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L'infection virale

 

Dernière mise à jour : 2021.11.19

 

 

Un virus ne possède pas la capacité de se multiplier seul par division parce qu'il est incapable de construire les constituants nécessaires (soit l'ADN soit l'ARN). En effet, un virus est constitué au minium d'un acide nucléique (ADN (varicelle, variole...) ou ARN (SIDA, Covid-19...)) et de protéines. Pour survivre, il est obligé d'utiliser ces substances d'une cellule hôte : il va donc injecter son propre matériel génétique dans une cellule, la leurrer et l'obliger à fabriquer les protéines qui le constituent. Dès son entrée dans l'organisme, chaque virus cherchera à pénétrer une cellule le plus vite possible. Le virus utilise ensuite le métabolisme de cette cellule, c’est-à-dire la manière dont elle se nourrit, respire, se transforme... pour se reproduire (on dit se « répliquer ») et éventuellement aller contaminer d’autres cellules.

 

Il faut donc éviter qu'un virus arrive si loin : des systèmes de défense de première et de deuxième ligne sont conçus pour éviter à tout prix la pénétration virale dans une cellule hôte. Toutefois, si on néglige son organisme (alimentation et mode de vie déséquilibrés), ces systèmes de défense risquent de perdre à terme leur efficacité. L'activation et l'amplification d'un microbe n'est alors plus la cause, mais la conséquence d'un déséquilibre.

 

Les virus utilisent l'endocytose, un mécanisme de transport pH-dépendant pour entrer à l'intérieur des cellules. Des études avec les SARSCoV-1 suggèrent que des virus nécessitent un environnement acide pour pouvoir pénétrer la cellule hôte . A partir des taux d'acidité (pH) de 6, les cellules deviennent moins sensibles aux virus, et même inactifs à des taux pH supérieurs . Plus d'info : ""Equilibre acido-basique".

 

Un virus ne se développe que sur un terrain bioélectronique qui lui convient, un peu comme le font les plantes qui arrivent à pousser à tel ou tel endroit alors qu'on ne les rencontre pas ailleurs. Concernant le corps humain, les paramètres bioélectroniques propices au développement des bactéries ne sont en fait que les témoins d'une réactivité de l'organisme. Il est donc clair que les microbes ne peuvent donc se développer que sur un terrain bioélectronique favorable.

 

Il a observé que lorsque les paramètres santé se rétablissaient (normes : pH 7 / rH2 21), l’activité microbienne cessait. C’est donc bien la dégradation du terrain qui génère l’activité microbienne dans les différentes phases du processus de la maladie et non l’inverse.

 

Les virus sont des parasites : ils ne peuvent pas exister sans nous; ils ne peuvent se multiplier que dans une cellule hôte (par rapport aux bactéries qui peuvent se développer partout, à condition d'une présence suffisante de nourriture). Les virus ont besoin de nous puisque, si le porteur meurt, les virus meurent avec lui. Les virus ne sont donc pas le danger le plus important, qui viendrait plutôt des autres être vivants autonomes comme les bactéries. Toutefois, les virus peuvent se cacher dans l'organisme et y hiberner, jusque leur apparition soudaine prochaine.

 

Etant donné qu'un virus n'est pas un être vivant comme l'Homme (mais une autre lignée du vivant), l'administration d'antibiotiques est inutile. Les virus sont à l'origine de la grippe, la rougeole, la rubéole, les oreillons, le SIDA, la bronchite, le rhume, les maux de gorge, la diarrhée, ... Seuls les médicaments antiviraux peuvent agir. Toutefois, certains virus peuvent être bénéfiques ...  (voir : "Le microbiote").

 

L'infection virale est en général systémique : elle infecte en même temps plusieurs parties ou systèmes du corps. Ainsi, une rhinite peut être accompagnée de troubles respiratoires, de toux, de maux de tête, ...

 

Sommaire :

 

Un système de défense défaillant

 

Les causes d'un système de défense défaillant

 

Les symptômes d'un système de défense défaillant chronique

 

Quelques virus responsables d'infections virales chroniques

 

Les bactériophages : un cas à part

 

Côté pratique

 

Contenu :

Un système de défense défaillant          

 

La première ligne de défense fait appel à des cellules T (voir : "La réponse immunitaire"). Elles assurent l'immunité cellulaire. Dans des circonstances normales, ces cellules réagissent en premier et sont donc les plus compétentes pour éliminer les virus avant leur pénétration cellulaire.

 

Qu'est-ce qui se produit lorsque le système de défense est affaibli? Avant que l'organisme arrive à mobiliser suffisamment ses moyens de défense, beaucoup de virus réussissent à pénétrer dans les cellules. Et suivant l'agressivité des virus, une infection virale aiguë ou non se déclenche.

 

    • Lorsque beaucoup de virus ont pénétré le corps mais pas encore les cellules (virus extracellulaires), une puissante réaction immunitaire peut intervenir (les virus déjà à l'intérieur des cellules (virus intracellaulaires) sont en général invisibles pour le système immunitaire parce que la plupart des cellules infectées ne le signalent pas encore). Cette infection explicite provoque une série de mesures coordonnés entraînant :

      • l'élimination de toutes les virus extracellulaires,

      • la mise en alerte de toutes les cellules d'une attaque virale imminente,

      • l'incitation des cellules signalées "infectées" d'éliminer les virus intracellulaires ou de freiner au moins leur multiplication.

 

Dépendant de la qualité de la défense antivirale à ce niveau, les virus seront ou ne seront pas éliminés à temps.

 

    • Lorsque beaucoup de virus ont pu pénétrer des cellules sans être détectés, la cellule infectée se trouvera seule dans sa lutte pour éliminer les virus. Si la cellule échoue, les virus continueront à se multiplier jusqu'à son épuisement (sa mort). A ce moment, les virus intracellulaires seront libérés et à nouveau exposés aux systèmes de défense immunitaire (la fièvre indique l'organisme réagit, se défend).

 

Il est d'une importance cruciale qu'à ce moment la réponse immunitaire soit directe et puissante pour éviter une nouvelle vague de pénétration virale dans les cellules. Durant cette phase, le système de défense doit coordonner toutes ses fonctions antivirales, dont la stimulation des lymphocytes T, des leucocytes et des fibroblastes pour libérer de l'interféron, une lymphokine capable de munir les cellules infectées d'une marque antigénique et d'activer les cellules NK.

 

Un état inflammatoire local s'installe. C'est un mécanisme qui ordonne au corps de se défendre. La cellule infectée se retrouve entourée de millions de globules blancs. Ils sont si nombreux qu'ils bloquent l'oxygénation. Ne pouvant plus respirer, la cellule se met à fermenter et à produire du dioxyde de carbone et des acides lactiques. Cela crée une acidité dans la cellule qui bloque la reproduction des virus. De plus, la fermentation produit beaucoup de chaleur, ce qui tue les virus. Quand la cellule meurt, les globules blancs meurent aussi et lâchent des substances qui augmentent la température du corps. Cela provoque de la température et de la fièvre. Cette température plus élevée du corps tue les autres virus présents ailleurs dans le corps. La stratégie de réaction du corps est donc double : faire monter la température locale, au niveau de la cellule malade, et faire monter la température générale du corps, qui est la fièvre. Ces deux réactions contribuent à stopper l'infection virale.

 

    • Beaucoup de cellules infectées représentent une charge pour l'organisme, pouvant entraîner le développement d'un "syndrome post-viral" : une série de troubles caractérisés par des plaintes en relation avec une présence virale active. On observe e.a. : douleurs musculaires, maux de tête, hypoglycémie, allergies alimentaires, infections mycosiques (candida), ... Ces symptômes montrent l'incapacité de l'organisme d'éliminer les virus avant leur pénétration dans les cellules. Mais pourquoi cet échec?

 

Les causes d'un système de défense défaillant          

 

Les facteurs qui perturbent notre système immunitaire :

 

    • l'alimentation : un apport calorique trop élevé, une consommation trop importante de glucides raffinés, trop d'additifs alimentaires qui troublent le mécanisme de défense, trop de graisses saturées, trop peu de graisses insaturées pour assurer la production de prostaglandines indispensables , trop de protéines d'origine animale entraînant une accumulation de substances nocives telles que purines, acides uriques, ammoniac, ... qui doivent être évacuées (détoxication), un excès d'alcool provoquant une accumulation d'aldéhydes, des substances qui influencent négativement le système immunitaire, ...

 

On sait fort bien que les défenses d'un individu sont sollicitées dès qu'il ingère une nourriture cuite. Si les globules blancs se mobilisent, c'est forcement que l'organisme apprécie davantage le cru. En fait, c'est simple : plus son alimentation est naturelle et originelle, mieux se porte l'organisme.

 

    • la vitamine D : il n'y a pas plus de virus en hiver, mais nous sommes plus vulnérables parce que nous ne possédons pas assez de substances immunostimulatrices telles que la vitamine D (par l'exposition solaire insuffisante). La vitamine D est actuellement reconnue comme un immunomodulateur puissant, capable d'améliorer l'immunité cellulaire et les capacités phagocytaires des macrophages. En outre, durant l'hiver, on absorbe aussi moins de composés protecteurs via l'alimentation comme la vitamine C et les polyphénols d'origine végétale. Suivant une étude japonaise Am J Clin Nutr. 2010 May;91(5):1255-60. Epub 2010 Mar 10, des suppléments de vit D3 peuvent diminuer de 58% le risque d'influenza chez des écoliers. Aucun vaccin présente une meilleure efficacité...

 

    • le mode de vie : un manque chronique de sommeil, un stress négatif chronique : inhibent la production des hormones thymiques qui gèrent la défense (voir : "La réponse immunitaire").

 

    • le milieu : une pollution de l'air et du sol, un rayonnement ionisant, fumer, .... exercent à terme une activité immunodépressive et perturbante sur le système immunitaire.

 

    • l'âge : l'enfant est plus sensible aux infections virales puisque son système immunitaire est encore immature. D'autre part, chez la personne âgée, le système immunitaire devient moins performant et affaibli.

 

En principe, on ne se débarrasse plus d'un virus. Toutefois, on peut contrôler la présence virale en promouvant un système immunitaire vigilant et puissant capable de limiter suffisamment leur manifestation et leur multiplication (phase latente).

 

Cependant, chaque charge immunitaire supplémentaire peut déséquilibrer le bilan délicat entre activité virale et contrôle immunitaire risquant la propagation de l'infection latente. Aussi bien une infection virale aiguë qu'une phase latente chronique peuvent entraîner le développement d'un syndrome post-viral.

 

Le maintien de la phase latente exige des efforts diététiques et de mode de vie. En effet, les processus immunologiques nécessitent beaucoup de nutriments.

 

Les symptômes d'un système de défense défaillant chronique          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    • infection virale : l'infection virale est en général systémique : elle infecte en même temps plusieurs parties ou systèmes du corps. Ainsi, une rhinite peut être accompagnée de troubles respiratoires, de toux, de maux de tête, ... avec des symptômes secondaires tels que fatigue générale, apathie, asthénie.

    • infection bactérienne : les symptômes classiques d'une infection bactérienne sont locales : rougeur, chaleur, tumeur, douleur au site de l'infection. En cas de mal de gorge ou à l'oreille provoqué par une infection bactérienne, la douleur se manifeste souvent unilatéralement.

 

Quelques virus responsables d'infections virales chroniques          

 

Comme la plupart des espèces, les virus ont pour objectif l'expansion. Toutefois, lorsque leur champ d'expansion se trouve réduit (déforestation, chasses excessives, saturation des contaminations de l'espèce), certains d'entre eux doivent muter pour continuer à se développer, au sein d'une autre espèce que leur réservoir originel. Ils développent donc ainsi de nouvelles capacités d'adaptation à une seconde espèce-hôte, les plus dangereux ayant choisi pour hôte l'espèce humaine.

 

Résumé :

 

    • les virus de l'herpès : virus herpès simple I et II, virus varicelle zona, virus Epstein-Barr, cytomégalovirus et virus de l'herpès humain 6 (VHH6)

    • les entérovirus : echovirus, poliovirus, coxsackie virus

    • les circovirus : Human circovirus (HCirV-1) ; l'origine du virus, circulant chez l’homme ou d’origine animale, reste à identifier

    • les arbovirus : alfa-, flavi-, bunya- et orbivirus

    • les norovirus : provoquent e. a. la gastro-entérite virale

    • les orthomyxovirus : famille de virus à ARN qui comprend le virus de la grippe (Influenza), VRS (Virus Respiratoire Syncytial), MPVh (MétaPneumoVirus Humain)

    • les coronaviridae : SARS-COV-1 (Severe Acute Respiratory Syndrome-Coronavirus-1, Chine 2003°, 8000 morts), SARS-COV-2 appelé Covid-19  (Corona disease-19, Chine 2019°, > 3.5 million de morts (2021)),

    • les autres virus : rubéole (rubivirus), virus de l'hépatite A et B, et virus de la rougeole

 

Une infection virale aiguë devient en général chronique à terme. Bien que la forme virale chronique puisse également exister sans infection virale aiguë préalable. Probablement, la réaction de défense est tellement affaiblie et devenue incapable de maintenir le virus sous contrôle.

 

Les bactériophages : un cas à part          

 

Les bactériophages, des petits virus ennemis naturels des bactéries, peuvent devenir nos alliés pour soigner des infections bactériennes. Une des propriétés des bactériophages est leur spécificité : chaque bactériophage est capable d'infecter une souche bactérienne donnée et parfois ses proches voisines, mais est incapable d'infecter des bactéries éloignées. La destruction ne concerne que la bactérie que l'on veut éliminer. Les bactériophages sont inoffensifs pour l'humain, ils n'ont pas les inconvénients des antibiotiques. Bactéries et bactériophages coévoluent depuis des millénaires dans une guerre sans fin où, à tour de rôle, l'un prend le dessus sur l'autre, mais sans jamais l'anéantir.

 

L'idée d'utiliser des bactériophages (qui infectent uniquement des bactéries) n'est pas nouvelle (1940). Mais la phagothérapie a été abandonné lors de l'apparition d'antibiotiques. Pendant longtemps, seuls des chercheurs soviétiques persévérèrent.  Chez nous, le sentiment général était qu'une bactérie résistante à une molécule antibiotique ne le serait pas à une autre. A tort... Plus on développe de nouveaux antibiotiques, plus les bactéries deviennent résistantes. Parce qu'elles peuvent "apprendre"... Qui plus est, depuis 20 ans, aucune nouvelle classe d'antibiotiques n'a été trouvée.

 

Des études ont montré que les bactériophages permettaient de traiter l'infection en cours et qu'ils étaient capables de prévenir une infection lorsqu'ils étaient administrés 24 heures avant.

 

Entre temps, en Russie et en Géorgie, des solutions de bactériophages sont même en vente libre dans les pharmacies. Chez nous, l'absence de publications scientifiques conformes aux standards occidentaux fait que les bactériophages sont toujours pas reconnus comme médicaments en Europe ou aux E.U. Dr. Olivier Patey (Hôpital de Villeneuve-Saint-Georges -France) dans Topsanté, avril 2013, pg 86-87.

 

En outre, dans l'agro-alimentaire, des sprays à base de bactériophages vaporisables sur les fromages afin de neutraliser la listéria (responsable de la listériose, une maladie infectieuse) sont commercialisés aux E.U..

 

Cependant, les bactériophages ne peuvent pas infecter les bactéries qu'en venant à leur contact (localement sur la peau, par aérosol dans les surinfections pulmonaires), ce qui n'est pas toujours possible. En effet, certaines se développent à l'intérieur des cellules humaines. Elles sont alors inaccessibles aux bactériophages (qui, eux, en peuvent pas entrer dans les cellules). Pour ce type d'infection (p. ex. Mycobacterium tuberculosis), les bactériophages doivent être utilisés avant que les bactéries aient pénétré dans les cellules ou après leur sortie, pour empêcher leur dissémination dans d'autres cellules.

 

Le principal problème auquel est confrontée la phagothérapie est vraisemblablement le manque d'investissements. On ne peut pas occulter le fait que pendant des années des médecins ont obtenu des résultats probants avec la phagothérapie. Ces médecins n'étaient pas des savants plus fous que ceux qui ont utilisé massivement les antibiotiques, contribuant à la situation critique que nous connaissons aujourd'hui... Toutefois, des nouvelles études en phagothérapie ont été montées récemment, e.a. chez des patients souffrant d'infections difficiles à traiter, telles que la mucoviscidose .

 

Un projet européen (Phagoburn) est en cours actuellement, incluant e.a. l'Hôpital Militaire Reine Astrid à Neder-over-Heembeek où on examine l'application de la phagothérapie dans le traitement des infections des brûlures par E. coli.

 

Voir aussi : PHAGE.

 

Les phages, bioproduits naturels, se trouvent partout ou pullulent les bactéries (égouts...) ; d'où il est facile de les extraire pour les transformer en remède. Les laboratoires pharmaceutiques pourraient s'y intéresser, mais à la condition de breveter ces virus antibactériens. Pour cela, il faudrait les modifier génétiquement (phages OGM), afin qu'il ne s'agisse plus de "produits naturels". Bien sûr, le prétexte serait de leur conférer des propriétés spéciales. Mais certains spécialistes voient là un sérieux danger : il n'y aurait aucun moyen de contrôler la dissémination des gènes modifiés...

 

L'industrie alimentaire de son côté a investi dans des recherches et a compris l'utilité des bactériophages. En effet, elle commercialise aux E.U. des sprays aux bactériophages (LISTEX°) contre la Listeria (une bacille responsable de la listériose, une infections potentiellement mortelle).

 

La société hollandaise Micreos a réussi à isoler "l'arme sécrète" des bactériophages : l'enzyme utilisée pour détériorer la paroi bactérienne. Elle commercialise déjà des solutions contre des infections cutanées par MRSA et contre des infections intestinales graves par Clostridium difficile... (en général des infections nosocomiales)

 

Côté pratique          

 

Trois phénomènes majeurs sont responsables d'une baisse de l'immunité : une condition alimentaire négligée (carences vitaminiques, minérales, en acides gras et une perturbation de la flore intestinale), une faible condition psychique (stress, angoisse, troubles du sommeil...), une faible condition physique (froid, rhume, fièvre...), menstruations, rayons UV... Les intolérances alimentaires provoquent quant à elles une hyperactivation du système immunitaire (voir aussi : "Nutribilan").

 

Aucune plante, vitamine, minéral ou nutriment ne peut, à lui seul, guérir une maladie. Toutefois, certains de ces produits peuvent renforcer l'immunité :

 

 

Les bêta-glucans activent le système immunitaire en mobilisant les macrophages pour "manger" les virus.

 

 

    • phyto :

      • Echinacea purpurea (Echinacée) : activerait les macrophages et donc l'élimination (phagocytose) des éléments étrangers à l'organisme.

      • Uncaria tomentosa (Griffe du chat) : agit positivement sur la qualité des globules blancs en contribue donc au renforcement de l'immunité naturelle.

      • Olea europaea (Olivier) feuille, extrait : contient de l'oleuropéine, une substance qui stimule la phagocytose, et inhibe la réplication des virus.

      • Panax ginseng (Ginseng de Corée) : pourrait raccourcir la durée des rhumes.

      • Eleutherococcus senticosus (Ginseng sibérien) : pourrait protéger contre des infections d'herpès.

      • Huile d'origan : même contre le norovirus . L'agent actif, le carvacrol, agit directement sur les protéines de la capside, entraînant la dégradation de l'enveloppe virale.

 

      • Sambucus nigra (baies de Sureau) : en cas de fièvre, refroidissements, infections virales (grippe, herpès, ...) : les anthocyanides dans les baies augmentent la capacité phagocytaire des macrophages et favorisent leur migration vers le site d'infection, entraînant une amélioration plus rapide de l'état de santé (3 à 4 jours au lieu de 7 à 8 jours). La prise régulière d'extrait de baies de sureau noir, à titre préventif, a montré un effet protecteur contre une dizaine de virus communs de la grippe (influenza A et B) et a permis d'enrayer plus rapidement la maladie dès l'apparition des premiers symptômes.

 

      • Pelargonium sidoides (Géranium du Cap), que l'on ne trouve que dans certaines régions d'Afrique du Sud. On extrait de sa racine une substance (appelée en zoulou "umckaloabo" signifiant "toux sévère") qui recouvre les muqueuses des voies respiratoires d'un film protecteur empêchant la fixation des virus et bactéries, ce qui est le principe mécanique utilisé par le Tamiflu°. Ce produit exerce une influence modulatrice sur la réponse immunitaire Phytomedicine, 2010 Sp 16 - Luna LA Jr, et al. :

        • il stimule les macrophages à produire plus d'interféron facilitant ainsi la reconnaissance et la destruction des cellules infectées par les cellules tueuses.

        • il module la production d'IgA sécrétoires dans la salive (élévation), ainsi que des cytokines IL-15 et IL-6 au niveau des muqueuses nasales (diminution).

(l'Umckaloabo est commercialisé par le laboratoire Schwabepharma à Küssnacht, en Suisse).

 

    • oligo-éléments : alterner le Cu-Ag-Au (cuivre- argent-or) et le Mn-Cu (manganèse-cuivre).

 

    • aromathérapie : des huiles essentielles de : Eucalyptus, Thym (gorge) - Cypres (toux sèche) - Ravintsara, Niaouli ou Romarin (toux grasse) - Ravintsara, Niaouli, Pelargonium sidoides (antiviral) - Thym, Marjolaine (anti-infection) - Tea tree, Eucalyptus (décongestionnant) - Citron (immunostimulant) -

 

 

Réduction de l'apport des acides gras saturés : à côté de l'effet nuisible des graisses saturées sur le système cardiovasculaire, on a également trouvé que ces graisses exercent aussi un effet négatif sur l'activité des cellules NK, une des cellules immunitaires capables de tuer des virus (voir : "La réponse immunitaire"). Dans la vie pratique, il suffit de consommer moins de protéines animales (moins de viande), moins d'aliments cuits et moins de graisses saturées cachées. Les poissons gras sont à préférer : ils contiennent des bonnes graisses insaturés et des bonnes protéines.

 

 

Le régime alimentaire Herpès :

 

    • dans ce régime, on considère les taux des acides aminés lysine et arginine dans certains aliments : en effet, une alimentation qui privilège un ratio lysine-arginine élevé contribue à maîtriser l'herpès : la lysine serait capable de freiner la réplication des virus de l'herpès simple I et II. Inversement, l'acide aminé arginine pourrait favoriser la multiplication virale.

      • aliments riches en lysine : yaourt ou caillé maigre, oeufs, poisson, poulet, viande d'agneau, de boeuf, légumes et fruit, levure de bière, ... ou comme supplément : lysine 700 à 1400mg par jour afin d'éviter des crises/éruptions. La lysine doit être administrée à jeun et sans lait ou dérivés laitiers, afin d'éviter une compétition au niveau de l'absorption intestinale des acides aminés.

      • aliments riches en arginine (et donc à éviter) : des céréales complètes et dérivés (graines de blé, germes de blé, graines d'avoine, riz complet, ...), chocolat, arachides et beurre de cacahouètes, légumineuses (fèves de soja et dérivés, lentilles, pois, ...), divers semences et noix.

    • en cas d'une infection secondaire à candida : doit être traitée en premier lieu e.a. avec le régime alimentaire Candida.

 

 

Le régime alimentaire Candida :

 

Voir : "L'infection fongique, Côté pratique".

 

 

Autres :

 

    • des probiotiques pour rétablir la flore intestinale ;

    • de l'acide butyrique, fabriqué naturellement par une flore intestinale saine : peut aider à corriger la perméabilité accrue de l'intestin ;

    • des acides gras oméga3 : idem ;

    • de l'acide caprylique (un acide gras à chaîne courte, extrait de l'huile de coco) : est capable de désagréger les parois cellulaires de levure, ce qui diminue rapidement leur résistance et leur prolifération ;

    • la lysine : entre 2 périodes d'activité virale ;

 

    • médicaments : kétoconazole, fluconazole, itraconazole, ... : exercent une activité négative sur la défense immunitaire et sur la fonction hépatique ;

 

    • des mesures d'hygiène stricts au niveau de chaque étape de la chaîne "farm-to-fork" : étant donné que les virus sont plus stables que les bactéries, ils sont plus difficiles à détruire. Ils résistent à l'acide et à la chaleur. L'hygiène est le premier objectif d'une cuisine saine.

    • Les surfaces de cuivre ont une activité antimicrobienne et antivirale grâce à son activité rédox : le cuivre, ne présentant qu'un électron libre dans la sous-couche 4s, facilite une réaction d'oxydoréduction (le cuivre est donc un bon conducteur). Grâce à ce couple rédox, le cuivre devient une "bombe moléculaire d'oxygène" (tandis que l'argent et l'or ne possédent pas un électron libre, et sont donc moins réactifs). Actuellement, on incorpore des fils de cuivre dans des masques buccaux pour renforcer son action antivirale.

 

Note :

 

    • la vaccination se trouve souvent sur la table de discussion.

    • l'efficacité de la vaccination contre la grippe en particulier a été remise en question (texte en néerlandais). Qui plus est, Tom Jefferson (Cochrane) a démontré qu'un certain article sur la vaccination contre la grippe publié dans un magazine de haut niveau, et les citations qui en ont été reprises par la suite, n'avait aucune corrélation avec le moindre objectif de qualité méthodologique mesurable quel qu'il soit ou avec la portée de l'étude, mais bien avec le financement par l'industrie (Tom Jefferson (Cochrane)).

 

 

 

 

   ZOELHO (c) 2006 - 2024, Paul Van Herzele PharmD                        Dernière version : 17-mars-24                

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