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L'andropause

 

Dernière mise à jour : 2024-02-23

 

 

La prise en charge de la ménopause est inscrite de longue date dans la pratique médicale. L'homme ne vivant pas un bouleversement hormonal de la même ampleur que sa compagne, ce n'est que récemment que les petits et les gros troubles de l'homme vieillissant ont trouvé un réel écho dans la communauté scientifique.

 

Toutefois, l'andropause n'est pas une maladie, mais un phénomène parfaitement naturel.

 

Sommaire :

 

L'andropause ?

 

Les symptômes

 

Quelques syndromes sous-jacents

 

Côté pratique

 

Contenu :

L'andropause? :             

 

A l'approche de la cinquantaine, l'homme vient parfois de traverser sa "midlife crisis", une crise qui se passe surtout dans la tête. Toutes les conséquences d'une éventuelle vie déréglée dans le jeune âge (tabagisme, excès alimentaire, boissons, sédentarité, stress, ...) commencent à devenir visibles. Certaines plus tôt que les autres.

 

Toutefois une fois 50 ans passé, l'homme est confronté à une diminution des taux hormonaux. La DHEA, la mélatonine, l'hormone de croissance (hGH, début de la "somatopause"), le cortisol, l'insuline, la sérotonine, les hormones thyroïdiennes, mais aussi les oestrogènes, la progestérone et la testostérone sont autant d'hormones dont la production a tendance à diminuer avec l'âge dès 25 ans pour chuter vers la cinquantaine. D'où l'appellation "hypogonadisme à début tardif".

 

On regroupe sous ces termes, l'ensemble des symptômes cliniques et biochimiques associés au vieillissement et caractérisés par l'existence de certains signes cliniques liée à une baisse des taux de testostérone dans le sang avec ou sans diminution de la sensibilité aux androgènes.

 

La testostérone est essentielle à l'adolescence, mais le rôle que cette hormone joue à l'âge adulte est mal connu. Elle a une fonction importante pour la fonction musculaire, l'état de la peau et la solidité osseuse. Elle joue également un rôle au niveau cérébral et dans la sexualité (la libido). La testostérone a une forte influence sur la production du sperme et stimule la production de globules rouges.

 

Mais peut-on parler d'une vraie andropause? En effet, il n'y a pas de véritable disparition de la production de testostérone, comparable à la perte des oestrogènes chez la femme, caractéristique de la ménopause. La peur de vieillir est plus lié au phénomène de "l'andropause", que la diminution des taux de la testostérone. Les concentrations sanguines de la testostérone sont plus dépendantes de la condition physique de la personne que de la vieillesse : un homme de 80 ans en bonne forme possède souvent plus de testostérone qu'une personne de 40 ans vivant d'une manière malsaine.

 

C'est précisément pour abandonner ce concept erroné d'andropause, que l'acronyme "PADAM" (Partial or Progressive Androgen Deficiency of the Aging Male) a été introduit : ce nouveau concept tient compte du caractère progressif de la réduction du taux de testostérone.

 

 

 Se pose la question de savoir si le processus de vieillissement, en grande partie encore méconnu, n'est pas plutôt la cause de la diminution de l'action glandulaire que sa conséquence...

 

Les symptômes :             

 

Contrairement aux femmes, tous les hommes ne sont pas touchés de la même manière par cette baisse de taux hormonaux. Chez l'homme, le déclin hormonal est plus progressif, régulier et plus lent. Bien que des changements oestrogéniques sont également impliqués.

 

Les symptômes suivants peuvent se manifester :

 

    • une perte de vitalité, de force musculaire, de mémoire, ...

    • une perte osseuse

    • une augmentation de la masse grasse viscérale : moins de muscles, plus de graisses!

    • des modifications de caractère

    • des troubles du sommeil

    • une augmentation de la cholestérolémie

    • un risque accru d'anémie

    • un risque plus élevé de dépression (la testostérone est également indispensable pour un bon fonctionnement cérébral!)

    • plus spécifiques :

      • des flushes (bouffées de chaleur) et des épisodes de sudations nocturnes (suite à la dérégulation de la gestion de la température corporelle, impliquant l'action de différentes hormones)

      • des érections de courte durée, insuffisantes

      • une diminution de la libido

      • des modifications d'éjaculation

      • une réduction des orgasmes

      • formation de seins

      • dépôt de graisses sur les fesses

      • ...

    • un risque plus élevé de cancer de la prostate : la prostate est hormonosensible ; différentes études montrent que la testostérone pourrait protéger contre le cancer de la prostate... ; toutefois, des suppléments de testostérone risquent de stimuler le développement d'un tumeur existant.

 

Cependant, ce processus de vieillissement ne peut être attribué seulement à la problématique de la testostérone :

 

    • même sans chute de testostérone, on observe chez le patient âgé une diminution de l'intérêt pour la sexualité et la fonction sexuelle

    • la dysfonction érectile est dans 50% des cas d'une origine non-hormonale : athérosclérose, tabagisme, excès d'alcool, ...

    • l'impuissance ne se traite pas par la testostérone, qui a davantage une action centrale qu'une action sur le pénis

    • le vieillissement naturel entraîne aussi une diminution de la sensibilité des récepteurs vis-à-vis d'une série de substances : c'est peut-être le cas aussi pour la testostérone

    • il faut tenir compte également des conséquences d'une série de facteurs cardiovasculaires souvent chroniques : tabagisme, hypertension, diabète, obésité, problèmes coronaires... Tous ces facteurs peuvent influencer le tableau clinique évoquant le PADAM.

 

 

Il faut donc toujours appréhender le patient âgé dans un cadre clinique plus large. Une activité thyroïdienne défaillante peut accélérer l'apparition des symptômes et les aggraver.

 

Quelques syndromes sous-jacents :             

 

La dysfonction érectile :

 

Les troubles d'érection ne concernent pas exclusivement des hommes, mais ils touchent aussi leur partenaire.

 

En effet, la partenaire joue un rôle important parce qu'il y a toujours un retentissement psychologique : l'homme considère les troubles d'érection comme une atteinte à sa virilité. Avoir sa partenaire à ses côtés  supprime les angoisses de performance et les conduites d'évitement où, finalement, on vit de plus en plus en parallèle, mais plus ensemble.

 

Il convient donc d'établir un lien potentiel : s'agit il d'un désir diminué ou d'une détérioration de la relation du couple (l'organe sexuel le plus important, c'est le cerveau), d'une affection vasculaire, d'une cause neurologique ou maladie (diabète, SEP, Parkinson, troubles thyroïdiens, insuffisance rénale chronique...), d'une cause neurovasculaire (après une ablation de la prostate p. ex.), d'une baisse de testostérone (andropause, mais controversée), d'une cause psychique (trac, angoisse, dépression, ...) ou d'une cause extérieure (prise de médicaments (ISRS, neuroleptiques, anti-épileptiques, antihypertenseurs...), surmenage professionnel, stress intense, manque de sommeil, manque d'exercices physiques, alcoolisme, surpoids/obésité (donc style de vie!), maladie d'hiver, ...)? S'agit -il d'une rivalité sexuelle ressentie comme une atteinte à la virilité?

 

Celui qui souffre d'angoisse/stress/manque de sommeil produit de l'adrénaline. Et l'adrénaline tue l'érection!

 

L'adrénaline est un neurotransmetteur du système nerveux sympathique, dont la fonction essentielle est d'innerver les organes internes. Mais le stress induit aussi la libération par le même réseau nerveux d'un autre neurotransmetteur : la noradrénaline. Or, ces 2 neurotransmetteurs ont pour effet de contracter les muscles lisses des artères et du pénis. Et c'est précisément ce mécanisme qui bloque l'érection. En effet, pour qu'une érection se déclenche, il faut que le pénis se remplisse de sang artériel. Les muscles lisses qu'il contient doivent alors se relâcher, ainsi que ceux des artères qui irriguent le pénis.

 

Dans le cas d'une stimulation sexuelle, le système nerveux parasympathique entre en activité et prend le pas sur celle du système sympathique. Via ses fibres nerveuses, le système parasympathique libère une substance qui dilate les vaisseaux et détend les muscles, le monoxyde d'azote (NO). Le pénis gagne ainsi en volume et en pression. L'érection obtenue se prolonge généralement jusqu'à l'éjaculation. Ensuite, la chute d'activité des voies parasympathiques et la reprise d'une activité sympathique vers le pénis sont probablement responsables du retour au repos du pénis.

 

Chaque échec renforce l'angoisse de performance. C'est un cercle vicieux souvent entretenu par l'ignorance. Il est tout à fait normal qu'avec l'âge, un homme a besoin de davantage de temps entre 2 rapports, que le taux sanguin de testostérone diminue, que l'érection est plus lente et a besoin davantage de stimulations qu'une simple oeillade pour s'établir. Prendre un médicament peut aider ceux qui ont des pannes à répétition à reprendre confiance. Toutefois, ils doivent intégrer qu'ils ne commandent pas leur érection. Et qu'ils doivent accorder toute leur attention à ce qu'ils peuvent maîtriser, c'est-à-dire la qualité de la relation qu'ils ont avec leurs partenaires Dr. Pierre Costa, chef deu service d'urologie-andrologie (CHU Nîmes) dans "Ca m'interesse", avril 2013 pg 36-38 .

 

Dans 90% des cas, la dysfonction érectile "véritable" serait avant tout une maladie vasculaire et non psychologique : elle peut être un symptôme d'autres maladies générales et annonciatrices de troubles cardiovasculaires. Le pénis peut être considéré comme une antenne du coeur et la dysfonction érectile comme le premier signe que, du point artériosclérotique, tout n'est pas dans l'ordre. Toutefois, plus son territoire sexuel est stable et fiable, moins l’homme court le risque de flancher côté cœur...

 

La dysfonction érectile (DE) pourrait être le premier signe d'une dysfonction endothéliale et donc un marqueur clinique des maladies cardiovasculaires. Il l'est également comme biomarqueur du risque cardiovasculaire dans le diabète de type 2 ou dans le syndrome des ovaires polykystiques, tout comme son intérêt en tant que biomarqueur prédictif de la DE chez les obèses non diabétiques de type 2. Son taux a aussi été associé à un risque cardiovasculaire modéré à élevé chez les non diabétiques souffrant d'une DE modérée à sévère. La testostérone totale se révèle être un mauvais marqueur de la DE.

 

L'obésité et les troubles érectiles partagent des processus physiopathologiques comme le stress oxydant, l’inflammation et, en conséquence, un certain niveau de résistance à l’insuline et à la leptine. Par ailleurs, le degré de sévérité de la DE est corrélé aux comorbidités, dont l’obésité. L’amélioration de ces comorbidités pourrait donc améliorer le traitement de la DE et, à ce titre, il semble que la metformine puisse jouer un rôle intéressant .

 

On sait depuis longtemps que la metformine sensibilise à l'insuline, améliore la résistance à la leptine, et réduit tant le stress oxydatif que l'inflammation et le poids corporel. Son administration associée à celle d'un iPDE5 comme le sildénafil améliore la fonction érectile chez les patients obèses, insulinorésistants et dont la DE répond mal au sildénafil. En parallèle, les auteurs rappellent que la réduction du poids corporel des obèses par chirurgie bariatrique améliorait significativement la DE . Chez le rat obèse, ce type de chirurgie améliore la tolérance au glucose, tout en augmentant la pression intra-caverneuse et l'expression de deux NO synthases (eNOS et nNOS).

 

La production de NO avec l'aide de l'eNOS (NO-syntase endothéliale) contribue à une diminution de la pression artérielle par vasodilatation. Son rôle est capital pour l’érection. L’oxyde nitrique est responsable du déclenchement de l’ouverture des artères péniennes et de la relaxation des cellules musculaires lisses des corps caverneux. En clair, cela veut dire que c’est l’oxyde nitrique qui permet au sang d’affluer vers le pénis (et d’y rester !) lors de l’érection.

 

Les recherches antérieures sur les érections se concentraient principalement sur les cellules musculaires lisses des corps de gonflement du pénis. Celles-ci se détendent ou s'ouvrent lorsqu'un homme a une érection. Ce phénomène est dû à l'oxyde nitrique (NO), une molécule sur laquelle agit, par exemple, le Viagra°. Mais aujourd'hui, les fibroblastes semblent également jouer un rôle actif dans la réalisation et le maintien d'une bonne fonction érectile. Avec l'âge, il y a moins de fibroblastes dans le corps gonflant de l'homme. Cela peut expliquer en partie la difficulté d'avoir des érections avec l'âge. Mais des érections régulières facilitent l'érection : c'est en forgeant qu'on devient forgeron !

 

En fait, le lien principal entre obésité et DE serait une perturbation de la régulation du système endocrine par l'hypothalamus ainsi que de la fonction endothéliale. Un taux élevé d'acides gras libres induit notamment une réponse inflammatoire au niveau du centre hypothalamique qui contrôle le métabolisme et la reproduction. Il en découle une altération de la sensibilité à la leptine et une diminution de la sécrétion de GnRH avec, pour conséquence notoire, une chute du taux de testostérone – chute qui est une des causes de la DE. Chez l'obèse, la testostéronémie est également abaissée par l'élévation du taux d'aromatase dans le tissu adipeux hypertrophié, avec une conversion accrue de la testostérone en œstradiol, cette dernière inhibant la sécrétion de GnRH par l'hypothalamus (feedback négatif).

 

Même en l'absence d'effet significatif sur le contrôle glycémique, la metformine montrerait un effet primaire sur les vaisseaux . La molécule-cible principale de la metformine est l'AMPK, qui est normalement activée lors d'un état de déprivation énergétique, et qui exerce différents effets sur l'endothélium comme l'activation des NO synthases, la réduction du stress oxydatif et l'inhibition du stress du réticulum endoplasmique.

 

De nombreuses études se sont déjà intéressées à l'association d'un iPDE5 avec la metformine. Ainsi, dans une étude prospective, randomisée et en double aveugle, les chercheurs ont montré que l'association metformine-sildénafil améliorait la réponse érectile à ce dernier chez des patients insulinorésistants. L'hypothèse est que la metformine améliore les taux de NO, qui doivent être suffisamment élevés pour obtenir un effet des iPDE5.

 

 

 

Les problèmes prostatiques :

 

Voir : "L'hypertrophie bénigne de la prostate - HPB".

 

Des faibles taux de la testostérone dans le sang sont associés à un risque accru de cancer de la prostate. Plus les niveaux de la testostérone sont bas, plus les cellules cancéreuses sont agressives et plus le risque de métastases augmente. Dans le traitement des troubles érectiles, il est donc recommandé de doser d'abord les taux sanguins de la testostérone. Le dosage correct des niveaux de la testostérone n'améliora pas uniquement les érections mais également le niveau énergétique, la mémoire et la force

musculaire, et diminuera le risque de cancer de la prostate.

 

Voir aussi : "Le cancer, de la prostate".

 

Côté pratique :             

 

En particulier, le surpoids, une activité physique insuffisante ou manquante et des maladies chroniques sont les causes majeures d'une diminution de la production de la testostérone! Plus le style de vie laisse à désirer, plus le taux de testostérone tend à baisser.

 

Une relation a été établie entre les troubles de la fonction érectile et :

 

    • l'âge

    • le tabagisme : fumer est aussi mauvais pour le coeur que pour le pénis

    • l'obésité, un excès de graisse abdominale

    • une hypertension, une hypercholestérolémie

    • troubles vasculaires (athérosclérose, diabète de type 1 et 2)

    • troubles urologiques

    • troubles neurologiques (SEP, ...)

    • traumatisme/intervention chirurgicale au niveau du bassin

    • troubles psychiques (angoisse, dépression, stress, ...)

    • la goutte : la goutte est fréquemment associée à des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires et à la maladie artérielle coronarienne (MAC), et les patients qui souffrent de DE ont souvent un taux accru de facteurs de risques cardiovasculaires et de MAC silencieuse concomitante...

    • certains médicaments tels que antidépresseurs, bêtabloquants, diurétiques, antiandrogènes...

 

 Il est conseillé de ne pas arrêter brutalement le traitement en cours mais de consulter son médecin afin de modifier la thérapie.

 

D'où l'importance d'avoir une bonne hygiène de vie, résultat d'un régime alimentaire équilibré et d'efforts physiques réguliers : il faut passer d'une vie inactive à une vie active, aussi sur le plan sexuel. Il est crucial de continuer à bouger, physiquement et mentalement. Des suppléments alimentaires à base de pycnogénol (riche en antioxydants et stimulant enzymatique (eNOS) de la conversion de l'arginine vers NO), d'arginine (qui améliore la circulation sanguine locale en augmentant la production de NO, un vasodilatateur), de taurine (qui exerce un effet positif sur la couche endothéliale de la paroi vasculaire) , ... aident à préserver une bonne fonction érectile.

 

Une des substances les plus importantes qui ait été décrite en la matière de l'andropause est la DHEA.

 

Qui plus est, l'acétylcholine est aussi bien chez la femme que chez l'homme le neurotransmetteur le plus important pour la libido. En cas de carence en acétylcholine, l'activité sexuelle diminue : des suppléments de choline et de vit B5 (précurseur de la Coenzyme A qui est un cofacteur dans la production d'acétylcholine) peuvent aider.

 

Note :

Une méta-analyse de plusieurs études menées précédemment sur des problèmes d'impuissance sexuelle et les statines a en effet montré un effet positif significatif de ces anticholestérols sur l'érection chez les hommes ayant à la fois des niveaux élevés de cholestérol et des problèmes d'impuissance .

 

D'après une étude menée chez l'animal, un extrait de safran augmenterait les concentrations de cGMP dans le corps caverneux, pouvant dilater les artères péniennes et faciliter la circulation sanguine locale. Les inhibiteurs de la PDE-5 (phosphodiestérase de type 5), tels que le VIAGRA°, agissent d'une façon similaire sur la cGMP, mais présentent certains effets indésirables .

 

Selon une étude espagnole, consommer quotidiennement 60 grammes d’un mélange de noix, noisettes et amandes doperait le plaisir sexuel des hommes. Très précisément, cette poignée journalière de fruits secs boosterait la qualité des orgasmes et de la fonction sexuelle. En effet, les notes sont riches en arginine, un précurseur de monoxyde d’azote, vasodilatateur connu pour son action sur les corps caverneux

 

Il existe un gel (Eroxon °) à base de nitroglycérine (la nitroglycérine est également utilisée dans les problèmes cardiaques pour dilater les vaisseaux sanguins). Au début, le gel est froid. Il se réchauffe ensuite progressivement, car la glycérine augmente le flux sanguin. En pénétrant suffisamment dans les corps caverneux, la nitroglycérine pourrait déclencher la production d'oxyde nitrique, ce qui favoriserait l'érection. Pour l'instant, Eroxone n'est pas approuvé par la Food and Drug Administration américaine et ne peut donc pas être considéré comme un médicament. Il n'y a pas d'autres recherches pour confirmer ou infirmer ses effets.

 

Des auteurs ont comparé des doses élevées de ginseng avec un placebo chez des patients ayant une dysfonction érectile légère à modérée . Leurs résultats montrent une amélioration statistiquement significative de la fonction érectile dans le groupe ginseng. Leur observation a été confirmée par une étude en double aveugle et en cross-over montrant une amélioration significative de la rigidité pénienne évaluée par un appareil appelé Rigiscan . Si ces données suggèrent que le ginseng améliore la fonction érectile, les propriétés aphrodisiaques du gingembre ne sont en revanche pas clairement démontrées. Il en est de même pour le Ginkgo biloba. Le bois du Richeria grandis (‘Bois bandé’) entre dans la composition du rhum antillais. Son effet bénéfique sur l’érection n’est pas clairement établi.

 

La yohimbine est un alcaloïde de l'écorce de Yohimbe, arbre d'Afrique occidentale. Elle a été largement utilisée avant l'arrivée des IPDE-5. Son efficacité a été évaluée dans de nombreuses études dont les résultats sont contradictoires.

 

Le chocolat figure dès le 16e siècle, sur la liste des substances aphrodisiaques. Un étude assez récente a comparé deux groupes de femmes, les unes consommant chaque jour du chocolat, les autres n'en consommant pas . Les résultats montrent une amélioration du FSFI (Female Sexual Function Index) dans le premier groupe, mais, une fois rapportée à l'âge, la différence n'est plus significative.

 

Quant à l’alcool, il augmente le désir, mais diminue les capacités.

 

 

 

 

 

 

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