant un nuage de particules positives. Cette nuage attire les parois opposées couverts d'une couche d'eau structurée avec une charge négative  (produisant de l'énergie comme d'une batterie), exerçant une pression pouvant aider à pousser/faire avancer le liquide sanguin ou lymphatique dans les capillaires. En complément du coeur pour la circulation sanguine...

 

Cette eau structurée avec une charge négative tapisse aussi les épiphyses opposées de l'articulation formant deux couches de charge négative séparées par des particules positives, facilitant la circulation du liquide synovial/lymphatique.

  1.  

    • La lumière solaire favorise la production du monoxyde d'azote (NO), très important dans le maintien/diminution de la pression artérielle (voir "L'hypertension"), freine l'agrégation plaquettaire et aide à prévenir des  affections telles qu'un accident vasculaire cérébral (ACV, stroke) et cardiaque (voir : "Les maladies cardio-vasculaires"). Synthétisé à partir de l'aide aminé L-arginine,  le nitrate non-actif est converti en nitrite actif sous l'influence de la lumière solaire. En relaxant les muscles lisses dans la paroi vasculaire, le NO améliore la circulation sanguine en contribue à garder ces parois exempt de plaques.

 

Attention : des suppléments de vitamine D, non combinés à une exposition à la lumière solaire, n'influence nullement la production du NO!

 

    • La lumière solaire joue un rôle dans la modulation de la fonction immunitaire. La vitamine D est actuellement reconnue comme un immunomodulateur puissant, capable d'améliorer l'immunité cellulaire et les capacités phagocytaires des macrophages (voir : "La réponse immunitaire").

     

    1. Les rayons du soleil renforceraient eux-mêmes aussi le système immunitaire. Elles influencent notre système nerveux sympathique et parasympathique. Les UV sont en effet à même de stimuler l’activité des lymphocytes T, impliqués dans les mécanismes de défense lorsque l’organisme est exposé à une infection. Ces bénéfices ne seraient pas le fait de la vitamine D. Ils s’expliqueraient en réalité par le faible taux de lumière bleue, caractéristique du rayonnement solaire (vu chez la souris) . La lumière bleue peut atteindre le derme (seconde couche dermique) et y stimuler la synthèse du peroxyde d'hydrogène. Le peroxyde d'hydrogène est un composé chimique libéré par les globules blancs lorsqu'une inflammation est détectée, afin de tuer les bactéries impliquées et d'accélérer la migration des cellules T et d'autres cellules du système immunitaire vers le site enflammé. De cette façon, la lumière solaire aide à soigner des lésions cutanées...

 

    • La lumière solaire (la lumière rouge entre 660 et 830nm) stimule les fonctions mitochondriales via la cytochrome C oxydase,  une enzyme chromophore qui joue un rôle dans la chaîne de transport électronique (production mitochondriale d'énergie); en effet, des chromophores sont capables d'absorber de l'énergie et de la utiliser dans la production d'énergie.

     

    • La lumière solaire/du jour protège contre le développement de la myopie : il est conseillé d'aller à l'extérieur pour reposer ses yeux (vue dégagée), au lieu de se concentrer sur des activités trop près du bout de son nez... : lire, regarder un écran, la TV... . Jouer dehors réduit d'une façon significative le risque de myopie chez les enfants . "Keep myopia away, go outdoors and play".

 

    • Des applications antérieures de l'héliothérapie : la tuberculose (avant la mise sur le marché d'antibiotiques, le soleil (vit D) jouait un rôle important dans le développement de poumons sains), la désinfection de l'eau... : la lumière UV (bleue) agit comme source anti-infectieuse en augmentant le nombre de lymphocytes T tueurs dans le sang.

 

Plus d'information dans le dossier Wikipedia de 1068 pages "Skin and Light" par A. Wunsch et sur son blog Photonblog.de (Allemand, Anglais).

 

Et le lien entre exposition solaire et cancer de la peau?

 

Il ne fait pas de doute que les coups de soleil peuvent causer le cancer de la peau. Trop is teveel. Toute lésion ou grosseur cutanée suspecte doit donc être vue par un médecin.

 

Le cancer de la peau qui est redoutable est le mélanome. Toutefois, on ne vous dit pas tout!

 

En effet, le mélanome (malin), contrairement aux carcinomes (guérissables), est plus rare chez les personnes régulièrement exposées au soleil. Mieux encore, une exposition régulière au soleil, sans excès, pourrait réduire le risque de mélanomes  ! En effet, les personnes qui travaillent tous les jours à l'intérieur dans des bureaux ont plus de mélanomes que les personnes qui travaillent à l'extérieur (qui plus est, le mélanome n'apparaît pas forcément sur les zones de la peau exposées au soleil). Voir aussi : "Prévenir le cancer de la peau".

 

Ce n'est donc pas le soleil qui est le coupable, mais nous. Toute l'année, nous vivons à l'intérieur, sauf les quelques semaines de vacances. Et pour rattraper le temps perdu, nous voulons profiter au maximum. D'ailleurs, l'incidence de mélanomes a grimpé fortement depuis le soleil est devenu une destination de rêve .

 

Pourtant, le soleil pourrait contribuer à éviter le développement d'une douzaine de cancers. Et les bénéfices apportés par une exposition régulière au soleil sur le développement d'accidents cardio-vasculaires (ACV, IM) et d'hypertension sont considérés plus importants que le risque de mélanome .

 

Ceux qui pensent remplacer le soleil par des suppléments oraux de vitamine D ont donc tort. Toutefois, les effets bénéfiques pour la santé ne dépendent pas uniquement de la partie UVB, indispensable à la synthèse endogène de la vit D. Parce que les UVB peuvent également détériorer l'ADN. Nous avons besoin du spectre solaire complet pour nous protéger. En effet, en cas d'exposition excessive aux rayons UV solaires, sa partie IR nous poussera à chercher de l'ombre à temps, avant de brûler notre peau. Remarquez qu'un enfant joue intuitivement dans l'ombre. Et mes chiens aussi...

 

Dans la nature, il existe une alliance entre la luminosité et la formation de chaleur (lumière solaire, flammes...). Mais plus à l'intérieur : des vitres filtrent les rayons UVB solaires (empêchant ainsi la synthèse endogène de la vit D). Qui plus est, les vitres modernes filtrent également les rayons IR solaires. A l'intérieur derrière une vitre, nous sommes donc plus exposés aux rayons UVA... (voir : "Cancer, de la peau").

 

Côté pratique :

 

Une seule consigne : évitez les coups de soleil. Plus la peau est claire, plus elle est sensible aux rayons solaires. Plus la peau est foncée, plus longtemps la peau peut supporter le soleil. En tout cas, limitez l'exposition en plein soleil à moins de 30 minutes. Restez le reste de la journée dans l'ombre, mettez des légers vêtements et appliquez une crème à faible protection solaire (15) sur les parties non-couvertes du corps. Les crèmes à forte protection solaire sont à éviter, puisqu'elles exercent une action anti-inflammatoire permettant une plus longue exposition au soleil... La crème solaire n’est donc pas la meilleure façon de se protéger contre le cancer de la peau. L'impact de la protection solaire est surestimé par l'attention considérable que lui accorde l'industrie cosmétique.

 

Le paradoxe des protections solaires : une augmentation de l’usage des crèmes solaires qui va de pair avec une augmentation des troubles pigmentaires et des cancers de la peau. Dans une étude, des chercheurs ont constaté que les utilisateurs de crème solaire présentaient un risque plus de deux fois plus élevé de développer un cancer de la peau . Les crèmes solaires ne sont donc pas un permis de bronzer ! la crème solaire est importante, mais c'est aussi le moyen le moins efficace de protéger la peau par rapport aux vêtements, aux vêtements de bain à manches longues tout en évitant de s’exposer aux heures les plus chaudes.

 

Dans une étude préliminaire impliquant des volontaires sains, l'application de 4 écrans solaires disponibles dans le commerce (oxybenzone, octocrylène...) dans des conditions d'utilisation maximale a donné lieu à des concentrations plasmatiques qui dépassaient le seuil établi par la FDA pour l'exemption potentielle de certaines études toxicologiques non cliniques pour les écrans solaires .

 

L'industrie cosmétique encourage fortement l'utilisation de la crème solaire. Mais pour se protéger du cancer de la peau, il est particulièrement important de ne pas s'exposer en plein soleil et de porter des vêtements de protection. En effet, les recherches montrent que la crème solaire réduit de moins de 20 % le risque de la forme la plus dangereuse de cancer de la peau, le mélanome. De plus, de nombreuses personnes n'utilisent qu'un cinquième ou la moitié de la quantité recommandée de crème solaire. En outre, ils répètent l'application moins souvent que prescrit, ce qui signifie qu'ils attrapent toujours des coups de soleil et sont donc exposés à des risques. N'oubliez pas que si la crème solaire protège contre les coups de soleil, elle n'est pas nécessairement le meilleur moyen de se protéger contre le cancer de la peau.

 

A conseiller : des expositions de courte durée, chaque jour pendant toute la vie.

 

L'utilisation de crèmes solaires est interdite depuis 2020 sur les îles de Palaos (Océan pacifique) et depuis 2021 sur Hawaï et sur l'île de Bonaire néerlandaise (Caraïbes) afin de protéger la qualité d'eau et les coraux . En revanche, les personnes qui ne s'enduisent pas en Australie sont passibles d'une amende...

 

PRUDENCE :

 

Le bronzage régulier n’augmente pas seulement le risque de cancer de la peau: une nouvelle étude (chez les souris) suggère qu'il peut aussi s'avérer addictif. L'étude a révélé que l'exposition chronique aux rayons ultraviolets déclenche la libération d'endorphines, qui agissent par la même voie biologique que certaines drogues (opiacés) hautement addictives, comme l'héroïne et la morphine.

 

Des exercices physiques rendent la vitamine D active grâce aux changements métaboliques et à l'exposition accrue au soleil ; ils stimulent l'entrée des nutriments dans l'os et dans les muscles, plutôt que dans la graisse.

 

Votre sensibilité aux rayons solaires peut être modifiée par :

 

    • des médicaments à base d'antibiotiques (tétracycline, quinolones), d'amiodarone (risque de pigmentation dermique), de Millepertuis (réaction phototoxiques), l'anti-épileptique carbamazépine (risque de photodermatose), d'hormones (pigmentation de la peau), de fibrates (risque de phototoxicité), d'isotrétinoïne (risque de phototoxicité), des gels anti-inflammatoires à base de kétoprofène (risque de réactions phototoxiques et photo-allergiques), des crèmes à base de fluorouracil (risque de kératoses), d'aspirine et de diurétiques (risque de déshydratation en cas de forte chaleur),

    • certains parfums,

    • la consommation de feuilles de céleri (contiennent des furanocoumarines phototoxiques) ou des agrumes,

    • des cosmétiques à base de rétinol ou de vit A,

    • épilation par laser,

    • allergie solaire...

 

 

Votre sensibilité aux rayons solaires peut être réduite par :

 

    • un régime riche en antioxydants : légumes et fruits colorés et herbes riches en polyphénols tels que : clou de girofle, romarin, menthe poivrée, sureau, olives noirs, chocolat noir et la poudre de cacao... Les meilleurs anti-coup de soleil se trouve donc dans votre assiette!

    • des suppléments d'antioxydants tels que l'astaxanthine : comme écran solaire interne

      • des études chez le rat ont montré que l'astaxanthine étaient 100x plus active que le bêtacarotène en 1000x plus active que la lutéine dans la prévention de stress oxydant induit par des rayons UVA

      • l'astaxanthine pourrait protéger contre des altérations de l'ADN humain induites par des rayons UVA

    • refroidissement adiabatique ou refroidissement par évaporation : un chêne adulte a environ 1 ha de surface foliaire. En tant que sous-produit de la photosynthèse, l'eau s'évapore, ce qui rend l'air plus frais de 4 degrés sous ces arbres...

    • préférer l'apport par l'alimentation d'acides gras oméga3, limiter les acide gras oméga6.

 

 

La lumière artificielle :

 

      • la lumière extérieure est beaucoup plus intense que la lumière artificielle : la lumière dans un bureau présente en général une intensité de 500 lux, tandis que la lumière extérieure atteint facilement des intensités de plus de 20.000 lux, même en cas de ciel fortement couvert. En été, un jour ensoleillé "à l'extérieur" apporte jusqu'à 100.000 lux, en hiver entre 2000 à 10.000 lux. Lorsque l'intensité de la lumière est inférieure à 2000 lux, l'organisme fabrique trop de mélatonine, l'hormone du sommeil, quand il reçoit suffisamment de lumière, il sécrète de la sérotonine, l'hormone de la bonne humeur.

 

      • la lumière extérieure varie également en couleur au cours de la journée, tandis que la lumière dans un bureau reste constamment blanche et chaude (2000 à 2700 kelvin versus la lumière solaire = 6000 à 6500 kelvin)..

        • la lumière blanche arrête la production de mélatonine (le matin, clair, en forme)

        • la lumière jaune-bleue inhibe/freine la production de mélatonine (durant la journée)

        • la lumière rouge stimule la production de mélatonine (le soir, agréable).

 

      • afin de simuler d'une façon la plus naturellement possible la lumière extérieure à l'intérieur, il s'avère donc nécessaire d'augmenter non seulement son intensité, mais aussi ses couleurs :

        • l'intensité de la lumière artificielle est le facteur limitant : il doit être possible de l'améliorer jusqu'à 800 lux sans augmentation importante de la facture énergétique.

        • les couleurs doivent pouvoir 's adapter aux activités durant la journée :

          • le jour, une lumière blanche et froide pour être (et rester) en forme : atmosphère stimulante et productive.

          • le soir, une lumière jaune, légèrement rougeâtre : atmosphère reposante et agréable.

 

La norme actuelle pour l'intensité de la lumière artificielle est basée sur des critères visuels : voit-on assez?. Toutefois, pour se sentir bien ( = bien gérer sa production d'hormones), son intensité est trop faible et ses couleurs non adaptées!

 

      • une personne travaillant à l'intérieur toute la journée ne capte donc pas assez de lumière. En se promenant un quart d'heure à l'extérieur, même lorsqu'il fait mauvais temps, on capte suffisamment de lumière pour assurer un bon sommeil.

 

      • aller à pieds ou à vélo au travail est encore mieux : une bonne quantité de lumière au début de la journée met l'horloge biologique à l'heure (pour cette raison, une luminothérapie est toujours programmée le matin vers 9 heures).

 

 

 

 

 

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