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Les troubles de la vue

 

Dernière mise à jour : 2023-04-10

 

 

Grâce à la sensibilité à la lumière (= ondes électromagnétiques dans un spectre bien précis de fréquences), nous pouvons voir. Nous voyons la matière parce que ses atomes émettent ou absorbent la lumière. Ou encore plus simple : ce sont les charges électriques des électrons, qui circulent autour les atomes qui constituent la matière, qui permettent notre vue.

 

La vision humaine est un phénomène complexe qui permet de définir les couleurs, les contrastes, les formes, pour se situer dans l'espace, etc... Elle est liée aux autres fonctions sensorielles (l'ouïe...) mais aussi à la posture et à l'équilibre du corps.

 

Malmenés par la lumière, la pollution, les variations climatiques ou le vieillissement nos yeux sont sans cesse mis à rude épreuve. Baisse de l'acuité visuelle, sensibilité à la lumière, yeux secs, mauvaise vision, cataracte, dégénérescence maculaire, rétinopathie diabétique... avec les années, notre vue change laissant apparaître certains troubles ou maladies plus ou moins sévères.

 

Sommaire :

 

Les troubles oculaires les plus fréquents

 

Les maladies oculaires les plus fréquentes

 

Côté pratique

 

Contenu :

Les troubles oculaires les plus fréquents :             

 

Les yeux rouges :

 

    • causes et symptômes :

      • avec sécrétions : blépharite, kératite et, le plus souvent, conjonctivite.

      • sans sécrétions : yeux secs ou conjonctivite allergique

    • traitement :

      • avec sécrétions : pommade ophtalmique à base d'antibiotiques

      • sans sécrétions : larmes artificielles ou antihistaminiques en collyre

 

Les yeux secs :

 

    • causes et symptômes : trouble résultant d'une diminution de la production des larmes et provoquant irritations et picotements ; une conséquence du fait que l'on cligne moins des yeux lorsque l'on se concentre sur un écran...

    • traitement : larmes artificielles

 

La surproduction des larmes :

 

    • causes et symptômes : trouble dû à une plus grande sensibilité à la lumière, au vent avec larmoiement

    • traitement : elle peut être atténuée par le port des lunettes solaires

 

La presbytie :

 

    • causes et symptômes : trouble inéluctable lié à l'âge et au stress, caractérisé par une difficulté à distinguer les objets de près, la vision devient floue et on a besoin de lumière pour lire.

    • traitement : on ne peut pas la guérir mais on peut la corriger en portants des verres correcteurs ; toutefois, des exercices spécifiques de relaxation pourraient aider à relaxer les muscles oculaires et à améliorer la vue naturellement (La méthode Bates) :  des verres correcteurs seraient nuisibles parce qu'ils maintiennent l'état de stress de ces muscles, ils n'améliorent pas le fonctionnement visuel.

    • prévention : passer plus de temps à l'extérieur (vue lointaine, lumière naturelle) aide à reposer ses yeux et améliore la vision de loin et de près, au lieu de se concentrer à l'intérieur sur des activités tout près de son nez (lire un livre, regarder écran, Télé, tablette, smartphone...),

 

La myopie :

 

    • causes et symptômes : trouble inéluctable lié à l'âge et au stress, caractérisé par une difficulté à distinguer les objets à distance, la vision devient floue. Comme l’œil grandit pendant l’enfance, la myopie se développe généralement chez les enfants d’âge scolaire et les adolescents. Dans le cas de la myopie, l’œil continue à grandir et devient trop long, si bien que les rayons se focalisent en avant de la rétine. Les objets éloignés sont donc flous. La cause n'est pas une carence en vit D mais souvent une exposition insuffisante aux rayons solaires (en particulier pendant l'enfance) . Sous l'influence de la lumière extérieure, des cellules dans la rétine libéraient de la dopamine. En effet, la dopamine empêcherait que les globes oculaires deviennent plus longs, et préviendrait ainsi le développement de la myopie...

     

    1. Une étude récente montre que la consommation excessive de sucres pourrait être à l'origine de la myopie chez des jeunes adolescents . En effet, des excès de sucres entraîneront une résistance à l'insuline et une hyperinsulinémie. Des taux élevés d'insuline pourraient perturber le développement du globe oculaire ainsi que la coordination entre son longueur et la croissance du cristallin.

  1.  

    • traitement : on ne peut pas la guérir mais on peut la corriger en portants des verres correcteurs ; toutefois, des exercices spécifiques de relaxation pourraient aider à relaxer les muscles oculaires et à améliorer la vue naturellement (La méthode Bates) :  des verres correcteurs seraient nuisibles parce qu'ils maintiennent l'état de stress de ces muscles, ils n'améliorent pas le fonctionnement visuel.

    • prévention : passer plus de temps à l'extérieur avec des vues dégagées et avec une exposition à la lumière naturelle solaire, au lieu de se concentrer à l'intérieur sur des activités tout près de son nez (lire, regarder un écran, la TV...), aide à reposer ses yeux et améliore la vision de loin et de près. Plus le niveau d'éducation dans la population est élevé, plus la presbytie est fréquente . Le confinement (Corona) aurait fait bondir la myopie chez les enfants ( "myopie de quarantaine") .

 

La cataracte :

 

    • causes et symptômes : trouble principalement lié à l'âge, caractérisé par une vision floue, une impression de brouillard, de voile sur les yeux, avec une plus grande sensibilité à la lumière et à l'éblouissement, une mauvaise vision nocturne ; trouble renforcé par l'exposition prolongée aux rayons UV, le tabagisme et par certaines carences alimentaires (pathologie des radicaux libres - Stress oxydant)

 

A l'agression d'une lumière intense répond le réflexe d'aversion qui fait fermer les paupières et détourner le regard. A l'agression par le UV, la cornée répond par une sensation de sable ou de corps étranger (kératite). Seul le rayonnement UVA pénètre jusqu'au cristallin qui l'absorbe. Ce rayonnement sera responsable à long terme de la cataracte (opacification du cristallin), cause la plus fréquente de la perte de vision chez les sujets âgés (l'autre cause majeure de cécité est la DMLA : voir plus bas).

 

La capacité à profiter des bienfaits de la lumière diminue avec l'âge, principalement en raison de maladies oculaires telles que le glaucome et la cataracte. L'inflammation chronique, favorisée par les troubles du rythme circadien, est également une condition souvent associée à ces deux maladies.

 

L'administration d' ISRS (antidépresseurs) a été mise en relation avec le développement de la cataracte Mahyar Etminan, PharmD, Vancouver Coastal Health Research Institute, in American Academy of Ophthalmology, 2010 .

Qui plus est, l'administration de statines pourrait élever le risque de cataracte de 27%... .

 

 

 

    • traitement : intervention chirurgicale offrant un résultat efficace

 

Les maladies oculaires les plus fréquentes :             

 

Le glaucome :

 

    • causes et symptômes : maladie (usure) due à une détérioration du nerf optique suite à une pression intra-oculaire trop élevée, entraînant un rétrécissement progressif du champ visuel allant parfois jusqu'à la cécité. Des cellules du système immunitaire (cellules T) sont activées par la réaction de stress, causée par l'hypertension oculaire, et attirées par des protéines Heat Shock. Toutefois des bons bactéries présentes dans notre flore, peuvent produire également ces protéines dans des situations de stress (lien d'auto-immunité) . Des changements de la couche vasculaire (choroïde) de l'oeil sont également considérés comme cause de glaucome . Symptômes à surveiller : perte de la vision latérale, supérieure et inférieure, ce qui peut entraîner des problèmes de lecture, de conduite et de déplacement dans l'espace.

    • facteurs impliqués : antécédents familiaux, diabète, corticothérapie, myopie forte, apports élevés de calcium et de fer ...

      • en utilisant les données de la vaste étude Américaine NHANES, les auteurs, en détaillant les apports en fer et en calcium, ont découvert des résultats étonnants : à partir d'une supplémentation en calcium supérieure ou égale à 800 mg par jour le risque de glaucome est multiplié par 2,4. A partir d'une supplémentation en fer supérieure ou égale à 18 mg par jour le risque de glaucome est multiplié par 3,8. Et dans le cas où les deux supplémentations sont cumulées, le risque est multiplié par 7,2 Sophia Y. Wang, Kuldev Singh, Shan C. Lin. The Association between Glaucoma Prevalence and Supplementation with the Oxidants Calcium and Iron IOVS February 2012 53:725-731; published ahead of print January 12, 2012

      • le magnésium (300mg/j) par contre serait bénéfique Aydin B, Onol M, Hondur A, Kaya MG, Ozdemir H, Cengel A, Hasanreisoglu B. The effect of oral magnesium therapy on visual field and ocular blood flow in normotensive glaucoma. Eur J Ophthalmol. 2010 Jan-Feb;20(1):131-5.

    • traitement : antihypertenseurs oculaires (collyres)

 

La rétinopathie diabétique :

 

    • causes et symptômes : maladie due à une atteinte des vaisseaux sanguins de la rétine causée par des variations incessantes du taux du glucose sanguin (glycémie) ; voir : "Diabète, les complications"

    • traitement : par laser

 

La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) :

 

    • causes et symptômes : maladie caractérisée par une perte irréversible de la vision centrale due à une dégénérescence des cellules photosensibles situées dans la macula (ou fovéa, la partie centrale de la rétine), entraînant une perte de la vision précise indispensable à la lecture, l'écriture et à la reconnaissance des détails.

      • les premiers symptômes peuvent se faire discrets : modification de la perception des contrastes, sensation d'ondulation des lignes droites, troubles de la vision des couleurs, difficulté à lire ou à réaliser une activité qui nécessite une vision fine, comme la couture, le besoin d'éclairer davantage, une diminution de la vue nocturne, une sensibilité aux lumières éblouissantes, ...

      • à un stade plus avancé de la maladie, la personne perçoit la présence d'une région noire au centre de son champ visuel, signe caractéristique de la DMLA.

      • la DMLA peut conduire à la cécité (dans 90% des cas).

      • la DMLA affecte généralement les deux yeux, mais pas toujours en même temps.

 

C'est un phénomène où l'âge est important, mais aussi les habitudes alimentaires : trop de graisses, trop de sucre et de sel, et surtout pas assez de fruits et légumes. Comme une pomme pelée brunit ou le métal est attaqué par la rouille, l'oxydation use nos organes. Parmi les oxydants figurent les radicaux libres (RL), dont une partie est produite par l'organisme durant le métabolisme mais également sous l'influence de sources extérieures (tabac, alcool, pollution, UV). L'organisme dispose certes d'antioxydants, présents dans l'alimentation. Mais avec l'âge, on accumule les dommages  causés par les RL, très présents dans l'oeil et favorisant l'apparition du cataracte et de la DMLA. Une alimentation riche en antioxydants s'avère donc utile : légumes, fruits, céréales complètes, oléagineux (noix, amandes, ...), .... A côté des antioxydants, certaines substances spécifiques jouent un rôle capital : la vit B2 (riboflavine) qui dope les enzymes qui préservent les yeux de la formation de la cataracte, les flavonoïdes (en particulier dans les fruits rouges), le lycopène (tomate, pamplemousse rose, pastèque) qui sont des bons protecteurs de l'oeil.

 

Le développement de la DMLA pourrait être favoriser par des macrophages. En effet, cette catégorie de cellules immunitaires joue un rôle important dans l'élimination du cholestérol de l'oeil (le cholestérol est une graisse impliquée dans beaucoup de processus biochimiques). Toutefois, elles deviennent moins performantes avec l'âge, favorisant ainsi la formation de dépôts de graisses qui entretiennent un foyer inflammatoire. Ce dernier favorise le développement de vaisseaux anormaux sous la rétine, responsables de altérations sévères de la vision centrale .

 

Une activité physique régulière en aérobie retarderait le développement de troubles visuels tels que la DMLA .

 

    • formes : on distingue 2 formes de DMLA suivant l'ampleur de la perte de la vision centrale (irréversible).

 

      • la DM sèche ou atrophique : la forme la plus fréquente (jusqu'à 90% des cas) et la moins grave mais plus difficile à traiter.

        • cette forme est due à l'occlusion partielle ou complète des vaisseaux sanguins de la rétine et de la choroïde (la membrane vasculaire entourant l'oeil) ; asséchés, ils s'atrophient, la macula se distend, se pigmente (des particules jaunâtres, appelées "druses" se déposent) et n'est plus capable de capturer des images correctement : l'oeil développe une sorte de point brouillé au milieu.

        • cette forme est d'évolution lente.

 

      • la DM humide ou exsudative :

        • moins fréquente mais accompagnée d'une perte de la vision beaucoup plus importante! (environ 70% des personnes atteintes de DMLA humide sont considérées comme étant aveugles au sens légal du terme).

        • cette forme humide est due à la prolifération des vaisseaux sanguins anormaux sous la macula qui provoquent des hémorragies ; il s'ensuit un soulèvement de la macula et la formation d'un tissu cicatriciel responsable de la perte de la vision centrale.

        • elle entraîne une altération de la vue plus grave et plus rapide

 

    • facteurs de risque :

      • l'âge : à partir de 60 ans (2%), pour culminer à 75 ans (30% de personnes atteintes)

      • l'hérédité : 3 x plus de risque de développer la maladie s'il y a des cas dans la famille au premier degré

      • le sexe et les signes physiques : les femmes ménopausées, les personnes à peau blanche et aux yeux clairs

       

      • l'exposition aux UV, des antécédents de cataracte : on soupçonne la portion bleue du rayonnement visible d'être la cause (en particulier la lumière bleue émise par les LED coolwhite) ; en effet, le rayonnement bleu traverse toutes les structures oculaires jusqu'à la rétine où il est absorbé, produisant des réactions de type oxydatif responsable de la dégénérescence rétinienne . Chez le rat, les chercheurs ont montré que la lumière émise par les LED engendre deux phénomènes toxiques parallèles : l’apoptose, mais également une seconde forme de mort cellulaire, la nécrose. Or en se nécrosant, une cellule endommage ses voisines. Ceci explique pourquoi la toxicité de la lumière bleue est plus élevée que celle des autres longueurs d’onde.

       

      • le tabagisme : 2 à 3 x plus fréquente chez les fumeurs

      • l'hypercholestérolémie : un taux élevé de cholestérol entraîne la formation de plaques de graisses sur les vaisseaux capillaires de la macula, ce qui augmente le risque

      • un régime pauvre en acides gras oméga3 ou riche en graisses saturées

      • l'obésité (IMC > 30kg/m²)

      • l'hypertension, le diabète...

      • une carence en vit D : il existerait une relation très significative entre une carence en vitamine D, et l’augmentation du risque de DMLA (mécanisme inconnu) University of Buffalo (E.U.) dans JAMA, 11 avril 2011

      • des suppléments de calcium de > 800mg/j chez la personne âgée?

      • la prise régulière d'aspirine (acide acétylsalicylique)

 

    • traitement :

      • pour la forme sèche : il n'existe pas encore de traitement efficace!

      • pour la formes humide :

        • la coagulation par laser IR : il s'agit d'un acte chirurgical qui utilise la contact direct d'un laser pour obturer, ralentir ou stopper la progression des vaisseaux sanguins anormaux

        • la thérapie photodynamique : ce traitement combine l'administration d'un colorant photosensible (vertéporfirine) par injection i.v.  et l'utilisation d'un laser à IR.

        • des injections intraoculaires régulières de médicaments antiVEGF (pour anti vascular endothelial growth factor). Ces médicaments permettent de stabiliser ou de faire régresser la formation des néo-vaisseaux et limitent la détérioration de la vision. Dans certains cas, ils l’améliorent même.

 

L’autosurveillance peut se faire en particulier à l’aide de la grille d’Amsler , qui aide à détecter une déformation des lignes ou la présence d’un scotome, la tache sombre au centre de la vision si caractéristique de la DMLA.

 

Côté pratique :             

 

La prévention passe par :

 

    • faire des examens réguliers de la vue

    • arrêter de fumer : fumer augmente le risque de DMLA jusqu'à 5 fois!

    • contrôler son taux de cholestérol, sa tension artérielle, sa glycémie

    • faire de l'exercice (bouger)

    • éviter le surpoids et le stress

    • porter des bonnes lunettes solaires éventuellement plus une casquette (protection UV)

    • opter pour des lampes ajustables

    • préférer une moyen contraceptif non-oral : l'utilisation de contraceptifs oraux à long terme multiplie par deux le risque d'affections oculaires sévères

 

 

L'alimentation équilibrée/suppléments alimentaires :

 

    • antioxydants :

 

      • vitamine A, C, E et sélénium : interviennent dans

        • la prévention de l'opacification du cristallin (cataracte)

        • l'amélioration de l'acuité visuelle diurne et nocturne

        • la lutte contre l'oxydation et le dépôt de lipides sur la rétine (DMLA)

 

      • pigments anthocyanes (couleur violette) :

        • antioxydants de la famille des flavonoïdes (voir : "Polyphénols")

        • présents dans myrtilles, cassis, canneberge

        • stimulent la production de rhodopsine, substance essentielle à la vision nocturne et à l'adaptation à la lumière vive

        • renforcent la résistance des vaisseaux sanguins : mieux irrigué, l'oeil est donc mieux approvisionné en micronutriments essentiels

 

      • la L-carnosine protège l'oeil des dommages induits par la lumière.

 

 

    • caroténoïdes :

 

      • la lutéine (6mg/j) et la zéaxanthine diminuent le risque de cataracte et de DMLA considérablement Richer S.P. et al.(Vterans Administration Hospital Chicago), Optometry, 2011; 82(11): 667-80 & :

        • concentrés au niveau de la rétine, ces caroténoïdes absorbent les radiations lumineuses bleues, les plus nocives : plus l'alimentation apporte de fortes quantités de ces caroténoïdes, plus le pigment maculaire gagne en densité et mieux les radiations sont absorbées.

        • présentes dans le chou vert, les épinards, brocoli, ...

 

      • l'astaxanthine, un antioxydant puissant, est le pigment rouge qui colore les crustacés et certains poissons (saumon "sauvage") ; ce pigment pourrait être très utile contre les dommages induits par l'exposition aux rayons UV. En effet, contrairement au béta-carotène et lycopène, l'astaxanthine passe la barrière hémato-encéphalique et la barrière hémato-rétinienne : cette capacité permet de mieux protéger les yeux, la peau, le cerveau et le système nerveux, entraînant un moindre risque de coups de soleil/vieillissement de la peau (dégradation du collagène, rides, lentigos (taches brunes qui se développent avec l'âge), ...), cataracte, de dégénérescence maculaire, de cécité, de démence et d'Alzheimer.

 

Note :

La forme naturelle de l'astaxanthine possède des propriétés antioxydantes 20x plus puissantes que sa forme synthétique. En outre, le saumon sauvage contient une concentration d'astaxanthine "naturelle" 400x supérieure que le saumon d'élevage. Qui plus est, le saumon sauvage possède des taux nettement plus élevés d'acides gras oméga3...

 

      • le béta-carotène : contre les radicaux libres au niveau de la rétine.

        • attention : chez le fumeur, le béta-carotène seul à haute dose pourrait favoriser le développement de cancers.

 

 

    • acides gras oméga3 :

 

      • les cellules rétiniennes sont très riches en acides gras de type oméga3, que l'organisme ne sait pas synthétiser :

        • l'apport alimentaire optimal en acides gras oméga3 est essentiel au développement optimal de la vue.

        • étant donné leurs propriétés anti-inflammatoires, les oméga3 luttent contre la sécheresse oculaire.

        • les oméga3 (en particulier le DHA) contribuent au maintien d'une vision normaleAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées et semblent également protéger de la dégénérescence maculaire Christen WG et coll. Dietary omega-3 fatty acids ans fish intake and incident age-related macular degeneration in women. Arch Ophthalmol., 2011 .

 

      • c'est plutôt l'équilibre en oméga3/oméga6 qui est important :

        • les oméga6 en excès ont tendance à avoir des effets délétères et à empêcher l'utilisation optimale des oméga3 par l'organisme.

        • limiter donc l'utilisation de l'huile de tournesol (oméga6) et opter plutôt pour des huiles de colza ou de soja.

 

    • zinc :

 

      • la concentration en zinc de la rétine est élevée.

 

      • c'est un cofacteur de l'enzyme nécessaire au métabolisme des pigments visuels ainsi que de celles qui interviennent dans le captage des radicaux libres.

 

    • phytothérapie :

 

      • Euphrasia officinarum (Euphrasie) : contient des tannins qui diminuent la stimulation de la conjonctive afin de réduire les risques de rougeurs (fatigue, fumée, pollution...), de larmes excessives et de démangeaisons.

 

      • L'huile de palme rouge est riche en vitamine E, en acides gras mono-insaturés et contient également un complexe de carotènes utile dans la prévention du vieillissement, contre les agressions des radicaux libres et dans la prévention des maladies liées à la civilisation... ;

        • l'huile de palme rouge peut être utilisée en cuisine et peut être chauffée.

        • l'huile de palme rouge contient 10x plus de carotènes que les carottes et 30x plus que les tomates!

        • l'huile de palme rouge est l'huile le plus riche en tocotriénols, une forme de vitamine E stockée e.a. dans la peau et les yeux comme protection contre le vieillissement et les effets négatifs des rayons solaires.

 

 

Lire aussi : "Le nutribilan".

 

 

 

 

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