Zoëlho, vers un mode de vie conscient.
Dernière mise à jour : 2021.11.19
Le système aérobie dans l'organisme représente la clé stratégique dans la mise sur pied d'une santé de base durable, structurelle, chimique et mentale.
Sommaire :
Syndrome de déficience aérobie
Symptômes de déficience aérobie
Avantages de la glycolyse anaérobie
Contenu :
Rapport lactate/pyruvate dans le sérum : doit être inférieur à 10 (max. 15); dans certaines maladies, ce rapport peut atteindre 50 à 80.
Concentration du Q10 dans le sang total et dans les érythrocytes : dépend de la protéine porteuse LDL (qui est également la porteuse d'acides gras, de cholestérol, de carotène, ...).
Rapport acides gras oméga6/oméga3 dans le sérum : doit être inférieur à 5.
,
Rapport Fe/Cu : doit être de préférence égal à 1.
Concentration de la Vit B12 et de la biotine dans le sérum : dépend du facteur intrinsèque gastrique.
Les causes les plus générales d'une déficience aérobie :
utilisation insuffisante des muscles aérobies (bien que ces longs muscles rouges représentent 90% de la masse musculaire totale et soient le plus souvent moteurs et striés avec un output énergétique plus élevé) ;
utilisation prédominante des muscles anaérobies (muscles blancs et courts, le plus souvent lisses avec un output énergétique moins élevé) ;
manque d'exercices, favorisant la glycolyse en anaérobiose ;
malformation ou formes rigides des globules rouges due à une déficience en acides gras (qui déterminent la fluidité de la membrane cellulaire!) empêchant la pénétration facile des globules rouges dans les fins capillaires, entraînant ainsi dans les tissus un manque intracellulaire d'O2. Ceci provoque une détérioration du métabolisme cellulaire, avec augmentation des taux de lactate et de pyruvate, responsable de la survenue rapide d'une acidose intracellulaire lors d'un effort physique : pourrait être la cause des raideurs matinales et musculaires ;
déséquilibres des acides gras: des rapports AGP / AGS, ω6/ω3, acides gras essentiels/acides gras non essentiels, déficit de carnitine par apport alimentaire insuffisant (p. ex. chez le végétarien) ou en cas de production insuffisante de lysine et de vit C ;
déséquilibre du rapport Fe/Cu ou d'autres rapports nutritionnels en relation avec le système aérobie : CoQ10, niacine (B3), acide lipoïque (voir glycolyse : cycle de l'acide citrique, influence interne, complexe de la pyruvate déshydrogénase) ;
découpleurs de la phosphorylation oxydative : antibiotiques, colorants azidiques, cyanures dans des noix, des pépins et dans les graines de lin, barbituriques, ...;
turn-over protéique inadéquat : perturbation de la synthèse protéique due à un manque de vit B6 et de Zn ;
déficience de la Glutamine (voir aussi : Le rapport Gln/Glu/alpha CG dans les muscles et les reins) ;
fluorure sodique : affaiblit les muscles aérobies : le Fluor bloque la plupart des réactions enzymatiques ;
fatigue,
lésions motrices récidivantes : hernie, ...
troubles psychiques (dépression, anxiété, burnout, ...)
troubles du métabolisme lipidique (AcCoA, ---> acide lipoïque...)
problèmes de circulation sanguine et lymphatique
manque d'exercices physiques
déséquilibre hormonal (déséquilibres des acides gras essentiels...)
déficience de carnitine (production hépatique à partir de lysine...)
déficience de vitamine B12 et de biotine (porteur d'Hb et d'oxaloacétate)
excès de cuivre (Cu) : inhibe le système aérobie :
---> le rapport Fe/Cu doit être égal = 1
suppression du Fe par le Cu dans les muscles en milieu aérobie
inhibition de l'absorption intestinale du Cu par le fructose
fluor : inhibe aussi le système aérobie au niveau du cycle de l'acide citrique (Krebs)
Lorsque la saturation oxygénique dans les mitochondries descend sous la limite des 60%, le seuil anaérobie est atteint. Les taux de lactate dans les muscles augmentent jusqu'à 4 mmoles Kg-1 au niveau du seuil anaérobie. Dépasser cette limite correspond à une production excessive de lactate lors d'un effort physique majoré.
Pyruvate + NADH ---> Lactate + NAD+
Cette évolution entraîne des conséquences sur le rendement d'ATP : la glycolyse anaérobie via le lactate apporte moins d'ATP que la glycolyse aérobie via le cycle de l'acide citrique (Krebs).
Note :
Dans les sports d'endurance, le degré de la saturation d'oxygène dans les mitochondries augmente jusqu'à 92% : le seuil anaérobie peut donc se situer beaucoup plus haut chez le sportif bien entraîné.
la production immédiate et à court terme d'ATP par
phosphorylation du substrat en anaérobiose
combustion du lactate en CO2 et H2O dans la glycolyse anaérobie (lactate ---> ATP)
important pour le sportif!
l'accumulation de lactate dans la circulation augmente le taux d'acidité : cette acidification entraîne une meilleure libération de l'oxygène dans les cellules musculaires (voir aussi : l'Effet de Bohr et le rôle du 2.3 DPG) : un certain niveau d'acidité est donc indispensable.
Mais
dans l'excès : crampes musculaires,
dans le déficit : libération insuffisante d'O2.
la possibilité de lancer la gluconéogenèse (lactate ---> glucose) pour garantir la disponibilité de glucose au niveau du cerveau et des globules rouges.
NAD+ :
la conversion du pyruvate en lactate régénère le NAD+ cytoplasmique à partir du NADH.
le NAD+ est indispensable comme oxydant glycolyse anaérobie.
Pyruvate + NADH ---> Lactate + NAD+
cependant, en cas d'effort musculaire majoré, le pyruvate est surtout utilisé via le cycle de l'acide citrique : cette voie ne régénère pas assez de NAD+ par conversion de pyruvate en lactate. Le NAD+ manquant doit venir de son recyclage dans les mitochondries par l'intermédiaire de la navette moléculaire (shuttle) Glycérol-3P/DHAP en présence du CoQ10 (conversion dans la glycolyse de glucose vers pyruvate).
Il existe donc une compétition constante entre le shuttle du Glycérol-3P et le lactate pour la régénération du NAD+ .
(via le shuttle en aérobiose accompagné d'un effort musculaire majoré, via la production de lactate à partir de pyruvate en anaérobiose accompagné d'un effort musculaire moins intense)
une croissance cellulaire nouvelle n'est possible qu'en milieu acide.
Influencer le profil sanguin aérobie :
Pour
élever le seuil anaérobie :
exercices physiques, sports d'endurance, exercices respiratoires, ...
apport oxygénique : ionisateur, air de la mer ou de la montagne, forêts, eau, aération, ...
inosine : maximalise le niveau du 2.3 DPG (diphosphoglycérate, un produit secondaire de la glycolyse) et augmente ainsi l'affinité d'hémoglobine pour l'oxygène dans les globules rouges. Cette augmentation provoque un meilleur transport d'oxygène via les globules rouges vers les poumons et les muscles. Elle entraîne indirectement une élévation de la production d'ATP.
éviter le découplage de la phosphorylation oxydative et l'inhibition de la chaîne respiratoire :
CO, colorants azidiques, ...
certains antibiotiques, barbituriques, ...
cyanures (CN-) dans les noyaux d'abricots, de racines du manioc, ...
H2S (sulfure d'hydrogène) : sur les plates-formes pétrolières (est libéré lors du forage et aux alentours des volcans), ...
...
Stimuler
la chaîne respiratoire et la phosphorylation oxydative :
le cycle de l'acide citrique (Krebs) :
vitamine B5 (in AcCoA)
citrates, acides aminés (en accélérant la synthèse protéique)
la viscosité membranaire :
vitamine F (complexe d'acides gras essentiels omega6, l'acide linoléique, important pour la formation de la membrane cellulaire)
lécithine (peut être transformée en acide linoléique dans l'organisme)
Alimentation complète et réduite : une alimentation qui peut encore être oxydée.
Conclusion :
Dans un profil sanguin aérobie normal, le rapport lactate/pyruvate doit être inférieur à 1, le rapport oméga6/oméga3 inférieur à 5, le rapport Fe/Cu environ égal à 1. La présence suffisante de la carnitine est dépendante de celle de la vitamine C et la lysine, la présence des vitamines B12 et B2 est dépendante de celle du facteur intrinsèque gastrique.
Le système aérobie peut être déficient par :
une utilisation insuffisante des muscles en métabolisme aérobie (exercices physiques)
une utilisation excessive des muscles en métabolisme anaérobie : étables trop étroites ou de surface insuffisante (en particulier chez des animaux en cage)
une déficience en acides gras essentiels : par une mauvaise alimentation
un déséquilibre au niveau du métabolisme d'acides gras
des déficiences en Cu, Fe, Mn, CoQ10, et vitamines B : des cofacteurs indispensables dans les système aérobie
Le système aérobie peut être freiné par :
un excès de Cu : le Cu déprime le Fe dans les muscles aérobie ; le fructose (fruits, ...) inhibe l'absorption de Cu
la présence de NaF (fluorure de soude) : affaiblit et relâche les muscles aérobie
l'acide lactique
des antibiotiques
ZOELHO (c) 2006 - 2025, Paul Van Herzele PharmD Dernière version : 06-avr.-25
Avertissement :
Le lecteur gardera en permanence à l'esprit que les propriétés curatives décrites ne remplacent en aucun cas l'avis médical toujours indispensable dans l'établissement d'un diagnostic et dans l'appréciation de la gravité de la pathologie. Par contre, nous stimulons l'utilisateur à prendre lui-même des décisions relatives à sa santé, basées sur sa propre recherche, toujours en dialogue avec un professionnel de santé.
En tout état de cause, l'utilisation de ce programme s'effectue sous les seuls contrôles, directions, risques et responsabilités de l'utilisateur.