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L'hypertrophie bénigne de la prostate

 

Dernière mise à jour : 2024-02-07

 

 

HPB, adénome de la prostate.

 

Organe exclusivement masculin, la prostate présente la caractéristique de grossir à partir de l'âge de 30 ans. Ce qui entraîne parfois des problèmes pour uriner.

 

Pas d'inquiétude, ce n'est pas nécessairement un symptôme du cancer. Mais mieux vaut prévenir que guérir...

 

Sommaire :

 

La prostate

 

L'hypertrophie

 

Les symptômes

 

Les facteurs causals

 

Côté pratique

 

Contenu :

La prostate :      

 

La prostate est une petite glande située sous la vessie, comme un anneau autour du canal de l'urètre et en avant du rectum. En réalité, la prostate est composée de plusieurs glandes, entourées d'une enveloppe de tissus conjonctifs et de fibres musculaires.

 

Son rôle consiste à produire des sécrétions entrant dans la composition du liquide séminal. La prostate sert à rendre le sperme plus alcalin, c'est à dire moins acide, afin de contrer l'acidité du vagin qui pourrait être fatale aux spermatozoïdes.

 

La prostate se divise en 3 zones :

 

    • la zone centrale, qui est la plus profonde et qui entoure l'urètre

    • la zone de transition qui forme la partie du milieu

    • la zone périphérique, la zone la plus rapprochée du rectum (---> toucher rectal)

 

Sous l'influence de la testostérone, la prostate atteint sa taille adulte à la puberté.

 

Sa taille est normalement celle d'une noix, mais avec l'âge, la prostate augmente souvent de volume. Si l'on examine dans les détails cette augmentation, on constate qu'elle est le siège de nodules fibreux (durs) et multiples situés plus précisément autour de l'urètre, au niveau de la zone de transition. Cette hypertrophie plus ou moins marquée de la prostate peut causer des problèmes.

 

Note :

Le cancer de la prostate par contre se développe plutôt dans la zone périphérique, qui peut faire l'objet d'un toucher rectal.  

 

L'hypertrophie :       

 

Ultérieurement, cet organe va continuer à grossir chez un certain nombre d'hommes, provoquant des problèmes de miction du fait qu'il comprime le canal de l'urètre. Environ 30% des hommes présentent, généralement vers la cinquantaine, une hypertrophie bénigne propre à les gêner. Ce pourcentage monte avec l'âge : à 70 ans, 70% des hommes souffrent d'une hypertrophie bénigne.

 

En outre, certains hommes ont une très grosse prostate sans ressentir la moindre gêne, alors que d'autre, dont le prostate n'est que légèrement gonflée, éprouvent toutes les peines du monde à uriner. Quand la prostate gonfle, elle compresse les conduits spermatiques ainsi que l'urètre. Il devient plus difficile de maintenir une érection au-delà de quelques minutes… et le besoin permanent d’uriner n’arrange rien.

 

Si on urine en position assise, mais qu'on se lève ensuite et qu'on a soudainement envie d'uriner à nouveau la même quantité, il s'agit de symptômes d'hypertrophie bénigne de la prostate.

 

La testostérone (testicules) est transformée dans la prostate (et ailleurs) en DHT (dihydrotestostérone) sous contrôle de l'enzyme 5-alpha-réductase. Cette DHT joue un rôle majeur dans l'HBP.

 

On ne sait pas pourquoi certains hommes voient leur prostate grossir et d'autres pas. Bien que la testostérone soit nécessaire à la croissance de la prostate, son taux élevé et celui de la DHT dans le sang n'implique pas nécessairement une hypertrophie. On observe cependant durant le processus de vieillissement une diminution des taux de testostérone ainsi qu'une élévation de la production d'oestradiol, en particulier dans les tissus adipeux... (un homme obèse produit donc plus d'oestrogènes). C'est précisément la perturbation du rapport testostérone libre / oestrogènes qui est considérée comme la cause majeure d'HPB. L'oestradiol trouve des récepteurs oestrogéniques alpha et bêta au niveau du stroma de la prostate et c'est ainsi qu'est généré un nouveau flux de facteurs de croissance entraînant une croissance non contrôlée (et peut-être une flambée des carcinomes occultes).

 

Sous l'influence de l'enzyme aromatase, la testostérone est transformée en estradiol. L'aromatase transforme aussi l'androstènedione (une autre hormone mâle produite par les surrénales) en estrone (hormone femelle). Une petite quantité de cette estrone donne naissance à l'estradiol.

 

Par rapport aux taux de testostérone qui diminuent avec l'âge, le niveau d'estradiol dans le plasma reste élevé. D'abord parce que l'activité de l'enzyme aromatase augmente avec l'âge dans tous les tissus et d'autre part parce que, en prenant de l'âge, les hommes ont tendance à prendre du poids. Or les graisses corporelles sont non seulement un réservoir d'hormones, mais aussi un site actif où elles subissent une transformation : l'androstènedione en estradiol et la testostérone en DHT. Cet estradiol possède le pouvoir de stimuler la croissance des cellules prostatiques.

 

De toute façon, un grossissement de la prostate n'est pas synonyme de problème de santé. Mais il peut le devenir. Des taux accrus de l'hormone Prolactine (voir : "Activité et caractéristiques des hormones hypophysaires") à un âge avancé (mais également causés par de la bière, du stress, des carences en Zn et vit B6), stimulent l'activité de l'enzyme 5-alpha-réductase (qui régule la conversion du testostérone en DHT) et la fixation du (dihydro)testostérone aux cellules prostatiques.

 

Testostérone   --->   5-alpha-réductase   --->   Dihydrotestostérone (DHT)   --->   hypertrophie prostatique

(forme inactive)                                                  (forme active)

 

 

Inflammation/Syndrome métabolique :

 

Plus récemment, dans une étude, les chercheurs ont voulu comprendre quels critères promoteurs d’inflammation pouvaient être associés en particulier à l’hyperplasie de la prostate. L’étude a constaté auprès d’un panel de 103 hommes atteints d’HBP que chez ceux qui présentaient en plus un syndrome métabolique, la concentration en interleukines pro-inflammatoires IL-6 et IL-18 dans les tissus de la prostate est plus élevée que chez les hommes avec HBP sans syndrome métabolique. Ce phénomène inflammatoire serait favorisé par un déséquilibre du ratio HDL-cholestérol/triglycérides , caractéristique du syndrome métabolique, ainsi que par une baisse des niveaux d’ acides gras à chaîne courte (qui contribuent normalement à prévenir l’inflammation) associée à un microbiote intestinal perturbé – attribuable aussi en grande partie au syndrome métabolique.

 

 

Les symptômes :       

 

Les symptômes suivants s'installent d'abord :

 

    • le jet d'urine moins puissant

    • pousser pour commencer à uriner

    • des envies fréquentes d'uriner, à chaque fois des petites quantités

    • des mictions diurnes plus nombreuses

    • la difficulté d'arrêter la miction

    • des petites fuites d'urine

 

A ce stade, un traitement médicamenteux ne s'avère pas nécessaire. On attend et on regarde comment la maladie se développe : la stratégie de la surveillance active (Watchful waiting)

 

Les symptômes suivants peuvent perturber fortement :

 

    • avoir toutes les peines du monde à uriner

    • une rétention urinaire aiguë totale

    • des infections urinaires, qui peuvent devenir chroniques, causées par la miction partielle et la stagnation de l'urine

    • prostatite : inflammation de la prostate, souvent d'origine bactérienne (antibiothérapie), accompagnée de

      • de la fièvre et des frissons

      • des douleurs entre l'anus et le pénis

      • des douleurs dans le bas-ventre et dans l'aine pendant l'éjaculation

      • des difficultés d'uriner

      • du sang dans l'urine et/ou dans le sperme

      • une prostate douloureuse lors d'un toucher rectal, avec gonflement temporaire (aucun lien avec l'HPB et le cancer de la prostate)

 

Bien que l'augmentation du volume de la prostate dans l'HPB ne soit pas considérée comme une étape précédant l'apparition d'un cancer prostatique, les deux affections partagent les mêmes facteurs causaux (androgènes, génétiques, environnementaux...). Toutefois, dans certains cas, l'hypertrophie est en rapport avec des tumeurs bénignes (adénomes) ou malignes (carcinomes).

 

Chez les hommes présentant une hypertrophie bénigne de la prostate, le taux de PSA est souvent mesuré. S'il est plus élevé que prévu, un cancer de la prostate est souvent détecté. Le cancer de la prostate est généralement asymptomatique. S'il y a des symptômes, il est déjà beaucoup trop tard. En cas de métastases osseuses, on ressent des douleurs dans les os. Autrefois, la prostate grossissait au point de gêner la miction, mais aujourd'hui, nous ne diagnostiquons plus ces cas exotiques de cancer de la prostate symptomatique...

 

Les facteurs causals :       

 

L'âge : surtout après 60 ans : par la perturbation naturelle du rapport testostérone libre / oestrogènes durant le processus du vieillissement.

 

Les antécédents familiaux : une origine génétique. S'il y a des antécédents de cancer de la prostate dans votre famille, il vaut mieux être très prudent et se faire contrôler régulièrement (il en va de même pour le cancer du sein du côté féminin de la famille : plus il y a de cancers du sein, plus le risque de cancer de la prostate est élevé). Selon un rapport publié dans le Journal of Clinical Oncology, le risque de cancer de la prostate est un quart plus élevé si votre père a eu ce cancer à un âge plus avancé. S'il a eu un cancer de la prostate bien avant sa retraite, votre risque augmente de près de la moitié.

 

Race : une étude publiée dans Genome Medicine a montré que les hommes noirs présentent un risque beaucoup plus élevé de cancer grave de la prostate que les hommes blancs, ce qui serait lié en partie à des constellations de gènes spécifiques. Mais il reste à déterminer quels sont les gènes responsables. Les scientifiques se tournent même vers l'intelligence artificielle pour appréhender la complexité de l'histoire. La génétique est presque toujours une affaire compliquée.

 

L'environnement : en particulier certaines substances externes, les xéno-oestrogènes, exercent une influence sur les taux hormonaux et stimulent la croissance des fibres musculaires de la prostate. Ces xéno-oestrogènes sont présents l'alimentation, les détergents, les pesticides, les produits d'emballage et dans des eaux usées filtrées.

 

Le mode de vie :

 

    • la circulation sanguine au niveau du bassin est cruciale dans l'oxygénation et dans l'apport des nutriments :

      • éviter des vêtements trop serrants,

      • des positions assises fréquentes (conducteurs de taxi, de camions, pilotes...),

      • mais éviter aussi :

        • la rétention volontaire d'urine

        • la constipation... (par la congestion qu'elle provoque sur le bassin)

 

    • le manque d'exercice.

 

    • le stress intense chronique.

 

    • le régime alimentaire occidental riche en protéines et graisses animales et pauvre en fibres est impliqué dans le développement de la HPB (et du cancer de la prostate) ; il existe un lien entre des taux élevés de LDLcholestérol et l'apparition d'une HPB.

 

    • le syndrome métabolique augmente le risque de développement de l'HPB et du cancer de la prostate European Urology, 04/2009  .

 

Côté pratique :       

 

Les médicaments :

 

Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase sont parmi les médicaments les plus prescrits contre l’hypertrophie bénigne de la prostate. Leur rôle est d’inhiber l’action de l’enzyme 5-alpha-réductase pour empêcher la transformation de la testostérone en DHT… et donc, garder votre taux de DHT le plus bas possible. Le principal problème de ces médicaments est qu’ils bloquent la production de DHT dans tout votre organisme – pas seulement dans la prostate. Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase peuvent déclencher une « pénopause » : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, épuisement et problèmes de libido.

 

Les alpha-bloquants ne s’attaquent pas au même problème que les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase. Leur rôle est de combattre la prolifération cellulaire dans votre prostate. Mais il y a des risques d'effets secondaires : éjaculation rétrograde, hypotension, somnolence, vertiges...

 

 

Les aliments / les suppléments alimentaires :

 

    • Riches en polyphénols : myrtilles, élixir de grenade fermentée pour éviter des récidives et dans la prévention de l'HPB.

    • Riches en lignanes : huile de lin, graines de lin et de sésame... : contienent les lignanes matairésinol et sécoisolaricirésinol  diglucoside (SDG).

 

Dans le traitement de l'HBP, les lignanes sont :

 

      • des stimulateurs de la synthèse hépatique de la SHBG (sexhormon binding globuline), capable de fixer 90% de la testostérone libre ( et des oestrogènes) dans le sang, et donc de réduire la formation de DHT

      • des inhibiteurs de la réabsorption intestinale de testostérone (interruption du cycle entéro-hépatique),

      • des inhibiteurs de la 5-α-réductase (freine l'activation de la testostérone par inhibition de sa transformation en DHT, qui est la substance active),

      • des inhibiteurs de l'aromatase, l'enzyme qui intervient dans la conversion de la DHT en oestradiol, aidant ainsi à rééquilibrer le rapport testostérone libre / oestrogènes.

 

    • Riches en phyto-oestrogènes :

 

      • soja (génistéine, daidzéine), pousses de haricot (coumestrol), huile de lin (contient les lignanes matairésinol et sécoisolaricirésinol  diglucoside (SDG), précurseur de 2 phyto-oestrogènes biologiquement actifs, l'entérolactone et l'entérodiole...).

 

L'action des phyto-oestrogènes :

 

        • étant donné que des concentrations élevées d'oestrogènes sont impliquées dans la croissance du cancer de la prostate et dans l'hypertrophie prostatique bénigne, et que les phyto-oestrogènes présentent une action oestrogénique faible dans un environnement oestrogénique forte, leur action peut être bénéfique,

        • en outre, la génistéine et la daidzéine ont montré la capacité de fixer les récepteurs androgéniques et de stimuler la synthèse hépatique du SHBG (augmentation de la fixation de la testostérone ---> diminution de la biodisponibilité de la testostérone libre)...,

        • inhibition de la 5-α-réductase (freine l'activation de la testostérone),

        • inhibition de la 17-β-hydroxysteroïd déshydrogénase (diminution de la conversion de l'androstènedione en testostérone ---> diminution des taux d'androgènes libres).

 

    • Riches en antioxydants : afin de diminuer les effets négatifs des radicaux libres provoqués par le stress intense.

 

      • la vitamine E

      • le sélénium

      • le lycopène, une caroténoïde, le colorant rouge e.a. de la tomate

      • les polyphénols tels que catéchines (e.a. dans le Thé vert, champignons de Paris, Shiitaké...), quercétine (interaction avec la tamsulosine? ) et OPC : pourront limiter l'activité de la 5-alpha-réductase et de l'aromatase.

 

 

      • opter pour l'huile de foie de morue et l'huile de flétan,

      • voir  aussi :"L'avocat".

      • en outre, ces huiles sont riches en vitamine D, impliquée dans la régulation des cellules tissulaires de la prostate (via les récepteurs à la vitamine D).

 

 

      • le zinc est présent en concentration élevée dans la prostate, mais il semble que la carence en zinc n'ait pas grand-chose à voir avec l'hypertrophie de la prostate. Les résultats d'études sont contradictoires.

 

    • Riches en vitamines D et K2 :

 

      • ces deux vitamines soutiennent la santé de la prostate.

 

 

Le mode de vie :

 

    • Rester mince ou maigrir!

 

 

      • en particulier la culture physique au sol

      • le travail

        • de la ceinture abdominale

        • des flexions des jambes

        • des postures accroupies

      • à éviter le cheval et la bicyclette

 

    • Cures de purification :

 

      • afin d'éliminer les xéno-oestrogènes, etc ...

 

    • Massages :

 

      • de la glande prostatique chez le patient atteint de prostatite chronique.

 

 

      • opter pour des techniques de relaxation

 

    • A éviter :

 

      • des aliments trop caloriques (trop sucrés et/ou trop gras) : un apport excessif en énergie met l’organisme en état d’excitation.

      • des boissons excitantes/pétillantes telles que alcool, bière, café, thé fort, eau gazeuse, cola, champagne, vin blanc...

      • du lait et des produits laitiers... : à ce jour, 12 études prospectives sur les facteurs de risque de la prostate ont montré que les plus grands consommateurs de produits laitiers ont de 1,5 à 5,5 fois plus de risque d’avoir un cancer de la prostate que ceux qui délaissent ce genre de produits.

      • des graisses saturées, des viandes transformées (charcuteries, bacon, saucisses...).

      • trop d'acides gras poly-insaturées (AGPI tels que EPA, DHA) : risque plus élevé de HBP! Sensibles à l'oxydation, ces graisses donnent naissance à des molécules oxydées (peroxydes) qui peuvent augmenter indirectement les concentrations de 5-alpha-réductase et de DHT dans la prostate.

        • l'huile d'olive est à préférer

        • pour assurer des apports suffisants en oméga3 (et 6), il est conseillé de manger chaque jour 6 à 10 noix de Grenoble.

 

 

La phytothérapie :

 

 

      • l'extrait lipophile des baies contient des stérols tels que bêta-sitostérol, lupéol, campestérol et jusqu'à 85% d'acides gras essentiels (acide oléique, linoléique et myristique).

      • il permet de réduire les symptômes de l'HPB d'une façon comparable à la finastéride (PROSCAR°).

      • mécanismes d'action :

        • inhibiteur de la 5-α-réductase (freine l'activation de la testostérone en DHT)

        • diminution du nombre de récepteurs de testostérone

        • compétition avec la DHT pour la fixation aux récepteurs (effet antiandrogène : voir la testostérone)

        • down régulation du facteur IGF-I (insulinelike Growth Factor I), un facteur de croissance : réduction de la prolifération des cellules de la prostate

        • inhibiteur de la 5-lipoxygénase, de la COX et de la phospholipase A2 (effet anti-inflammatoire :  voir "La réponse inflammatoire").

 

    • Prunus africanus (prunier d'Afrique) :

 

      • l'extrait du cortex standardisé à 14% de triterpènes contient des phytostérols tels que bêta-sitostérol et le n-docosanol.

      • il permet de réduire les symptômes de l'HPB, en particulier en diminuant le besoin nocturne d'uriner (-19%), le volume urinaire résiduel (-24%) et en augmentant la capacité urinaire (peak urine flow) (+ 23%).

      • mécanismes d'action :

        • inhibiteur de la 5-α-réductase (freine l'activation de la testostérone)

        • inhibiteur de l'aromatase, l'enzyme qui intervient dans la conversion de la DHT en oestradiol, aidant ainsi à rééquilibrer le rapport testostérone libre / oestrogènes

        • down régulation du facteur IGF-I (insulinelike Growth Factor I), un facteur de croissance : réduction de la prolifération des cellules de la prostate

        • augmentation de l'élasticité de la vessie ; aucune action androgénique ni oestrogénique.

 

    • Epilobium angustifolium (Epilobe)

 

      • les extraits contiennent des flavonoïdes (myricitine, guaiavérine, quercitrine, quercétine) et des stérols tels que bèta-sitostérol.

      • ils permettent de réduire les symptômes de l'HPB et présentent une activité antibactérienne, antimycosique et antilevures.

      • mécanismes d'action :

        • inhibiteur de la 5-α-réductase (freine l'activation de la testostérone)

        • inhibiteur de l'aromatase

        • inhibiteur de la COX (effet anti-inflammatoire)

        • activité antimicrobienne (e.a. contre l'E. coli, dans la prévention d'infections de la vessie).

 

    • Pollen de fleurs :

 

      • l'extrait de pollen aide à agir sur la gêne urinaire liée à votre prostate et améliorent ainsi votre qualité de vie 

      • les pollens de fleurs sont riches en flavonoïdes (polyphénols) et contiennent beaucoup de minéraux! Ces derniers jouent un rôle comme catalysateur dans différents processus métaboliques...

      • ses puissants effets anti-inflammatoires permettent d'améliorer considérablement les symptômes, la douleur et la qualité de vie des patients atteints de prostatite chronique (zie "Autres produits alimentaires, Le Miel").

 

 

      • les extraits ou l'huile sont riches en phyto-oestrogènes, lignanes, Zn, Se, caroténoïdes, cucurbine, vitamine E et C, acides gras oméga3 (acide linoléique).

      • ils freinent la croissance des tissus prostatiques (occupation des récepteurs DHT), présentent une activité anti-inflammatoire et décongestionnante.

      • en outre, ils améliorent la miction, en favorisant la contraction du sphincter de la vessie limitant ainsi des écoulements involontaires.

 

    • Maca :  normalise la libido et le taux de testostérone (influence directe sur la régulation de la taille du prostate)

     

 

      • contient des substances actives comme le bêta-sitostérol qui ont une action directe sur l'aromatase.

      • pourrait améliorer les symptômes urinaires et entraîner une modeste diminution du volume de la prostate.

 

 

 

 

   ZOELHO (c) 2006 - 2024, Paul Van Herzele PharmD                        Dernière version : 09-avr.-24                

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