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Vitamine C

 

Dernière mise à jour : 2022.8.7

 

 

Acide ascorbique

 

 

Vitamine très importante comme antioxydant, inhibant la formation des nitrosamines, pour la santé des os, des dents, du collagène et des capillaires, pour l'absorption de fer et la formation des globules rouges.

 

    • La vitamine C est une vitamine hydrophile : elle n'est donc pas ou peu stockée dans l'organisme.

 

    • Assez stable à la chaleur (20 à 80% de perte par ébullition); très sensible à la lumière UV, aux acides forts, aux bases, aux oxydants et à l'humidité! Assez stable en présence de réducteurs et d'acides faibles.

 

Vitamine très répandue dans la nature : la vitamine C est synthétisée à partir du glucose, dérivé de l'amidon ; la vitamine C appartient donc aux sucres.

---> Toutefois, la majorité des primates (dont l'être humain) est incapable de la synthétiser :

      • la perte de cette faculté évoque des problèmes : notre organisme, dépourvu de cette capacité de synthèse de la vitamine C, doit donc la puiser dans l'alimentation : l'apport par l'alimentation peut être insuffisant.

 

 

D'autre part, quelques mutations au cours de l'évolution ont permis à l'organisme de survivre avec un apport plus faible de la vitamine C :

 

    1. en récupérant de la vitamine C au niveau des tubules rénaux et en réabsorbant dans la circulation sanguine (pompe à vitamine C, environ 25% est normalement excrétée).

    2. grâce à la capacité de certaines cellules d'extraire la vitamine C du plasma.

    3. grâce au pouvoir des glandes surrénales de stocker un peu de vitamine C en cas de besoin (p. ex. lors de la saison d'hiver...) : les surrénales assurent la synthèse des catécholamines utilisant la vitamine C comme coenzyme.

 

Ces 3 mécanismes consomment de l'énergie et représentent donc une charge pour l'organisme : un peu d'aide n'est donc pas à négliger.

 

      • afin d'optimiser la récupération de la vitamine dans l'alimentation : limiter la durée de cuisson/ébullition, utiliser une quantité minimale d'eau, ne pas laisser macérer

      • éviter des situations de stress, élever son seuil de stress

      • administrer des suppléments de vitamine C : dépendant de la personne et ses besoins : à partir de 250mg/jour, à administrer de préférence au moment d'un repas ou avec un jus de fruits fraîchement pressé, en plusieurs prises

      • administrer des suppléments de vitamine B5 : sa présence est cruciale dans l'absorption surrénale de la vitamine C (stockage)

      • administrer un supplément de Q10 : indispensable dans la production d'énergie, nécessaire pour les mécanismes de récupération de la vitamine C

Sommaire :

Les sources naturelles

 

Son rôle dans l'organisme

 

Régulation de son métabolisme

 

Les déficits

 

Le diagnostic d'une déficience

 

La toxicité

 

Le jeu des doses

 

Des interférences avec des analyse de laboratoire

 

Quelques précautions

 

Les besoins nutritionnels

 

Côté pratique

Contenu :

Sources naturelles :              

 

 

La vitamine C présente dans l'alimentation est très instable (elle est oxydée dans un milieu alcalin). La plus grande partie de la vitamine C alimentaire est donc perdue par ébullition (légumes) ou par l'épluchage (pommes de terre). En outre, la vitamine C se dissout également dans l'eau de rinçage ou de cuisson (le palmitate de L-ascorbyl hydrosoluble).

 

Conseils :

 

    • limiter les pertes de la vitamine C en créant un milieu légèrement acide en ajoutant de l'acide citrique ou l'acide lactique (p. ex. le Molkosan°) dans les salades.

 

    • consommer des aliments crus, ou cuisinés à la vapeur.

 

Rôle dans l'organisme :             

 

La vitamine C est aussi bien un antioxydant qu'un pro-oxydant.

 

Dans l'organisme, la vitamine C agit donc soit comme antioxydant soit comme pro-oxydant dépendant les besoins du moment. L'excès est éliminé par les reins.

 

Vitamine C + O2    --->   HO2-   (superoxyde d'hydrogène, un radical libre) + Vit C oxydée

 

Ce radical libre attaque les acides nucléiques viraux, empêchant sa multiplication. Des médicaments chimiothérapeutiques, tels que les cytostatiques, possèdent le même mécanisme d'action.

 

En outre, la vitamine C améliore la protection contre des infections virales en renforçant  les tissus conjonctifs et en neutralisant par des phagocytes les substances toxiques libérées.

 

La vitamine C neutralise les radicaux libres produits au cours de la phase I de détoxification. Elle participe à la dégradation de substances toxiques (polluants ou médicaments), à leur élimination dans les urines et réduit la toxicité de métaux lourds. En particulier, elle diminue les niveaux de plomb dans le sang, probablement en inhibant son absorption intestinale ou en stimulant son excrétion urinaire Dawson E.B. et al., The effect of ascorbic acid supplementation on the blood lead levels of smokers, J. Am. Coll. Nutr., 1999, 18(2):166-170. .  

 

Une déplétion en vitamine C déstabilise l’intégrité du transport d’électrons du cytochrome P450. De plus, la dégradation du cholestérol par hydroxylation (+ groupement OH) qui se produit dans le foie nécessite la présence de vitamine C.

 

La vitamine C ainsi oxydée doit être ensuite rapidement réduite par p. ex. le glutathion, l'acide lipoïque, les vitamines B1 et B3, reformant la vitamine C antioxydant. Surtout en cas de déficience en acide lipoïque, la vitamine C agit comme pro-oxydant, entraînant une éventuelle peroxydation des graisses (Réaction de Fenton).

 

La vitamine C doit donc toujours être administrée en association avec d'autres antioxydants, normalement présents dans l'organisme tels que la vitamine E. Puisqu'en temps normal, la vitamine C, en collaboration avec la vitamine E, le glutathion et le sélénium, empêche justement la peroxydation lipidique.

 

La vitamine C, en association avec les éléments de son milieu naturel, aide :

 

    • à protéger les tissus conjonctifs (renforcement du ciment intercellulaire) et donc également à renforcer le système immunitaire,

 

 

 

La vitamine C intervient dans divers processus biologiques :

 

    • comme antioxydantAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées : dans la neutralisation de radicaux libres,

 

    • dans la régénération de la vitamine EAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées,

 

    • comme agent antiviral (inducteur d'interféron) : action pro-oxydante de la vitamine C,

 

 

    • activité antihistaminique (stabilisation des mastocytes) : la vitamine C diminue les taux d'histamine : utilisable dans l'allergie, mais également dans le traitement du mal de mer...

 

    • immunité : indispensable dans la mobilité des phagocytes et dans l'activation des lymphocytes (e.a. par un renforcement de l'activité des lymphocytes T et donc aussi de la production d'interféron), dans la formation de lymphocytes T killer, dans la synthèse des anticorpsAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées,

 

 

    • énergie : dans la synthèse de la carnitine (la carnitine apporte des acides gras saturés au muscle cardiaque pour la production d'énergie) : la conversion de la L lysine en L carnitine nécessite la présence de la vitamine C comme cofacteur dans 2 étapes intermédiaires) ; la vit C contribue ainsi à un métabolisme énergétique normalAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées.

 

    • tissu du soutien : dans la synthèse de l'hydroxyproline

 

La vitamine C (et la L-glutamine) sont des facteurs importants dans l'anabolisme des tissus de soutien (hydroxyproline) :

 

L-Glutamine ---> Oxaglutamate ---> Proline

 

Proline + vit C --->  hydroxylation  --->  Hydroxyproline (la substance de base des tissus de soutien)

 

La charge continuelle sur les tissus de soutien lors des efforts physiques lourds nécessite une réparation constante de ces tissus : un déficit en L-glutamine ou en vitamine C se manifeste donc fréquemment, entraînant des lésions involontaires tels que des entorses.

 

    • tissu du soutien : hydroxyproline + hydroxylysine ---> dans la formation du collagène, donc aussi dans la cicatrisation des plaies; la vit C contribue ainsi à la formation normale de collagène pour assurer la fonction normale de la peauAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées, des gencivesAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées, des dentsAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées, des osAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées, du cartilageAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées, des vaisseaux sanguinsAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées...

 

En l'absence de vitamine C, la formation du collagène est entravée car sa synthèse fait intervenir une enzyme, la proline hydroxylase qui assure la stabilité de la molécule et qui a besoin de l'ion ferreux pour fonctionner. En l'absence d'acide ascorbique les ions ferreux (Fe II) sont oxydés en ions ferriques (Fe III) et l'enzyme est inactivée. Et l'instabilité du collagène fragilise tous les tissus...

 

    • joue un rôle majeur dans la physiologie des glandes surrénales où il se concentre de manière préférentielle, tout comme dans l'hypophyse et dans le cristallin, comme régulateur de l'activité surrénale : agit comme coenzyme dans la conversion de la dopamine vers la noradrénaline :

      • augmentation des taux de la noradrénaline (meilleure attention mentale, action antidépressive) : contribution psychologiqueAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées

      • augmentation du cortisol (meilleure gestion du stress).

 

    • dans l'activation de

      • la 7-alpha-hydroxylase dans la dégradation du cholestérol vers des sels biliaires :  cette réaction est freinée en cas de déficit en vitamine C.

      • la lipoprotéine lipase plasmique dans le catabolisme des triglycérides (TAG).

 

 

    • dans l'inhibition de synthèse hépatique d'Apo(a), donc de Lp(a)  (= un facteur de risque cardiovasculaire).

 

    • dans le métabolisme du FerAllégation de santé confirmée par l'EFSA (European Food Safety Authority) - Liste des allégations autorisées : la vitamine C aide à l'absorption du fer non hémique chez l'individu présentant un faible statut en fer, mais pas chez l'individu à statut en fer normal.

 

    • dans le métabolisme de l'acide folique (prévention des défauts du tube neural).

 

    • dans la prévention des calculs rénaux phosphatiques.

 

    • dans la prévention de thrombose en empêchant, associée à la lysine et la proline, l'adhésion à la paroi vasculaire de l'oxycholestérol et des particules lipidiques (formation de plaque artérosclérotique) : la vitamine C assure la qualité de la paroi vasculaire et agit en association avec le Q10 pour stabiliser la plaque et avec la bromélaïne pour la dissoudre).

 

    • effet diurétique (utilisée dans l'insuffisance cardiaque).

 

    • activation du système enzymatique métabolisant la phénylalanine et la tyrosine chez le nouveau-né.

 

    • activité anticancéreuse (doses massives) : la vit C pourrait être un précurseur du peroxyde d'oxygène (H2O2) et ce dernier serait à l'origine de l'apoptose des cellules cancéreuses .

 

 

Un apport alimentaire trop faible de vitamine C augmente l'incidence de cataracte, de maladies cardiovasculaires et de cancer.

 

Régulation de son métabolisme :             

 

La conversion de la vitamine C via oxydation (O2) en dérivés oxydés est régulée par des enzymes : la situation serait catastrophique si les enzymes transformaient la vitamine C complètement.

 

Lors d'une cure à doses élevées de vitamine C, des gènes régulateurs activent les enzymes nécessaires. Cette activation n'est pas immédiate, mais agit seulement après 2 à 3 semaines. Durant cette période, une concentration assez élevée de dérivés oxydés peut se produire, qui peut être très utile dans certains états pathologiques.

 

Inversement, lors d'un arrêt brusque d'une cure de vitamine C à hautes doses, une même période doit être considérée avant que la synthèse enzymatique soit freinée. Un épuisement de la réserve en vitamine C peut se produire, ce qui peut être dangereux chez le patient malade ou chez la femme enceinte. En effet, des taux très faibles de vitamine C peuvent diminuer fortement la résistance de l'organisme.

 

Déficits :             

 

Le déficit en vitamine C est la cause des maladies cardio-vasculaires (Linus Pauling, Matthias Rath, 1992).

 

Symptômes :

 

Aucun symptôme :

 

Lors d'une déficience marginale :

 

        • diminution des fonctions biochimiques sans symptômes cliniques apparents

 

        • taux sériques normaux de la vitamine C

 

 

Maladies métaboliques :

 

Lors d'une déficience subclinique chronique :

 

        • mauvais état de santé, faible résistance aux infections, au stress, aux toxines...

 

        • taux sériques normaux de la vitamine C

 

Lors d'une déficience biochimique :

 

        • diminution des taux de vitamine C dans le plasma et dans les globules blancs

 

        • diminution de l'excrétion rénale (< 25%)

 

        • modification de certains paramètres biochimiques dans le sang :

 

          • diminution de : carnitine, hydroxyproline

          • augmentation de : histamine (plus d'allergie en cas de carence en vit C), Lp(a) (facteur de risque cardiovasculaire)

 

(en cas de déficits d'ascorbates, la lipoprotéine A, un succédané hépatique de la vitamine C, provoque l'incorporation d'un complexe Lp(a)-fribrinogène, entraînant une athérosclérose)

 

        • scorbut de la paroi vasculaire : modifications microscopiques au niveau de la paroi vasculaire avec déstabilisation du tissu conjonctif (collagène, élastine), cause éventuelle d'hémorragies périvasculaires

 

        • apparition de maladies dégénératives chroniques : réactions adaptives physiopathologiques afin de prévenir des hémorragies périvasculaires : production initiale de Lp(a) pour réparer les lesions subcliniques du scorbut (taux sérique normal de la Lp(a) : 110-200mg/l), avec élévation de la CRP

 

 

Maladies de déficiences :

 

En cas de déficience physiologique :

 

        • symptômes spécifiques : perte de l'appétit, fatigue intense, perte du goût du travail, cicatrisation lente

 

        • résistance immunitaire perturbée

 

        • faible absorption du Fe

 

 

En cas de déficience clinique :

 

        • symptômes du scorbut, atteinte des tissus à forte teneur en collagène avec fonctionnement difficile des articulations, saignements des capillaires, saignement et déchaussement des dents, perte des dents

 

        • système immunitaire défaillant

 

        • mort...

 

ATTENTION :

 

    • Un taux normal sérique d'une vitamine peut masquer une déficience dans un tissu! Certains tissus nécessitent plus de vitamines.

 

L'apport journalier recommandé (AJR) en Belgique = 70mg vitamine C (110mg en France (source Afssa)).

 

    • Cet AJR est insuffisant pour obtenir des taux sanguins physiologiques normaux (14mg/l après une récupération rénale de la vitamine C). Ceci correspond à une ingestion minimale de 140mg/jour. Des taux sériques insuffisants de la vitamine C provoquent une adaptation de la déficience en ascorbates pour limiter le scorbut capillaire.

 

Le scorbut subclinique des capillaires doit être traité préventivement avec des doses élevées de la vitamine C  (> 1000mg/d) afin d'éviter ou de contrer des taux sériques accrus du facteur de risque cardiovasculaire, la Lp(a).

 

    • Les résultats pharmacocinétiques observés chez l’homme montrent une relation en courbe sigmoïde à pic entre la dose de vitamine C ingérée et la concentration plasmatique. A faible ingestion de vitamine C, une petite diminution dans l’apport quotidien conduit à un grand infléchissement de la concentration plasmatique – que l’on pourrait appeler l’effet « dipping point »  Levine M, et al. Proc Natl Acad Sci USA 1996 , induisant une réduction potentielle de ses fonctions normales dans l’organisme Levine M, et al. Am J Clin Nutr. 2009.  . A partir d’une consommation de 200 mg/jour (première dose au-delà de la partie ascendante de la courbe), un plateau apparaît sur la courbe dose/concentration plasmatique permettant d’éviter le «dipping point»  Levine M, et al. Proc Natl Acad Sci USA 1996 . Cette consommation aide par ailleurs à atteindre et maintenir une concentration plasmatique (70 μmol/l) où les fonctions de la vitamine C pourraient générer des bénéfices santé maximaux Lykkesfeldt J. et al. Br J Nutr 2010;103(9):1251-9   .

 

200 mg de vitamine C représente la quantité minimale nécessaire qui garantit tous les bénéfices potentiels sur la santé (indépendamment de l’âge, de la génétique, de la nutrition ou de l’hygiène de vie) et réduit le risque de maladie.

 

L'institut National du Cancer américain recommande la consommation de 200mg/j de vitamine C.

 

Diagnostic d'une déficience :             

 

    • Clinique : saignements dentaires, mauvaise cicatrisation, apparition rapide de bleus.

 

    • Laboratoire : faible réserve de Fe (la vit C est indispensable dans l'absorption du Fe), taux élevés de la Lp(a) (succédané en cas de déficience en ascorbates) ; déterminer la concentration sérique et dans les globules blancs de la vitamine C (doit être >14 : des valeurs inférieures suggèrent des états de santé caractérisés par une déficience vitaminique) ; rapport ascorbates/dihydroascorbate (indice de l'état de santé...).

 

    • Test de tolérance intestinale : pour déterminer la dose limite qui provoque la diarrhée : cette dose augmente en général proportionnellement avec la toxicité de la maladie.

 

    • Loadingtest : administrer 1g par voie orale ou par injection : récolter l'urine durant les 6 heures suivantes : une excrétion rénale de < 25% indique soit une déficience tissulaire ou un problème biochimique.

 

    • Test LAAT (Lingual Ascorbic Acid Test) avec le sel sodique du 2,6-dichloro-indolphénol comme marqueur (la réduction du bleu vers l'incolore par la vitamine C dans un intervalle précis reflète la grandeur de la réserve tissulaire à un moment donné) : après un rinçage buccal à l'eau distillée, laisser tomber 1 goutte au milieu de la langue préalablement séchée avec une compresse :

      • < 20" : état normal

      • 20 - 30" : état limite

      • > 30" : indique une déficience tissulaire en vitamine C

 

Toxicité :             

 

Il existe une grande divergence individuelle pour la vitamine C : les besoins varient fortement. Les extrêmes se situent entre 250mg et 20g par jour (Range = 80).

 

Toute la vitamine C doit être apportée par l'alimentation ou par des suppléments.

 

Jusqu'à 150mg de vitamine C par jour, la concentration sérique est proportionnelle à la dose ingérée par voie orale:

une prise de 50mg   --->   5mg/l dans le sérum

une prise de 100mg   --->   10mg/l dans le sérum

une prise de 150mg   --->   15mg/l dans le sérum

 

Au-dessus de 150mg/jour, la concentration sérique n'est plus proportionnelle :

une prise de 10.000mg ou plus   --->   30mg/l dans le sérum.

 

Avec de la vitamine C par voie parentérale, des taux sanguins nettement plus élevés (jusqu'à 500x) peuvent être obtenus (voir plus loin)

 

Toutefois, la prise de fortes doses de vitamine C peut provoquer des effets indésirables :

 

    • une diarrhée : l'administration de vitamine C à jeun peut causer un effet laxatif, bien que cet effet ne soit nullement nuisible pour les intestins : en outre, cet effet peut être utile en cas de constipation, étant donné que la vitamine C, contrairement à certains laxatifs, n'irrite pas les intestins.

 

    • des gaz intestinaux (méthane):

      • essayer des sels d'acide ascorbique ou des mélanges des sels et de l'acide ; les comprimés à libération prolongée sont mieux supportés.

      • essayer également l'administration à d'autres moments de la journée.

 

---> tenir compte de produits adjuvants, tels que additifs alimentaires, colorants, conservateurs...

 

    • des calculs rénaux ? :

      • seulement une petite partie de vitamine C est convertie en acide oxalique ; cette quantité est normalement insuffisante pour former des calculs rénaux.

      • toutefois,

        • l'absorption de quantités de légumes riches en oxalates tels que épinards, rhubarbe, tomates, asperges, oranges, ail... augmentent les taux d'oxalates dans l'urine mais également ceux des citrates (le citrate est un des principaux inhibiteurs de la cristallisation de l'oxalate et phosphate de calcium). Une assimilation concomitante sodique cependant diminue les taux de citrate dans l'urine, augmentant ainsi le risque de cristallisation des oxalates. Consommer de la vitamine C ou des légumes et fruits pauvres en sodium ne posent donc aucun problème.

        • une erreur génétique peut être la source d'oxalates, à partir de la glycine.

 

---> afin de rendre la vitamine C moins acide, utiliser des ascorbates de Mg ou de Ca. Ou opter pour la vitamine C naturelle dans les citrus, le brocoli, les tomates, les légumes verts et les pommes de terre..., tous riches en minéraux capables de neutraliser les acides.

 

    • une destruction de la vitamine B12 :

      • il s'agit d'une destruction de la vit B12 libre, ce qui ne représente qu'une petite partie comparée à la vit B12 fixée sur des protéines.

 

    • une acidose :

      • l'acide ascorbique est moins acide que l'acide gastrique.

 

---> administrer des sels ascorbiques en cas d'intolérance.

 

Le jeu des doses :             

 

A cause d'une histoire d'enzyme manquante, l'homme apparaît dans la courte liste des mammifères incapables de fabriquer leur propre vitamine C. Les autres primates qui, comme les humains, ne fabriquent pas de vitamine C, en consomme entre 2 et 8g/j.

 

La vitamine C est impliquée dans de nombreuses réactions : chaque supplément servira d'abord à soulager les plus grandes carences. Son rôle est crucial dans la défense de l'ADN, des protéines et des lipides contre les dégâts oxydatifs. Elle intervient en outre dans la synthèse du collagène, de la noradrénaline et de l'adrénaline. La vitamine C aide également l'organisme à entretenir son système immunitaire. Des études pharmacocinétiques montrent que la consommation de 200 mg de vitamine C élève le taux plasmatique à 70 μmol/l environ et améliore ainsi les fonctions de l'organisme. Cet apport journalier de 200 mg permet d'atteindre le taux plasmatique idéal et une fonction optimale. Toutefois, i l faut consommer "au moins" 200 mg de vitamine C par jour pour entretenir la fonction normale du système immunitaire pendant et après un effort physique intense ou une période de stress EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA).EFSA Journal 2009; 7(9):1226. [28 pp.]. doi:10.2903/j.efsa.2009.1226. . Un certain nombre d'études ont suggéré qu'un apport de vitamine C dépassant les AJR (apports journaliers recommandés) pourrait générer des avantages de santé supplémentaires ainsi que des avantages pour d'autres affections telles que le rhume.

 

500mg/j

 

= dose optimale permettant d'obtenir un effet antioxydant bénéfique

= dose moyenne requise pour compenser la perte en vitamine C par le fait d'avoir fumé un paquet de cigarettes

= dose suffisante pour diminuer d'une façon significative des niveaux plasmatiques de la protéine C-réactive (CRP , une protéine sanguine dont le taux augmente dans les états inflammatoires et infectieux)

 

1000mg/j

 

= dose optimale (en association avec des flavonoïdes) pour régler rapidement les problèmes de saignements de gencive

= dose minimale en cas de refroidissement (jusqu'à 3g/j) : fractionner la dose journalière en p. ex. 500mg, toutes les 2 à 3 heures, afin de stimuler le système immunitaire

= dose utile pour le diabétique : comme l'insuline est nécessaire au transport de la vitamine C dans les cellules, les diabétiques présentent souvent des déficiences en vitamine C

= dose préconisée pour ralentir la progression de la cataracte

 

1500mg IV/d

 

= dans le traitement de la septicémie, associé à l'hydrocortisone et à la thiamine : la vitamine C par IV présente aussi une action hydrocortisone-like, tandis que la thiamine intervient dans la métabolisation de la vitamine C, réduit la mortalité en cas de septicémie et protège contre une insuffisance rénale.

 

Un examen systématique de six essais contrôlés randomisés et de cinq essais contrôlés non randomisés réalisés en 2021 a montré que les avantages allégués de ce traitement n'ont pas pu être confirmés.

 

 

Actuellement en étude :

 

(2000 à 5000mg/j)

 

    • 2g/j = dose minimale pouvant contribuer à ralentir la dégradation des cartilages chez des personnes atteintes d'arthrose

    • 2g/j = dose utile pour la réduction de la glycémie, de la cholestérolémie et des triglycérides sanguins chez les diabétiques

    • 2g/j = dose pouvant freiner la libération de l'histamine (utile chez la personne allergique ou asthmatique)

    • 4g/j = dose préconisée pour préparer une intervention chirurgicale (2g/j après l'opération)

    • 2 à 5g/j = dose bénéfique pour patients dépressifs, stressés ou avec des infections chroniques (urinaires, broncho-pulmonaires)

 

(5000 à 10000mg/j)

 

    • 5 à 10g/j = dose entraînant une hausse spectaculaire de l'immunocompétence (stimulation des lymphocytes T et de la production d'interféron), forte action antivirale

    • > 10g/j = des doses pouvant avoisiner les 100g/j sont à l'étude dans le traitement du cancer et montrent que la vitamine C en perfusion, à des doses massives, a des propriétés anticancéreuses . En effet,

      • des doses si élevées produisent une action pro-oxydant, probablement en libérant du peroxyde d'hydrogène (H2O2), entraînent un effet "chimio" (contrairement aux cellules normales (catalase ), les cellules cancéreuses ne peuvent pas facilement neutraliser l'H2O2).

      • en outre, elles diminuent des valeurs trop élevées de CRP et d'autres marqueurs d'inflammation tels que IL-2 et TNF-alpha (cytokines), corrélant avec une réduction tumorale .

      • la vitamine C en perfusion IV pourrait aussi freiner l'expression des gènes nécessaires dans la progression du cycle cellulaire .

     

    1. L'effet protecteur de "méga doses" de vitamine C par voie orale dans le traitement du cancer reste controversé.

 

Pour tuer des cellules cancéreuses, un dosage efficace d'une mégadose de vitamine C doit atteindre un taux de vitamine C dans le sang d'environ 250-350mg/dl (par rapport à environ 1 mg/dl avec un régime alimentaire normal). Après un traitement de 25 à 50g de vitamine C en intraveineuse sur une période d'environ 90 minutes, le taux sanguin varie de 200 à 300mg/dl.

 

A lire aussi : Questions and Answers about High-Dose Vitamine C (National Cancer Institute).

A lire aussi : Intravenous Vitamin C (National Cancer Institute - US).

 

 

Etant donné que les cellules cancéreuses possèdent également plus de récepteurs insuliniques et utilisent exclusivement du glucose comme combustion, un régime cétogène peut aider à les affamer. D'autre part, dans l'organisme, puisque les deux molécules sont similaires sur le plan structurel, la  vitamine C rentre en compétition avec la glucose pour pénétrer la cellule. Un régime cétogène peut ainsi renforcer l'action d'une thérapie par hautes doses de vitamine C.

Analyses de laboratoire : éventuelles interférences             

 

    • interférences méthodologiques : augmentation des taux sériques du cholestérol, de la créatinine, de l'acide urique

    • glucosurie : faux résultat négatif (attention chez le diabétique)

    • perte occulte du sang dans les selles : faux résultat négatif

 

Précautions :              

 

Chez le patient présentant :

 

    • une déficience en G6PD (un déficit en une enzyme des globules rouges)

    • une hémochromatose (maladie due  à une surcharge en fer de l'organisme)

    • une sickle cell anémie (anémie avec cellules falciformes)

    • certains tests sanguins (la vitamine C est un réducteur puissant)

 

Grossesse/Allaitement :

 

    • aucune anomalie n'a été rapportée avec des doses normales ; l'utilisation prolongée de doses de > 1g/jour durant la grossesse peut entraîner une augmentation des besoins de vitamine C et l'apparition du scorbut chez le nourrisson.

 

Interactions potentielles avec :

 

Médicaments :

    • sels de fer, substances oxydantes, sels de métaux lourds (surtout le cuivre)... : la vitamine C favorise leur absorption.

    • méthodes de diagnostics chez les diabétiques : la vitamine C peut entraver la mise en évidence du glucose dans l'urine par les tigettes à la glucose oxydase, sans influence sur la glycémie.

    • contraceptifs oraux, corticostéroïdes : détériorent l'équilibre en vitamine C via une oxydation accrue.

    • calcitonine : entraîne une utilisation plus prononcée de la vitamine C.

    • tétracyclines : inhibent le métabolisme intracellulaire et la réabsorption tubulaire de la vitamine C.

    • acide acétylsalicylique, AINS, barbituriques, tétracyclines ... : augmentent l'élimination de la vitamine C dans l'urine.

    • médicaments faiblement acides tels que les barbituriques : leur excrétion urinaire peut être ralentie lors de l'administration de fortes doses de vitamine C.

    • radiothérapie : des suppléments de vitamine C peuvent diminuer l'efficacité des rayons Prof. Gilles Freyer, CHU de Lyon (France) .

 

Nutriments :

    • le cuivre : des doses élevées de vitamine C (> 1g/j) peuvent réduire la rétention du cuivre.

    • le fer : la vitamine C augmente l'absorption du fer non hèminique.

    • la vitamine A : la vitamine C peut réduire les effets toxiques de la vitamine A.

    • la vitamine B6 : un déficit en vit C peut augmenter l'excrétion urinaire de la pyridoxine.

    • la vitamine E : la vit C peut protéger la vitamine E et vice versa.

 

    • des métaux lourds : la vit C réduit les taux sériques et tissulaires de métaux lourds, tels que cadmium, plomb, mercure, nickel et vanadium.

 

Eventuels effets indésirables :

 

    • aucun effet indésirable n'a été signalé avec des doses inférieures à 1g/jour.

    • avec des doses supérieures : diarrhée osmotique, inconfort gastrique (> 1g/jour), calculs rénaux d'oxalates (> 2g/jour).

    • aucun effet grave sur la santé n'est à craindre avec des doses jusqu'à 10g par jour.

 

Besoins nutritionnels :             

 

Vit C - Acide ascorbique :

 

Age

AJR (mg)

DJO (mg)

0 - 6 mois

50

 

7 - 11 mois

50

 

1 - 3 ans

60

 

4 - 6 ans

75

 

7 - 10 ans

90

 

11 - 14 ans

100

 

15 - 18 ans  H

110

 

                     F

110

 

Adulte          H

110

500-3000

                     F

110

 

+ 70 ans

110

 

Grossesse

120

 

Allaitement

150

 

Autres :

-

 

 

 

 

 

 

AJR : Apports Journaliers Recommandés (Source : Recommandations nutritionnelles pour la Belgique - Conseil supérieur de la santé).

 

DJO : Dose Journalière en médecine Orthomoléculaire.

 

Côté pratique :              

 

Dose moyenne journalière dans des suppléments alimentaires : 250 - 10.000mg (comme ascorbate).

Dose toxique journalière : > 10.000mg ?

 

Les fruits et les légumes contiennent d'autres substances (enzymes, minéraux, vitamines) qui renforcent l'action de la vitamine C.

 

Bien que des aliments ou suppléments riches en vitamine C peuvent présenter un léger effet dopaminergique (tonique), ils ne perturbent pas le sommeil.

 

Prudence avec des suppléments :

 

    • la vitamine C synthétique est un mélange racémique de D et L vitamine C. L'énantiomère naturel est la forme lévogyre (L) : uniquement la moitié de la vitamine C synthétique est donc active... Toutefois, dans certains suppléments, la vitamine C est naturelle : en effet, il est moins cher d'obtenir de la vitamine C par fermentation à partir d'aliments de base, tels que des céréales. La vitamine C est ainsi obtenue par réactions de transformation enzymatiques produisant de l'acide ascorbique naturel.

 

    • la vitamine C est administrée de préférence avec les éléments de son milieu naturel : bioflavonoïdes, vitamine E, sélénium, glutathion, cystéine, acide lipoïque, c.à.d. un complexe antioxydant complet. De telle façon, les préparations synthétiques deviennent une reproduction de complexes alimentaires naturels. Elles améliorent aussi l'absorption de la vitamine C par l'organisme. Toutes les sources naturelles de la vitamine C (p. ex. l'Acérola) possèdent ces éléments.

 

    • la vitamine C naturelle apporte des quantités trop importantes de potassium (K) présent dans les fruits. Lorsqu'on utilise des extraits de fruits (p. ex. l'Acérola) comme source de vit C, l’excès de potassium pourrait entraîner un oedème intracellulaire qui se manifeste par une aggravation majeure des inflammations et un gonflement du pannicule adipeux. Il faut donc l'éviter absolument en cas de maladie inflammatoire (comme les rhumatismes ou les éruptions) et s’il y a problème de surpoids.

 

    • la vitamine C ne peut pas être administrée en combinaison avec des antiacides : risque de perturbation de l'absorption de la vitamine C ; avec des antiacides à base d'hydroxyde d'aluminium ---> prudence : risque de taux sanguins accrus d'aluminium : représente un réel danger dans l'insuffisance rénale. Bien que le produit est acide (pH d'environ 1.5), la vitamine C n'acidifie pas l'organisme. Il n’est pas très bon au goût mais ce problème peut être résolu avec un peu de jus de fruit. La vitamine C peut être aussi diluer dans un grand verre d'eau tiède et absorber par petites gorgées, après dilution complète, au milieu ou à la fin du repas.

 

    • choisir de préférence une préparation avec une combinaison neutre :

 

      • l'acide ascorbique : est la forme de base acide de la vitamine C ; un traitement hautement dosé de cette forme acide peut à long terme être défavorable pour la régulation de l'acidité tissulaire.

        • toutefois, en cas d'infection bactérienne, cette forme acide est à préférer parce que les bactéries supportent mal un milieu acide. En cas d'infection virale, une forme moins acide est indiquée.

 

      • l'ascorbate calcique : légèrement alcalin, meilleure tolérance gastrique, moins d'acidification urinaire; des doses orales égales ou supérieures à 10g sous forme de ascorbate calcique ont été utilisées chez l'homme dans des études anticancer sans montrer des effets secondaires significatifs Kedar N Prasad, Center for Vitamine & Cancer research, Colorado University, USA .

 

      • l'ascorbyle palmitate : forme liposoluble qui réside plus longtemps dans la cellules et qui pénètre plus facilement dans des tissus riches en acides gras, tels que cerveau, foie et tissus musculaires. Cette avantage est important dans l'infection virale, puisque les virus présentent en général une affinité pour des tissus riches en acides gras.

        • ne pas utiliser en cas de déficit en acceptation d'acides gras par le foie.

 

      • l'ascorbate calcique + carbonate Ca + vit C - métabolites : pH neutre, meilleure absorption avec biodisponibilité tissulaire accrue.

 

      • des préparations tamponnées à base d'acide ascorbique, d'ascorbate Ca, -Mg-, et  -K, de citrate de Zn, de glycinate de Mn et de Cu, de L glutathion réduit, de quercétine : pH légèrement acide (respect de l'équilibre acido-basique, moindre risque de perte minérale, rétention et utilisation optimale, forte action antioxydante...).

 

      • des préparations tamponnées avec des bioflavonoïdes : acide ascorbique, carbonate Ca, églantier, flavonoïdes citriques : pH tamponné, action synergique avec les bioflavonoïdes, meilleur rapport Ca/Mg.

 

      • l'ascorbate ascorbyl : ester de la vitamine C.

       

      • la vitamine C liposomale : portée par de la phosphatidylcholine, le même type de graisse qui constitue les membranes cellulaires, ce qui lui permet de traverser cette barrière beaucoup plus facilement (voir aussi : "Conseiller des nutriments").

 

Selon les rapports, 6g de vitamine C liposomale par voie orale, équivalent au niveau cellulaire à 50g de vitamine C en intraveineuse.

 

    • la vitamine C est absorbée dans le tractus gastro-intestinal, en particulier au niveau de l'estomac et la partie supérieure des intestins. Les personnes malades préfèrent donc la forme tamponnée. Les personnes en bonne santé peuvent utiliser les formes à libération retardée (retard) ; la forme acide est uniquement utilisée pour acidifier l'urine (troubles de la vessie). A long terme, l'administration de la forme acide peut entraîner de l'ostéoporose (la vit C est un chasseur de calcium).

 

    • des doses plus élevées (3 à 18g/jour) doivent être prises en plusieurs fois par jour en raison de la capacité limitée de l'organisme à les absorber en une durée donnée. La quantité de vitamine C non absorbée est éliminée dans les selles.

 

    • une consommation trop rapide de vitamine C sous forme d'acide peut occasionner une légère diarrhée, dont l'intérêt est d'indiquer la dose requise par l'organisme. Cette quantité peut varier en fonction des besoins de l'organisme dans les périodes de stress et de maladie. Ainsi on ne peut pas s'intoxiquer avec la vitamine C.

 

      • des doses plus élevées de vitamine C peuvent gêner l'absorption des antidépresseurs tricycliques.

 

      • des doses plus élevées de vitamine C peuvent modifier l'activité de médicaments : des doses plus faibles de médicaments pourront être nécessaires en cas d'affection cardiaque et de diabète.

 

      • attention :

        • la vitamine C est un acide, et ne peut donc être sucée (dentition!); la forme tamponnée est moins acide.

        • éviter la forme effervescente : le contact avec l'oxygène durant l'effervescence peut réduire les capacités anti-oxydantes de la vitamine C.

 

Elimination de la vitamine C :

 

    • après les mécanismes de récupération, l'élimination rénale de la vitamine C est limitée à environ 25% :

      • un pourcentage d'élimination inférieur à 20% indique une pathologie sous-jacente! Une absorption défaillante nécessite un apport supplémentaire de la vitamine C.

 

    • l'aspirine (acide acétylsalicylique) peut tripler l'élimination de vitamine C par inhibition de son absorption. La prise d'aspirine devrait être accompagnée de suppléments de vitamine C "à doses égales". Il est également possible de préférer un traitement anti-inflammatoire alternatif : p. ex. à base de curcuma + harpago + bromélaïne, en y ajoutant l'administration de la vitamine C naturelle (acide ascorbique + bioflavonoïdes) pour son effet anti-inflammatoire et pour son action de renforcement de la structure des collagènes au niveau des tendons et ligaments.

 

Un supplément également en cas :

 

    • des premiers signes d'un rhume : toutes les 2 heures, 1 à 3 comprimés de 500mg

    • des premiers signes d'intoxication : p. ex. maux de tête provoqués par du vin, des gaz d'échappement, des produits de nettoyage, des peintures : toutes les 2 heures, 1 à 3 comprimés de 500mg

    • une utilisation chronique d'aspirine

    • ...

 

 

 

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